Edition du Mercredi 01 Décembre 2010

 

LE RADAR 
Lu : (480 fois)




Lu : (1837 fois)




Lu : (172 fois)




Lu : (75 fois)




Lu : (334 fois)




Lu : (222 fois)




Lu : (374 fois)




Lu : (131 fois)




Lu : (67 fois)




Edition du Mercredi 01 Décembre 2010

Actualité

La valeur de la marchandise récupérée s’élève à 20 milliards
Saisie d’un lot de 300 moteurs et de 500 boîtes de vitesses aux frontières algéro-tunisiennes

Les enquêteurs soupçonnent des ramifications internationales de cette filière qui active à l’est de l’Algérie. La valeur marchande avoisinerait les 200 millions de dinars.

Le trafic de pièce de rechange usagée fait des ravages sur la bande frontalière algéro-tunisienne. Dans la nuit de dimanche à lundi, un convoi a été intercepté sur une route secondaire. Et pas n’importe quel convoi ! Selon les premiers éléments de l’enquête que mènent actuellement les gendarmes de la section de recherches (SRGN) relevant du groupement de wilaya d’Oum El-Bouaghi, ce sont 200 moteurs et 500 boîtes de vitesses qui étaient acheminés depuis la Tunisie vers l’Algérie. À raison de 400 et 500 000 dinars le moteur usagé pour un véhicule léger et à partir de 1 million de dinars pour un moteur pour un véhicule lourd, et à raison de 100 000 et 200 000 dinars une boîte de vitesses rénovée, la valeur marchande des saisies dépasserait de loin les 100 millions de dinars pour les moteurs et 100 autres millions de dinars pour les boîtes de vitesses. Soit 20 milliards de centimes. Destinées à la contrebande, ces pièces lourdes étaient acheminées depuis le pays voisin par trois individus qui activent pour un grand réseau basé à l’est du pays. La SRGN d’Oum El-Bouaghi n’écarte aucune piste dès que cette importante quantité ne peut être stockée et/ou commercialisée que par de gros bonnets de la contrebande de la pièce de rechange usagée, un créneau interdit en vertu de l’article 64 de la loi de finances complémentaire (LFC) de 2007. Ce coup de filet intervient après le démantèlement dans le Grand-Alger d’un grand réseau et de la saisie de lots de pièces de même nature d’une valeur de 10 milliards. La veille de cette opération, et toujours dans la même wilaya, un grand lot de matériel médical, dont 2 320 seringues à injections sous-cutanées de l’insuline de fabrication étrangère, 72 télescopes à seringue, 1 000 tubes servant à l’aspiration de l’oxygène par voix nasale, 150 800 aiguilles de seringue de fabrication chinoise, 370 boîtes d’emballage de seringues et 79 autres d’aiguilles, ont été saisis par les gendarmes de Sigus. Un contrebandier a été interpellé alors que sa fourgonnette, de marque Mercedes, a également été saisie. Son exploration donnera certainement lieu à d’autres révélations sur les ramifications de son réseau avec les fraudeurs tunisiens 

 

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

 


ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

 

 


Edition du Mercredi 01 Décembre 2010

Chronique

La révolution Wikileaks

Dans peu de temps, le tsunami Wikileaks nous touchera, dit-on. En gros, tous ceux qui, depuis 1996, ont parlé à un diplomate américain pourraient être mis en situation d’assumer leur propos. Si, bien entendu ces propos sont professionnellement ou moralement difficiles à assumer. Si le déballage est aussi copieux qu’on nous le promet, on risque de découvrir que ceux qui portent préjudice à la nation ne sont pas ceux qu’on accable de “ternir l’image du pays dans les chancelleries”.
Inutile de préjuger, pour l’heure, des éventuelles retombées nationales de ce prodigieux “buzz”. à l’évidence, la révolution Internet, au sujet de laquelle on épiloguait jusqu’ici, si elle n’a pas déjà eu lieu, vient de se produire avec cette énorme entreprise de mise à nu des rapports réels des diplomates américains avec leurs interlocuteurs et partenaires. L’inédit ne vient pas de ce que l’intelligence diplomatique, qui a peut-être précédé l’intelligence sécuritaire, date d’aujourd’hui ou même de ce siècle. L’espionnage est aussi vieux que la guerre et bien plus que les états. L’inédit ne vient pas, non plus, du fait que des archives électroniques fussent violées par un hacker : on a déjà visité le Pentagone et bien d’autres sites réputés inviolables. Il vient de ce qu’il confirme que, là où il y a transcription, il n’y a plus de risque zéro d’infraction du secret.
Désormais, et les états viennent de s’en rendre compte, la pratique diplomatique ne sera plus ce qu’elle était. Si la récolte diplomatique relève toujours, en principe et par éthique internationale, du secret d’état, ce secret n’est simplement plus possible. En tout, il sera difficile de convaincre les protagonistes de la vie diplomatique que ce secret reste possible.
Les premières révélations donnent déjà la mesure du décalage possible entre la vie publique internationale et la réalité des relations entre états telle que saisie à travers les confidences “officielles”. Ainsi en va-t-il des états arabes que les premières fuites de Wikileaks révèlent plus inquiets de la menace iranienne que du défi israélien ! Même si la nouvelle qui relève de la confirmation plutôt que du scoop, il étale au grand jour une des vérités dont l’énoncé aurait arraché des cris d’Orfraie à toute la confrérie des despotes de la Ligue arabe. La terreur du mot de trop, particulièrement efficace à l’endroit des journalistes, gagne, avec la révolution Wikileaks, le royaume des politiques, mais aussi de tous les notables qui se lâchent dans les salons de souveraineté, à l’abri des oreilles suspectes des peuples. 
Seuls ceux qui, n’ayant pas de discours de soirée, traînent leur verbe des heures ouvrables, fruit de leur réelles préoccupations et de leurs sincères convictions,  jusque dans les officines de souveraineté et les salons VIP, pourront encore s’exprimer en toute sérénité.
La libre parole, y compris en direction des interlocuteurs étrangers, ne sera plus la même. Et la responsabilité, dans sa connotation patriotique, ne sera plus un attribut ni de la notabilité circonstancielle ni de la fonction officielle. 
Enfin, il n’y a plus que le journaliste qui devra faire attention à ce qu’il dit, maintenant que tout ce qui se dit s’écrit et que tout ce qui s’écrit pourrait être lu.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr 

www.liberte-algerie.com

 -********* 

Actualité















A la Une
INDUSTRIES DES TEXTILES ET CUIR
PLAN DE SAUVETAGE DE L'ÉTAT
QUANT AU CHOIX DES ENTREPRISES À ASSISTER, LE SECTEUR DE L'INDUSTRIE DISPOSE D'UN PORTEFEUILLE DE PLUS DE 16 SGP. LEUR RÉHABILITATION SE FAIT D'UNE MANIÈRE GRADUELLE ET LES SGP QUI SONT PRÊTES SONT PASSÉES EN PRIORITÉ.
****************************************************************************************************************************



01/12/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 71 autres membres