Edition du Mercredi 30 Mars 2011
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Le ciel européen interdit à 5 avions d’Air Algérie
Pour non-conformité aux normes de l’aviation civile internationale
Par : NEÏLA B.
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L’Organisation européenne de l’aviation civile vient d’instruire la compagnie nationale Air Algérie d’immobiliser cinq avions de sa flotte et a exigé leur maintenance en urgence, affirmant qu’ils seront interdits d’atterrissage dans les aéroports européens. Selon notre source, l’organisation européenne dont le siège est à Bruxelles, en Belgique, a adressé une correspondance à la direction de maintenance de la compagnie Air Algérie l’informant que cinq avions, des Boeing notamment, dont trois de type 767 et deux de type 737, ne répondent plus aux règles de conformité internationale et, donc, interdits d’aviation et d’atterrissage dans les aéroports européens. L’organisation a également exigé de la compagnie nationale d’équiper ses avions d’appareils antibruit entre autres, selon les normes internationales de maintenance. Dans le cas contraire, Air Algérie risque de se voir inscrite sur une liste noire. Cette mise en garde intervient quelques mois après le rapport alarmant de l’Association nationale des techniciens de la compagnie nationale de la maintenance, Avion Anta, sur la situation de maintenance de la flotte algérienne. Le rapport a mis l’accent sur “le devenir de la maintenance avion dans notre pays” en parlant “des dangers qui guettent ce volet stratégique qui doit susciter un intérêt particulier des plus hautes autorités”. Ce n’est pas la première mise en garde de la part de l’organisation européenne. La compagnie nationale a déjà été épinglée par l’aviation civile européenne en 2010 dans un rapport rendu public. Répliquant à ce rapport négatif, un haut responsable avait affirmé alors qu’“Air Algérie avait consacré un budget de 50 millions de dollars à la maintenance des aéronefs et l’entraînement de son personnel”. |
RADAR Ouyahia, invité de la télévision, ce soir
Silencieux depuis des mois
Par : Rubrique Radar
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Muré depuis des mois dans un silence des plus énigmatiques, Ahmed Ouyahia va enfin parler. Ce sera ce soir, juste après le JT. Il sera l’invité du nouveau talk show de l’ENTV, Hiwar, animé par Thouraya Zerfaoui, avec des confrères de la presse écrite. Les sujets ne manquent pas, surtout en cette conjoncture où le monde arabe est en proie à des spasmes révolutionnaires. |
En toute liberté Mesures en direction de l’emploi : pourquoi et comment en optimiser les effets économiques ?
Par : Mustapha Mekideche
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En réponse au large mouvement social qui se développe dans le pays, les récentes mesures prises par les pouvoirs publics ont ciblé, à titre principal, la création d’emplois singulièrement au profit des primo-demandeurs. Urgence et gravité du moment obligent. Mais la situation qu’il faudra gérer, à présent, c’est celle de réunir rapidement les conditions pour que leurs effets aient un réel impact positif sur la sphère économique. |
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Actualité Alger : les services de sécurité en alerte
menace d’attentats
Par : NEÏLA B.
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Les forces de l’ANP ont déclenché, dans la journée d’avant-hier, un vaste ratissage du côté sud de la capitale qui s’est étendu jusqu’aux alentours de l’aéroport. |
Actualité La révision de la loi électorale envisagée
Dans le sillage des réformes que devra engager l’État
Par : Souhila Hammadi
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Le bureau de l’APN examinera, au cours de sa prochaine réunion, la proposition de révision du Code électoral, initiée par 23 députés de différentes obédiences politiques. Si ladite proposition est conforme, dans le fond et dans la forme, aux règlements y afférents, elle sera transmise au gouvernement, qui dispose d’un délai de deux mois pour la valider ou la rejeter. Il est à parier, néanmoins, que le projet d’Ali Brahimi, député de Bouira, et de ses collègues, subira un sort similaire aux précédentes tentatives des députés d’amender la loi électorale. Trois propositions de cette nature ont été envoyées au gouvernement, en septembre 2008 et en janvier et juin 2009. L’éxécutif n’y a donné, jusqu’alors, aucune suite, ni positive ni négative. Dans son entendement, une loi aussi importante ne peut être amendée que par son entremise. Il semblerait justement que dans le sillage des réformes que devra engager l’État, la révision de la loi électorale est incontournable, particulièrement à une année des élections législatives. |
Editorial Vigilance
Par : Salim Tamani
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Sur le plan politique, le GSPC, qui détient encore des otages occidentaux dans le Sahel, serait tenté d’exploiter, lui aussi, les conjonctures régionale et internationale surtout que des voix s’élèvent au sein de l’opposition islamiste pour remettre sur le tapis le dossier du parti dissous. |
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