AprĂšs des soirĂ©es riches en couleurs et en sonoritĂ©s, le rideau est tombĂ© sur la 32e Ă©dition du Festival international de Timgad. Majda El-Roumi qui a revisitĂ© ses plus beaux standards sâest chargĂ©e donc dâanimer la derniĂšre soirĂ©e.
Le rideau de la 32e Ă©dition du Festival international de Timgad est tombĂ© au lever du jour, dimanche, aprĂšs dix jours de spectacles donnĂ©s par une plĂ©iade de chanteurs de diffĂ©rentes nationalitĂ©s (AlgĂ©rie, Tunisie, Maroc, France, AmĂ©rique latine, Afrique). Le rendez-vous culturel a Ă©tĂ© clĂŽturĂ© avec le concert de la chanteuse libanaise Majda El-Roumi, au grand bonheur d'une marĂ©e humaine qui a dĂ©ferlĂ© cette soirĂ©e sur le nouveau thĂ©Ăątre de Timgad qui a accueilli la prĂ©sente Ă©dition, pour la premiĂšre fois. La chanteuse libanaise Majda El-Roumi a Ă©tĂ© accueillie par un public, trĂšs nombreux venu l'Ă©couter et de se dĂ©lecter de son riche rĂ©pertoire dans une ambiance festive. Elle a gratifiĂ© son public d'un bouquet musical de ses plus belles chansons, et mĂȘme de certaines nouveautĂ©s, interprĂ©tĂ©es pour la premiĂšre fois. Ă son annonce par l'animateur, un tonnerre de sifflements et d'applaudissements a empli les airs du nouveau thĂ©Ăątre de Timgad. Un prĂ©lude musical a Ă©tĂ© trĂšs bien exĂ©cutĂ© par l'orchestre qui l'accompagnait, plongeant ainsi le public dans un silence de recueillement. Ă peine aprĂšs avoir achevĂ© de jouer ce petit morceau de musique, l'orchestre a Ă©tĂ© Ă son tour gratifiĂ© d'une large acclamation. Tout de suite, la diva Majda El Roumi, Ă©lĂ©gamment habillĂ©e, a chantĂ© Ya Bladi au public venu nombreux cette soirĂ©e. En reconnaissance, les jeunes et les familles l'ont acclamĂ©e longuement. La chanson exĂ©cutĂ©e d'une maniĂšre impĂ©riale, la chanteuse a marquĂ© une pause et s'est adressĂ©e aux spectateurs dans un discours trĂšs Ă©logieux et flatteur. Elle leur a exprimĂ© tout son respect et sa gratitude. âVous ĂȘtes un pays digne de respect, un pays que j'admire pour sa grandeur et ses sacrificesâ, a-t-elle clamĂ©e Ă lâintention du public. Bien encensĂ©, le public lui a rĂ©pondu par une slave d'applaudissements et d'ovations. Et avant de reprendre le chant, elle lui a annoncĂ© le rĂ©pertoire qu'elle allait chanter et qui Ă©tait composĂ© de vieilles chansons et de nouvelles dont certaines Ă©taient pour la premiĂšre fois chantĂ©es. Le contact renforcĂ©, une fois assurĂ©e que la communication avec le public Ă©tait cinq sur cinq, la chanteuse libanaise a repris le chant d'une voix sublime, qui lui avait valu plusieurs consĂ©crations. Son cousin Raymond Safadi n'avait pas tort en lui conseillant de faire de la musique un mĂ©tier. Devant la scĂšne, âSett Eddouniaâ a conquis le cĆur des habitants des AurĂšs avec sa voie puissante et unique non seulement qui charme et subjugue⊠qui ensorcelle. Durant cette soirĂ©e, elle a, entre autres, interprĂ©tĂ© Yassalouni Allik Anas, Ghani, Kif, MaĂątkouli Habitek, AhbĂšk jiden, Khoud'ni Habibi, Aynaka Layalen Saifia, et la nouvelle chanson Marah Azzal Alachi. Ă la fin de la soirĂ©e, elle a interprĂ©tĂ© le standard maghrĂ©bin, Ana Loulia. Cette soirĂ©e ne doit en aucun cas constituer l'arbre qui cache la forĂȘt. Des imperfections, des insuffisances, des annulations sont enregistrĂ©es lors de cette 32e Ă©dition du Festival international de Timgad. Le public a veillĂ© trĂšs tard Ă Ă©couter Magda El Roumi. Les lumiĂšres de la 32e Ă©dition se sont finalement Ă©teintes sur l'espoir que la 33e Ă©dition du Festival international de Timgad sera meilleure.
|