Edition du Mercredi 30 Mars 2011



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LE RADAR
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Dilem du Mercredi 30 Mars 2011 | Vu 5943 fois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 


Edition du Mercredi 30 Mars 
Actualité

Le ciel européen interdit à 5 avions d’Air Algérie
Pour non-conformité aux normes de l’aviation civile internationale

Par : NEÏLA B.


L’Organisation européenne de l’aviation civile vient d’instruire la compagnie nationale Air Algérie d’immobiliser  cinq avions de sa flotte et a exigé leur maintenance en urgence, affirmant qu’ils seront interdits d’atterrissage dans les aéroports européens.

Selon notre source, l’organisation européenne dont le siège est à Bruxelles, en Belgique, a adressé une correspondance à la direction de maintenance de la compagnie Air Algérie l’informant que cinq avions, des Boeing notamment, dont trois de type 767 et deux de type 737, ne répondent plus aux règles de conformité internationale et, donc, interdits d’aviation et d’atterrissage dans les aéroports européens. L’organisation a également exigé de la compagnie nationale d’équiper ses avions d’appareils antibruit entre autres, selon les normes internationales de maintenance. Dans le cas contraire, Air Algérie risque de se voir inscrite sur une liste noire. Cette mise en garde intervient quelques mois après le rapport alarmant de l’Association nationale des techniciens de la compagnie nationale de la maintenance, Avion Anta, sur la situation de maintenance de la flotte algérienne. Le rapport a mis l’accent sur “le devenir de la maintenance avion dans notre pays” en parlant “des dangers qui guettent ce volet stratégique qui doit susciter un intérêt particulier des plus hautes autorités”. Ce n’est pas la première mise en garde de la part de l’organisation européenne. La compagnie nationale a déjà été épinglée par l’aviation civile européenne en 2010 dans un rapport rendu public. Répliquant à ce rapport négatif, un haut responsable avait affirmé alors qu’“Air Algérie avait consacré un budget de 50 millions de dollars à la maintenance des aéronefs et l’entraînement de son personnel”. 
À propos de la maintenance, Samir Dersouni, directeur du bureau sécurité d’Air Algérie, avait affirmé, à l’époque, que 10% des accidents aériens sont dus aux différents problèmes de maintenance, laquelle est réglementée par les lois de l’Organisation de l’aviation civile internationale et que les employés d’Air Algérie, chargés de la maintenance de la flotte, suivent avec rigueur les instructions du constructeur d’avions. Il avait aussi souligné que la direction avait décidé d’arrêter la flotte vieillissante juste après le crash de 2003 à Tamanrasset et qu’elle sera mise à la casse et récupérée. Il faut savoir qu’actuellement, la moyenne d’âge de la flotte est de quatre à cinq ans. Le responsable n’a pas manqué aussi de rappeler les difficultés rencontrées en Europe, où le respect des normes antibruit est exigé. Nous avons contacté le P-DG de la compagnie Air Algérie, M. Bouabdallah, qui dit ne pas être au courant de cette mesure.


Edition du Mercredi 30 Mars 2011

RADAR

Ouyahia, invité de la télévision, ce soir
Silencieux depuis des mois

Par : Rubrique Radar 


Muré depuis des mois dans un silence des plus énigmatiques, Ahmed Ouyahia va enfin parler. Ce sera ce soir, juste après le JT. Il sera l’invité du nouveau talk show de l’ENTV, Hiwar, animé par Thouraya Zerfaoui, avec des confrères de la presse écrite. Les sujets ne manquent pas, surtout en cette conjoncture où le monde arabe est en proie à des spasmes révolutionnaires.

 

 


Edition du Mercredi 30 Mars 2011

En toute liberté

Mesures en direction de l’emploi : pourquoi et comment en optimiser les effets économiques ?
 

En réponse au large mouvement social qui se développe dans le pays, les récentes mesures prises par les pouvoirs publics ont ciblé, à titre principal, la création d’emplois singulièrement au profit des primo-demandeurs. Urgence et gravité du moment obligent. Mais la situation qu’il faudra gérer, à présent, c’est celle de réunir rapidement les conditions pour que leurs effets aient un réel impact positif sur la sphère économique.
Cela, pour deux raisons essentielles, me semble-t-il. La première raison est liée à l’anticipation du risque de remontée de l’inflation. En effet, ce risque est réel si les ressources affectées pour la mise en œuvre de ces mesures, additionnées avec celles induites par l’augmentation des salaires, ne génèrent pas de contreparties suffisantes en termes de création de richesses et d’augmentation de productivité. On risque alors de revenir à la case départ car cela pénaliserait frontalement les détenteurs des revenus les plus faibles, rendant plus aiguë la crise sociale actuelle. Le ministre algérien des Finances et le FMI ont, d’ailleurs, tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière. La prochaine loi des finances complémentaire des finances pour 2011(LFC 2011) nous donnera une indication plus précise sur l’état de la menace inflationniste.
 La deuxième raison renvoie aux conditions de résilience et de durabilité des effets des mesures prises. La création de ces conditions permettra d’assurer une viabilité durable aux entreprises et activités créées avec le soutien de ces mécanismes publics. Elle permettra, également, par effet induit, de réduire à terme le recours aux seules ressources budgétaires tout en conservant la dynamique de création d’emplois. Rappelons à ce sujet que le recours récurrent au Fonds de régulation des recettes (FRR) pour financer le déficit budgétaire est dangereux à terme pour les équilibres financiers du pays.
Assurer le succès des projets portés par les jeunes promoteurs revêt donc un caractère crucial. La décentralisation des opérations en vertu du principe de subsidiarité est, à mon sens, essentielle pour ce faire. Aussi la création des fonds régionaux d’investissements est intéressante sous réserve que ces derniers gardent un caractère opérationnel de proximité et évitent les travers bureaucratiques, car les longs délais de traitement peuvent être contreproductifs. De même que la réduction à 1% seulement de l’apport des jeunes porteurs de projets, appuyés par le dispositif de l’Ansej, ne devrait pas être l’occasion de faire tout et n’importe quoi sous la pression du nombre. Le succès de cette mesure auprès des jeunes gagnera en durée si l’évaluation des projets proposés est faite systématiquement et l’accompagnement assuré par une expertise qualifiée. Le taux de mortalité des entreprises bénéficiaires du dispositif serait de plus faible. La mise en place, par le ministère du Travail et de l’Emploi, d’une commission chargée de l'évaluation périodique de l'exécution des nouvelles mesures relatives à l'emploi est un premier pas dans ce sens. Il reste à l’élargir à l’ensemble des acteurs y compris la représentation des bénéficiaires potentiels.
Mais ce type d’initiatives ne permet, en général, que la création de très petites entreprises (TPE) qui ont forcement besoin du segment de marché important que sont les PME et les grandes entreprises. Cela suppose donc, pour assurer le succès du programme, que le soutien soit également apporté aux PME et aux champions potentiels. C’est vraiment le moment de dynamiser les instruments de capital-risque, d’encourager l’ouverture du capital des entreprises au financement boursier et obligataire. Quitte à le faire avec des partenaires professionnels étrangers qui disposent de la culture et de l’ingénierie nécessaires. L’essentiel en la matière est d’initier la démarche et de créer une dynamique. Dans cet ordre d’idées, le périmètre opérationnel du Fonds national d’investissement (FNI) devrait être élargi à l’acquisition d’actifs technologiques à l’étranger au profit de toutes les entreprises qui en auraient besoin. 
À l’instar des initiatives publiques dont on a parlé plus haut, il faudrait aussi que les acteurs du marché se libèrent plus et participent davantage aux actions de promotion de l’innovation et de l’emploi. Cela en plus, évidemment, des emplois créés par la dynamique de croissance des entreprises elles-mêmes. On peut ainsi penser au soutien financier de démarrage que peuvent apporter des personnes physiques et même des fonds d’investissements publics ou privés aux jeunes innovateurs. Sous d’autres cieux, les personnes qui investissent une part de leur patrimoine dans une entreprise innovante à potentiel, et qui, en plus, l’accompagnent dans ses premiers pas, sont appelés les Business Angels. Cette démarche, née aux États-Unis, s’est développée dans les pays émergents, notamment en Turquie. Dans ce dernier pays, elle a beaucoup contribué à la création d’entreprises technologiques dirigées par de jeunes scientifiques.  Nous disposons, nous aussi, de l’expérience du projet Algerian Start up Initiative, initié au profit des jeunes promoteurs universitaires avec le soutien de la diaspora algérienne de la Silicon Valley. Il faut à présent le consolider sérieusement pour qu’il devienne une success story pour d’autres initiatives du type de celle des Business Angels évoquée plus haut.
En conclusion, on voit bien qu’il n’y a pas que l’État qui est concerné par le défi de l’emploi et de la croissance. Il n’est qu’un des acteurs au même titre que ceux du marché et de la société. Mais il se trouve qu’historiquement il dispose de plus de ressources. C’est pour cela que sa responsabilité est plus grande vis-à-vis de la société et des entreprises. Pour le moment en tout cas.


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Edition du Mercredi 30 Mars 2011

Actualité

Alger : les services de sécurité en alerte
menace d’attentats

Par : NEÏLA B.


Les forces de l’ANP ont déclenché, dans la journée d’avant-hier, un vaste ratissage du côté sud de la capitale qui s’est étendu jusqu’aux alentours de l’aéroport.

“Il s’agit de mesures préventives”, se contenta de nous confirmer une source sécuritaire alors que des informations sûres font état de la menace d’une planification d’un attentat à l’explosif par le GSPC dans la capitale et ses environs. En effet, un nouvel “émir” de l’organisation criminelle du GSPC de la zone du Centre aurait été désigné à la place de l’ex-“émir” abattu au début du mois de mars par les unités spéciales de l’armée. Il s’agit du nommé Z. Toufik qui a participé à l’attentat meurtrier qui a ciblé un convoi à Timezert à Boumerdès ayant coûté la vie à deux cadres de l’éducation et huit éléments de la BMPJ. C’est un  sanguinaire qui constitue la dernière carte pour Droukdel qui, selon des informations fournies par des repentis, aurait réuni ses “émirs” afin de les inciter à réactiver les actes terroristes, et ce, devant le net recul de l’activité terroriste dans la région du Centre et surtout profiter des contestations populaires pour recruter des jeunes.
Les services de sécurité sont instruits alors à plus de vigilance pour déjouer tout attentat terroriste d’autant que des renseignements fournis par des repentis font état de la planification d’un attentat probable avec un véhicule ou une moto dans la capitale ou à Boumerdès. “Le nouvel “émir” veut s’imposer par un attentat spectaculaire d’autant que l’organisation vit actuellement une guerre de leadership après la neutralisation de son noyau”, nous explique-t-on. 
Le GSPC tente ainsi d’exploiter les agitations et les contestations populaires dans plusieurs wilayas du Centre pour revenir sur les scènes médiatique et sécuritaire suite aux lourdes pertes dans ses rangs et qui ont ciblé les commanditaires des attentats criminels. Droukdel aurait instruit ses éléments à “profiter de la situation pour réactiver les cellules dormantes et reconstituer les réseaux de recrutement et soutien logistique surtout au niveau de la capitale où un mouvement suspect a été détecté ces derniers jours”, nous révèle une source sécuritaire, qui ajoute que “les jeunes parlent de leurs problèmes sociaux sans aucune idéologie mais on craint les influences sur des jeunes comme cela a été dans la guerre en Irak et en Tchétchénie, le discours islamiste n’a plus d’influence dans la rue mais le GSPC peut jouer cette carte”.
Plusieurs tentatives terroristes de s’infiltrer dans la capitale ont été également enregistrées ces derniers mois voulant probablement profiter de la mobilisation des gendarmes et des policiers chargés du maintien de l’ordre.
S’ajoute aussi la grogne des civils armés chargés de la lutte contre le terrorisme à l’exemple des éléments de la garde communale, les Patriotes et les GLD qui ont lancé un vaste mouvement de protestation au niveau national pour revendiquer leurs droits et ont dû quitter leur poste, ce qui a fait baisser la vigilance et augmenter le risque.
Selon un rapport sécuritaire, les atteintes contre les biens et les personnes ont connu une hausse sensible depuis le début de cette année. “Les mesures d’apaisement ne signifient pas l’allégement de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes”, c’est ce qu’a indiqué un haut responsable de la gendarmerie à l’issue d’une réunion avec ses cadres. La mobilisation a été l’ordre du jour pour préserver la paix sociale et maintenir la vigilance la plus totale en ce qui concerne la menace terroriste.
On apprend aussi que les opérations militaires se poursuivent dans les maquis, ce qui a permis d’ailleurs la neutralisation de plusieurs terroristes ces dernières semaines. Les ratissages se sont étendus aux villes et même aux oueds pour détecter des caches d’explosifs ou des casemates.

 


Edition du Mercredi 30 Mars 2011

Actualité

La révision de la loi électorale envisagée
Dans le sillage des réformes que devra engager l’État

Par : Souhila Hammadi 


Le bureau de l’APN examinera, au cours de sa prochaine réunion, la proposition de révision du Code électoral, initiée par 23 députés de différentes obédiences politiques. Si ladite proposition est conforme, dans le fond et dans la forme, aux règlements y afférents, elle sera transmise au gouvernement, qui dispose d’un délai de deux mois pour la valider ou la rejeter. Il est à parier, néanmoins, que le projet d’Ali Brahimi, député de Bouira, et de ses collègues, subira un sort similaire aux précédentes tentatives des députés d’amender la loi électorale. Trois propositions de cette nature ont été envoyées au gouvernement, en septembre 2008 et en janvier et juin 2009. L’éxécutif n’y a donné, jusqu’alors, aucune suite, ni positive ni négative. Dans son entendement, une loi aussi importante ne peut être amendée que par son entremise. Il semblerait justement que dans le sillage des réformes que devra engager l’État, la révision de la loi électorale est incontournable, particulièrement à une année des élections législatives. 
Par ailleurs, le gouvernement n’envisage nullement de retirer son projet de révision du Code communal. Pourtant, il est fortement contesté par les élus locaux et a été largement critiqué par les députés lors du débat général en séances plénières. À telle enseigne que le nombre des propositions d’amendement émises par les membres de l’Assemblée nationale, exactement 242, a dépassé le nombre des articles (225) contenus dans la mouture élaborée par les services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. La commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’APN entame, ce mercredi, l’audition des auteurs des amendements. L’opération se poursuivra jusqu’au mardi 5 avril. La commission parlementaire préparera, ensuite, son rapport complémentaire, qui contiendra les propositions d’amendement retenues qui seront soumises au vote de la plénière au même titre que les dispositions établies par le gouvernement et les propositions de modification des articles formulées par les membres de la commission.



Edition du Mercredi 30 Mars 2011

Editorial

Vigilance


Par : Salim Tamani 


Sur le plan politique, le GSPC, qui détient encore des otages occidentaux dans le Sahel, serait tenté d’exploiter, lui aussi, les conjonctures régionale et internationale surtout que des voix s’élèvent au sein de l’opposition islamiste pour remettre sur le tapis le dossier du parti dissous.

Le terrorisme demeure une menace même si ses capacités de nuisance sont réduites. Après les attentats kamikazes de 2007 contre les sièges de plusieurs institutions à Alger, les groupes ayant commandité les opérations suicide ont été démantelés et leurs principaux chefs abattus. Mais les réseaux de soutien continuent d’alimenter les résidus du terrorisme qui tentent par tous les moyens de se redéployer et bien entendu essayer de perpétrer des attentats dans la capitale à des fins médiatique et politique. Pourquoi ? Sur le plan médiatique, un attentat spectaculaire dans la capitale donnerait du crédit à l’organisation de Droukdel dans la région nord du pays où elle a beaucoup perdu non seulement en termes de ressources humaines, mais aussi en termes de financement.
La mobilisation des citoyens contre les kidnappings a constitué un sérieux revers pour le GSPC dans une région qu’il voulait être sa base arrière, mais où la criminalité ne cesse de s’amplifier.
Sur le plan politique, le GSPC, qui détient encore des otages occidentaux dans le Sahel, serait tenté d’exploiter, lui aussi, les conjonctures régionale et internationale surtout que des voix s’élèvent au sein de l’opposition islamiste pour remettre sur le tapis le dossier du parti dissous.
Dans ce climat politiquement tendu, la vigilance est plus que jamais de mise ; les terroristes pouvant à tout moment échapper aux filets du dispositif sécuritaire pour semer la mort. Nous l’avons vu par le passé. Mais les choses ne sont plus les mêmes aujourd’hui car il leur sera difficile de rééditer des scénarios déjà vécus. Mais l’environnement extérieur favorise malheureusement la mouvance terroriste. Depuis la guerre US contre l’Irak jusqu’aux bouleversements que connaît actuellement le monde arabe, les groupes radicaux ont trouvé leur compte, surtout dans certains pays où les situations de confusion semblent inscrites pour durer dans le temps. Et quoi de mieux que la confusion pour aider les extrémistes ainsi que les maffias de la grande criminalité pour se redéployer et reconstruire des réseaux que l’on croyait à tort ou à raison définitivement morts.

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30/03/2011
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