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Edition du Lundi 17 Janvier 2011
Garde-fous
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Le spectre de l’islamisme étant encore là, comme en témoigne ce retour rapide sur la scène médiatique de Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, interdit en Tunisie, qui n’a pas raté l’occasion de se faire rappeler aux bons souvenirs des Tunisiens.
Outre le volet sécuritaire qui pose un sérieux problème aux nouveaux dirigeants de la Tunisie post-Ben Ali, c’est l’avenir politique du pays qui est au centre des préoccupations des Tunisiens car, maintenant, tout peut arriver après cette subite vacance du pouvoir. Dans ce climat de chaos, les opportunistes ne rateront certainement pas l’occasion pour se replacer. La vigilance semble être de mise pour leur barrer la route en ces moments difficiles où le peuple tunisien meurtri, mais encore sous l’effet de l’euphorie de sa victoire sur le régime de Ben Ali, risque de se faire embobiner par les récupérateurs. Le spectre de l’islamisme étant encore là, comme en témoigne ce retour rapide sur la scène médiatique de Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien, Ennahdha, interdit en Tunisie, qui n’a pas raté l’occasion de se faire rappeler aux bons souvenirs des Tunisiens. Il a d’ores et déjà annoncé sa prochaine arrivée à Tunis. Néanmoins, le déroulement hier de la réunion des représentants des partis politiques et de la société civile pour désigner les personnalités chargées de conduire le processus de transition jusqu'aux élections, prévues dans un délai de 60 jours, donne une idée sur les intentions des pouvoirs publics. En effet, l’exclusion du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) de Hamma Hammami, qui est également interdit, et des islamistes d’Ennahdha de Rached Ghannouchi, vivant en exil à Londres, de ce rendez-vous, laisse supposer que des garde-fous ont été mis en place. Ainsi, même si on laisse entendre que la porte est ouverte à tous pour participer au renouveau politique de la Tunisie, le portail n’est pas béant et sans contrôle. Le filtre est apparemment bel et bien là pour barrer le chemin du pouvoir aux opportunistes en tout genre, “pour jeter les bases d'un véritable processus démocratique et tourner la page d'un système qui a échoué”, tel est le but recherché de ces consultations politiques. |
Edition du Lundi 17 Janvier 2011
La 24
un émissaire d’obama à alger
Visite du conseiller américain à la lutte antiterroriste, john brennan
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Le conseiller principal du président américain pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, est depuis hier en visite officielle à Alger. Lors de cette visite, où il aura des entretiens avec le président de la République, le ministre des affaires étrangères, M. Medelci, le ministre des affaires maghrébines et africaines, M. Messahel ainsi que le conseiller du président, M. Rezzag Bara. Cette visite, à caractère sécuritaire, vient clôturer une année d’échanges entre Alger et Washington en matière de lutte contre le terrorisme à travers une coopération qui s’est imposée en alternative depuis les attentats du 11 septembre, qui ont eu pour effet de dévoiler au monde l’horreur de l’hydre intégriste mais surtout l’effort algérien, en solo, pour en venir à bout. Ces dernières années, Al-qaïda s’est essaimée pour contaminer plusieurs régions dont le Sahel où elle s’est incrustée dans le décor désertique sous le label Aqmi et s’est illustrée par son exécution des otages ; sa principale activité étant l’enlèvement des étrangers. L’année 2010 a été particulièrement celle des visites de responsables américains, militaires et de renseignements de haut rang à Alger ; elles ont commencé à la fin de l’année 2009. En effet, depuis octobre 2009, c’est le défilé incessant de ces responsables US à Alger. Après Jeffrey Feltman, secrétaire d’état adjoint pour les affaires du proche-orient, c’était au tour du commandant de l’Africom, le général William Ward, suivi de la sous-secrétaire adjointe pour les affaires africaines du bureau du secrétaire à la défense, Vicki Huddleston, qui refera le même trajet une année après, et à partir de janvier 2010, pas moins de sept visites de responsables militaires de l’Africom et de chargés de la lutte contre le terrorisme. La coopération dans ce domaine est considérée satisfaisante par les deux côtés, et on a souvent appelé à son intensification d’autant plus qu’au Sahel le terrorisme a pris une autre forme. Venu, enfin, le tour du conseiller d’Obama en la matière pour faire le détour par Alger, en ce début d’année. Vieux routier du renseignement, John Brennan a fait son entrée dans cet univers en 1980 et a fait ses premières classes en Arabie Saoudite avant de s’occuper du proche-orient et de l’Asie centrale. en 1990, il rejoint le centre contre le terrorisme à Washington, puis membre du personnel chargé du renseignement à la Maison-Blanche avant de travailler auprès de George Tenet, ex-patron de la CIA. Son dernier poste était P-DG de l’Alliance du renseignement et de la sécurité nationale (Insa) en 2007, avant d’être propulsé dans l’entourage de Barak Obama. Il y a lieu de relever, par ailleurs, l’intérêt qu’accorde l’occident à cette région et cette nette différence d’appréciation et de stratégie entre l’Europe, d’un côté, notamment la France, adepte de la manière brutale, et les États-Unis, de l’autre, partisan d’une implication en douce.
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Edition du Lundi 17 Janvier 2011
Omnisports
Le match à ne pas perdre !
Mondial de handball : Algérie- Roumanie
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L’équipe nationale de handball affrontera, cet après-midi à 18h, l’équipe de Roumanie, une équipe qui veut revenir à son meilleur niveau et à son lustre d’antan, avec quatre titres de champion du monde à son palmarès. L’adversaire du jour de l’EN, la Roumanie, est une équipe qui fut dans les années 1960 et 1970, la meilleure au monde. En fait, les Roumains se sont adjugé quatre titres mondiaux, respectivement en 1961, 1964, 1970, 1974, une vraie domination donc dans cette discipline, que ce soit au niveau mondial ou en Europe. Cette nation était très connue pour ce sport, et bien que le niveau de la Roumanie ait régressé, en témoigne son classement mondial (15e), elle reste tout de même très dangereuse pour l’EN, quand on sait que cette équipe a besoin de points, puisque la Roumanie a perdu lors de la première journée face à la Croatie 27-21. Donc, les Roumains veulent accompagner les ténors des cette poule C au second tour, cela passera par un succès face aux camarades de Mokrani, mais l’EN aussi est dans l’obligation de vaincre, ce qui donnera du piment à ce match. La Roumanie a par le passé affronté l’Algérie à une seule reprise. La première et unique confrontation entre les deux nations a été en 1995 lors du Mondial d’Islande où l’EN, sous la houlette de Machou et Bouchekriou, a concédé une courte défaite de 24 à 22. En plus de la Roumanie, il y avait dans le groupe de l’Algérie, la France, l’Allemagne et le Danemark. Il faut rappeler que l’EN est passée, lors de ce Mondial, au deuxième tour pour la première fois de son histoire avec les Loukil, Nedjal, Saïdi et Bouanik. Ainsi, L’Algérie a terminé à la 13e place sur 24 pays. Donc, c’était la première et unique fois que les Verts ont croisé cette équipe lors d’un championnat du monde. De ce fait, la rencontre de cet après-midi est la deuxième du genre. Cependant, cette empoignade sonnera comme une revanche pour les sept Algériens qui vont essayer de battre cette équipe qui les avait battus en 1995 en Islande par le score de 25 à 24. Un seul point qui a fait la différence. Les deux pays ont été battus lors de la première journée respectivement face à la Serbie et la Croatie. Donc, le vainqueur de cette rencontre augmentera ses chances pour une qualification au second tour, d’où la difficulté de la tâche des poulains de Bouchekriou. Mas sur ce qu’elle a démontré lors de la première journée face à la Serbie, l’Algérie peut battre la Roumanie.
Le reste du programme de l’EN Aujourd’hui : l Roumanie - Algérie (18h) Mercredi 19 janvier : l Danemark - Algérie (20h15) Jeudi 20 janvier : l Algérie - Australie (18h)
Le classement de l’Algérie de 1974 à 2009
La première participation de l’Algérie à un championnat du monde de handball remonte à 1974 en ex-RD Allemagne.
1974 (ex-RD Allemagne) : 16e et dernière place 1982 (ex-RF Allemagne) : 16e place sur 16 pays 1986 (Suisse) : 16e place sur 16 pays 1990 (ex-Tchécoslovaquie) : 16e sur 16 pays 1995 (Islande) : 13e sur 24 pays 1997 (Japon) : 17e sur 24 pays 1999 (Égypte) : 15e place 2001 (France) : 13e place 2003(Portugal) : 18e 2005 (Tunisie) : 17e place 2009 (Croatie) : 19e place |
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