Edition du Lundi 04 Avril 2011

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LE RADAR
Par : Rubrique Radar 
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Dilem du Lundi 04 Avril 2011 | Vu 4062 fois

 

  1. RADAR

  1. Edition du Lundi 04 Avril 2011
  2. Que sont devenues ses amazones ?
  3. Kadhafi confiné dans ses bunkers

Par : Rubrique Radar 


Quand on est autocrate, il est de bon ton d'avoir une belle femme. Et comme Kadhafi a toujours fait mieux que les autres, il s’était payé une garde rapprochée composée d'amazones. Non pas par féminisme, mais pour le fantasme de l'uniforme poussé jusqu’au bout et surtout par le souci de paraître singulier dans un monde arabe plutôt caractérisé par le machisme. Surnommé les “Sœurs Kaki de la Révolution”, au nombre de 30, ce corps féminin constituait la partie visible de sa garde personnelle, toujours très mis en scène, comme ses tenues vestimentaires digne d’un défilé de mode. Ces femmes, issues de l’Académie militaire que lui-même contrôle, toujours parées d’uniformes et bien maquillées, l’accompagnaient dans tous ses déplacements. Elles doivent être belles, très bien entraînées militairement (de vraies barbouzes) et présenter tous les gages d’une excellente moralité. Elles font le vœu de chasteté durant tout le temps qu’elles sont au service de Kadhafi. De jour comme de nuit. En 1988, l’une d’elles a perdu la vie et sept autres ont été blessées, lorsque des jihadistes avaient attenté à sa vie. Que sont-elles devenues aujourd’hui que le tyran ne peut plus se déplacer ? Elles ont disparu depuis que la révolution couve à Tripoli. Ont-elles rejoint leur famille, comme Galina Kolotnitska, cette blonde plantureuse qui accompagnait Kadhafi dans tous ses voyages (elle était la seule à connaître tout son agenda), qui a regagné son pays l’Ukraine le 27 février dernier ?

 

 


Edition du Lundi 04 Avril 2011

Editorial

Le postulat d’Ouyahia
 

Par : Omar Ouali 


Nous ne le dirons jamais assez : les gardes communaux ont le droit d’exiger une réparation à la mesure du sacrifice qu’ils ont consenti pendant plusieurs années. Et d’ailleurs, on ne comprend pas l’attitude du ministère de l’intérieur qui cherche à gagner du temps en pinaillant et en chicanant sur les revendications exprimées.


En dépit des menaces de “radiation sans indemnités ni préavis”, des centaines de gardes communaux, venus des quatre coins du pays, se sont rassemblés hier à la place des Martyrs à défaut de se retrouver devant le siège de la Présidence, devenu ces derniers temps, une sorte de mur des lamentations. Mais, à la limite, peu importe l’endroit, puisque l’enjeu de la manifestation était surtout de rejeter haut et fort les propositions du ministère de l’intérieur, s’agissant de l’avenir de ce corps qui, visiblement, fait désordre.
En effet, les offres faites par Daho Ould Kablia sont jugées “insuffisantes” par les gardes communaux qui exigent d’être traités “au moins” (ironie de l’histoire !) sur le même pied d’égalité que les repentis contre lesquels ils avaient pris les armes, autrefois, pour les combattre et défendre la République qui refuse aujourd’hui de les assumer. 
Nous ne le dirons jamais assez : les gardes communaux ont le droit d’exiger une réparation à la mesure du sacrifice qu’ils ont consenti pendant plusieurs années. Et d’ailleurs, on ne comprend pas l’attitude du ministère de l’intérieur qui cherche à gagner du temps en pinaillant et en chicanant sur les revendications exprimées.
Les Algériens comprendront désormais encore moins le raidissement des autorités à l’égard de ces auxiliaires de la lutte contre le terrorisme, après le passage, mercredi à la télévision, d’Ouyahia qui avait assuré que l’État ne sera pas regardant sur la dépense pour acheter la paix sociale.
À partir de là, les choses sont plus claires : il suffira pour les pouvoirs publics d’appliquer à la lettre le postulat d’Ouyahia et donc d’accéder à l’intégralité des doléances des gardes communaux pour que ces derniers, des pères de famille tranquilles pour la plupart, qui ne demandent qu’un zeste de gratitude et de dignité, pour retourner paisiblement dans leur douar.

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Edition du Lundi 04 Avril 2011

Actualité

  1. La colère s’étend dans les campus
  2. Le département des sciences économiques et de gestion de l’université du Caroubier en grève
  1.  
  1. Les contestataires s’élèvent contre l’administration du département des sciences économiques et de gestion qui, selon un délégué, “a pris des décisions unilatérales sans consulter les autres responsables de l’université d’Alger III, ni même la tutelle”.
  2. Les étudiants du département des sciences économiques et de gestion de la faculté du Caroubier ne décolèrent pas. Le mouvement de grève entamé deux semaines avant les vacances se poursuit. C’est dès le premier jour de la reprise, soit samedi, que les étudiants du système LMD, du département relevant de l’université III de Dély-Ibrahim, ont donné le ton. “Pas question de reprendre les cours tant que l’administration du département ne revient pas sur les dernières mesures pédagogiques qu’elle a imposées à la fin des examens”, confie le délégué des étudiants. Contrairement aux autres universités, la colère des étudiants du Caroubier n’a rien à voir avec les dernières recommandations de la Conférence nationale des chefs d’établissement du supérieur. En effet, les contestataires s’élèvent contre l’administration du département des sciences économiques et de gestion qui, selon le même délégué, “a pris des décisions unilatérales sans consulter les autres responsables de l’université d’Alger III, ni même la tutelle”. Et d’ajouter : “Nous en avons eu connaissance à la fin des examens par le biais d’affichage.” La révolte des étudiants s’explique par le fait que l’administration a procédé à des modifications dans le système d’évaluation des étudiants. “Avant, les cœfficients appliqués pour chaque module étaient définis selon l’importance du module ou de l’unité. Plus la matière est importante dans les études suivie, plus le cœfficient est élevé et le contraire est valable. Dans notre département, nous avons trois principales unités divisées en sous-unités qui comptent chacune 4, 3 et 3 matières. C’est-à-dire que nous avons 10 modules avec différents cœfficients avec évidemment le plus haut pour les principales matières.” Les étudiants étaient fixés sur l’importance de chaque unité et surtout ce qu’elle peut leur apporter. “Or, il se trouve que nous nous sommes préparés et même avons passé nos examens sur la base de l’ancien système auquel nous sommes habitués. Et ce n’est qu’à la fin des examens que l’administration a affiché les nouveaux barèmes”. Et, surprise, ce sont les matières secondaires qui ont vu leurs cœfficients monter en flèche et le contraire pour les plus importantes. “Un cœfficient de 3 pour le module de droit et 1 pour la comptabilité, c’est vraiment illogique pour des étudiants en gestion.” Ces derniers réclament l’application de l’ancien barème comme c’est le cas au niveau des autres universités en accordant la priorité aux spécialités. Ils réclament, également, l’implication des délégués dans la prise de décision concernant les étudiants, l’orientation des étudiants par leur administration vers des entreprises pour leur stage pratique, l’octroi de moyens pédagogiques, l’ouverture de bureaux pédagogiques pour expliquer aux étudiants le système LMD et l’ouverture du dialogue entre l’administration, les étudiants et leurs enseignants. La plate-forme de revendications des étudiants a été adressée au doyen de la faculté et au recteur de l’université d’Alger III. Enfin, une réunion devrait avoir lieu aujourd’hui entre le doyen et les étudiants.
  3. MALIKA BEN


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Edition du Lundi 04 Avril 2011

Actualité

La colère s’étend dans les campus
Le département des sciences économiques et de gestion de l’université du Caroubier en grève

Par : Malika Ben 


  1. Les contestataires s’élèvent contre l’administration du département des sciences économiques et de gestion qui, selon un délégué, “a pris des décisions unilatérales sans consulter les autres responsables de l’université d’Alger III, ni même la tutelle”.
  2. Les étudiants du département des sciences économiques et de gestion de la faculté du Caroubier ne décolèrent pas. Le mouvement de grève entamé deux semaines avant les vacances se poursuit. C’est dès le premier jour de la reprise, soit samedi, que les étudiants du système LMD, du département relevant de l’université III de Dély-Ibrahim, ont donné le ton. “Pas question de reprendre les cours tant que l’administration du département ne revient pas sur les dernières mesures pédagogiques qu’elle a imposées à la fin des examens”, confie le délégué des étudiants. Contrairement aux autres universités, la colère des étudiants du Caroubier n’a rien à voir avec les dernières recommandations de la Conférence nationale des chefs d’établissement du supérieur. En effet, les contestataires s’élèvent contre l’administration du département des sciences économiques et de gestion qui, selon le même délégué, “a pris des décisions unilatérales sans consulter les autres responsables de l’université d’Alger III, ni même la tutelle”. Et d’ajouter : “Nous en avons eu connaissance à la fin des examens par le biais d’affichage.” La révolte des étudiants s’explique par le fait que l’administration a procédé à des modifications dans le système d’évaluation des étudiants. “Avant, les cœfficients appliqués pour chaque module étaient définis selon l’importance du module ou de l’unité. Plus la matière est importante dans les études suivie, plus le cœfficient est élevé et le contraire est valable. Dans notre département, nous avons trois principales unités divisées en sous-unités qui comptent chacune 4, 3 et 3 matières. C’est-à-dire que nous avons 10 modules avec différents cœfficients avec évidemment le plus haut pour les principales matières.” Les étudiants étaient fixés sur l’importance de chaque unité et surtout ce qu’elle peut leur apporter. “Or, il se trouve que nous nous sommes préparés et même avons passé nos examens sur la base de l’ancien système auquel nous sommes habitués. Et ce n’est qu’à la fin des examens que l’administration a affiché les nouveaux barèmes”. Et, surprise, ce sont les matières secondaires qui ont vu leurs cœfficients monter en flèche et le contraire pour les plus importantes. “Un cœfficient de 3 pour le module de droit et 1 pour la comptabilité, c’est vraiment illogique pour des étudiants en gestion.” Ces derniers réclament l’application de l’ancien barème comme c’est le cas au niveau des autres universités en accordant la priorité aux spécialités. Ils réclament, également, l’implication des délégués dans la prise de décision concernant les étudiants, l’orientation des étudiants par leur administration vers des entreprises pour leur stage pratique, l’octroi de moyens pédagogiques, l’ouverture de bureaux pédagogiques pour expliquer aux étudiants le système LMD et l’ouverture du dialogue entre l’administration, les étudiants et leurs enseignants. La plate-forme de revendications des étudiants a été adressée au doyen de la faculté et au recteur de l’université d’Alger III. Enfin, une réunion devrait avoir lieu aujourd’hui entre le doyen et les étudiants.
  3. MALIKA BEN

 

 

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Edition du Lundi 04 Avril 2011

Actualité

Gardes communaux : le combat
Ils étaient des centaines à se rassembler hier à la place des martyrs

Par : Karim Kebir


À travers leur rassemblement, les gardes communaux refusent de passer au compte pertes et profits et exigent une réparation à la mesure de leur sacrifice.

“On va rester ici jusqu’à satisfaction de nos revendications”. Le teint basané, la casquette vissée sur la tête et les traits tirés par la fatigue d’une nuit perturbée, Abdelkrim, proche de la quarantaine, n’est pas disposé à quitter la place des Martyrs avant la satisfaction de leurs revendications. Comme beaucoup parmi ses confrères, il est venu d’un lointain patelin de Bouira pour crier à la face de la République le désarroi d’un corps, constitué à la hâte au milieu des années 1990 pour la sauver des griffes du terrorisme et aujourd’hui presque abandonné, selon lui. 
Qualifiés par certains de “miliciens”, devenus, visiblement, encombrants pour les autorités après la “réconciliation nationale”, les gardes communaux sont revenus à Alger une seconde fois en l’espace d’un mois pour faire leur “printemps”. Pas de Prague, ni de Kiev, mais juste remettre sur le tapis les revendications non satisfaites, exprimées déjà en mars dernier. Une retraite complète pour les promotions des années 1994 à 1997 sans limitation d’âge, une augmentation des salaires de 10 000 DA au minimum, le paiement des heures supplémentaires, l’octroi d’une prime compensatoire des “17 ans de lutte antiterroriste accomplis” et la réintégration des éléments radiés après indemnisation des années perdues et une couverture sociale 24h sur 24h plutôt que 8. “On a donné notre vie pour ce pays et maintenant que la paix est revenue, on est abandonné. On veut vivre dignement”, vitupère Abdelkrim. Père de quatre enfants, lui qui a eu à connaître les “nuits froides du maquis” se demande par quelle ironie de l’histoire, les ennemis d’hier se retrouvent mieux considérés par la République. “Un repenti nous a lancé un jour : qu’est-ce que vous avez gagné ?”. Certains couchés à même le sol sur des cartons, portant leurs uniformes, d’autres avec des sacs à dos, ils étaient quelque 3 000 gardes communaux à se rassembler hier à la place des Martyrs. La veille, déjà certains avaient décidé de tenir un sit-in devant la présidence de la République, mais la police a décidé de les en empêcher et de les conduire vers la place des Martyrs. Et l’arrivée, ici, point de chute, n’a pas été une balade de santé pour tout le monde. “Y a ceux qui ont été arrêtés dans des barrages et délestés de leurs tenues”, affirme un garde, sous le sceau de l’anonymat. 
On évoque même des intimidations de la part de certains commandements comme à Aïn Defla ou à Blida pour dissuader les gardes communaux d’aller manifester leur colère dans la lointaine capitale. “Tous ceux que vous voyez ici risquent la radiation. Certains, parmi nous, sont même menacés d’être jetés en prison au cas où nous participerions au rassemblement”, lance un autre. Face à un impressionnant dispositif policier et une colonne de camions stationnés tout le long du boulevard Zighout-Youcef, les gardes communaux observaient leur sit-in dans la sérénité. 
D’autant que leur plate-forme de revendications a été remise en début de matinée à un responsable des contentieux à la présidence de la République. “On a été reçu et on lui a remis nos revendications. Si on nous répond, on va libérer la place, sinon on est prêt à rester un mois”, explique Hakim, un des représentants, venu de Blida. “Qu’ils nous donnent nos droits et qu’ils dissolvent ce corps, s’il faut”, tonne-t-il. S’ils attendent une réponse de la présidence de la République, prévue pour l’après-midi, c’est parce que les promesses d’Ould Kablia n’étaient pas satisfaisantes, encore plus, elles n’ont pas eu l’aval de ces délégués. 
Quant à la perspective du redéploiement, elle est rejetée. “On veut un choix personnel”, dit-il. Bouteflika pourra-t-il répondre à leurs doléances ? “J’ai 8


www.liberte-algerie.com  enfants, je n’ai aucun boulot, je suis radié depuis 2007. L’État nous a abandonnés”, lance, dans un cri de désarroi, un policier venu de Souk-Ahras. Ils sont près de 100 000 à attendre la reconnaissance de la République…

Karim Kebir

 

 


Edition du Lundi 04 Avril 2011

Chronique

Pouvoir et revendication : on arrose et on attend
 

Le régime lui-même est en train de battre en retraite devant le mécontentement social et juvénile et peine à le contenir à coups de revalorisations salariales, de formules variées favorisant l’aide à l’emploi précaire, de libération de crédits et microcrédits et de renoncement à ses pouvoirs discrétionnaires.
Malgré cela, et peut-être à cause de cela et de l’effet boule de neige, il ne se passe plus un jour sans qu’une catégorie sociale ou professionnelle sorte dans la rue pour exiger un surplus de rétribution ou un nouvel avantage. Mais, en plus de répondre à la revendication, le pouvoir, dans son empressement à anticiper le ras-le-bol populaire, se débarrasse de tous les signes apparents d’arbitraire. Il est en passe de déserter bien des domaines de l’autorité publique, de l’organisation de la circulation routière et la fonction fiscale.
Ce qui frappe, c’est l’extrême discrétion qui entoure les motivations qui président à ces renoncements. Alors qu’il n’y a pas longtemps, on faisait la promotion médiatique des bilans de retraits de permis de conduire, on ne sait pas pourquoi les chauffards sont subitement dispensés de la sanction ; on ne sait, non plus, pas pourquoi des inspections fiscales déjà en cours sont suspendues. Exit donc le fisc, le chèque, le registre du commerce…
Et l’argent se distribue sans compter, comme solution au problème du chômage. Aujourd’hui, l’investissement “social” constitue une nouvelle opportunité d’affaires qui n’attire pas que les chômeurs. Un peu comme le PNDA/R n’a pas enrichi que des agriculteurs. à ce sujet, il a été récemment rapporté que Barkat, qui ne semble pas converti au climat conciliateur actuel, a déclaré que ceux qui manifestent pour le changement ne sont pas de vrais Algériens. On devrait publier les chiffres de l’affectation du PNDA/R par wilaya, et par daïra ; on vérifiera alors la concentration géographique de vrais Algériens méritant les faveurs de l’ancien ministre de l’Agriculture. 
Dans le même registre d’absurdité, la réplique, involontaire, de Soltani à Barkat. Dans une récente émission de télévision, le chef du Hamas algérien a revendiqué la généralisation de l’effacement de la dette des agriculteurs au secteur de la pêche. 
La suggestion paraîtrait relever du souci de justice intersectorielle s’il n’y avait pas ce gros chalutier longtemps stationné au port de Zemmouri. 
Un des gros problèmes de la pêche, c’est que ce métier, qui se transmettait de père en fils, est devenu l’otage d’une mouvance plus portée sur l’affairisme que la gestion. Le bénéfice étant réalisé dès l’opération d’acquisition, par simple surfacturation de l’équipement, c’est l’importation de matériel de pêche et la construction navale, pas la pêche ! Si le financement du secteur est désormais organisé pour que les gens de la mer enrichissent des armateurs à terre, il ne faut plus s’étonner qu’il n’y ait plus de vrais pêcheurs. 
Mais nous n’en sommes plus là. Il est juste question de sauver les meubles… politiques. Alors, comme à Fukushima, on arrose, on arrose et on attend la suite.


 
 
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Sport
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Par : Farès R.
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04/04/2011
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