Edition du Samedi 30 Juillet 2011
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Actualité Les Algérois découvrent leur station de métro
Virée à El-hamma
Par : DJAZIA SAFTA
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“Enfin nous l’avons vue”, lâche un sexagénaire, venu découvrir à l’occasion des portes ouvertes sur le métro d’Alger, cette œuvre que les Algérois attendent depuis 30 ans et dont l’inauguration est prévue en novembre. À sa mise en marche, le métro transportera une moyenne de 22 000 voyageurs par heure. Depuis jeudi et jusqu’au 18 août, la Ratp El-Djazaïr, l’entreprise chargée de la gestion du métro d’Alger, organise des journées portes ouvertes. Le coup de starter a été donné de la station du jardin d’Essais, à El-Hamma. Venus en famille ou entre amis, habitants le quartier ou juste de passage, les Algérois ont été nombreux à assister à la mise en marche du métro. Parmi les visiteurs, des étudiants originaires de l’Afrique subsaharienne. La sécurité au cœur des préoccupations |
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Dilem du Samedi 30 Juillet 2011 | Vu 3953 fois
Terrorisme : alerte kamikaze
le 29.07.11 | 01h00
«Aucun dispositif particulier n’est prévu pour le mois du Ramadhan», avait déclaré Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, lors de la sortie d’une promotion de la DGSN.
Mais la donne a vite rattrapé le discours officiel. Alors que bombes et kamikazes frappent la région est d’Alger depuis le début de l’été, faisant plusieurs morts, la question du retour à l’activité terroriste de certains repentis inquiètent, à en croire nos sources, les services de sécurité. «Nous avons démantelé des groupes de soutien, nous a-t-on dit, composés essentiellement de terroristes repentis, notamment à Bouira et Boumerdès.» Entre attentats désespérés ou démonstrations de force, une source militaire engagée dans la lutte antiterroriste opte pour les deux options : «Ce n’est pas un phénomène nouveau. Chaque été et à l’approche du mois de Ramadhan, les groupes terroristes se redéploient. Cette période est vitale et stratégique pour les groupes terroristes. C’est la période des recrutements et de ravitaillement. Ils profitent de l’augmentation de la circulation et de l’engouement des touristes pour se faufiler parmi la population, explique-t-il. Or, par cette chaleur, les conditions de contrôle des services de sécurité, mobilisés en permanence, ne sont pas optimales.» Le message de ces attentats ? Remonter le moral des troupes, défier les autorités et mobiliser les médias. En commettant des attentats kamikazes, une signature d’Al Qaîda, les terroristes émettent un signal fort de ralliement et de loyauté à la nouvelle direction de la nébuleuse djihadiste internationale.
Autour des mosquées
«Il faut savoir aussi que ce genre d’attentats est un message d’alerte et un appel au secours aux autres groupes qui écument les différentes régions d’Algérie, voire même d’ailleurs, notamment du Sahel, car les transmissions sont totalement coupées et hautement surveillées», poursuit-il. Selon lui, les groupes terroristes seraient en manque de munitions et d’armement, même si en juin dernier, des armes de nouveau calibre sont apparues dans la région de Tipasa, vraisemblablement en provenance de Libye. «Seulement voilà, cette année est marquée par des attentats spectaculaires, menés par des kamikazes.» D’autres informations laissent entendre que la menace terroriste pèse également sur Alger. Depuis deux semaines, entrer dans la capitale est devenu un challenge. La police parle d’un plan sécuritaire «expérimental» pour tester le degré de vigilance des éléments de la police et évaluer la fluidité de la circulation. Ce plan «exceptionnel» mis en place répond à la nouvelle loi sur la lutte antiterroriste, une loi d’exception héritée de l’état d’urgence levée en février dernier. «Les risques sur Alger ne sont pas nouveaux, précise notre source. Nous savons que la capitale est la cible privilégiée pour commettre un attentat. Cela permettrait de réactiver les seriate (cellules de soutien) d’Alger en charge à la fois de la récolte d’information, d’argent et bien évidemment du recrutement. Ce qui justifie le renforcement de la surveillance autour des marchés et des mosquées.»
Zouheir Aït Mouhoub
Bouira : les forces de sécurité traquent un important groupe armé
le 29.07.11 | 11h03
Des forces spéciales de l’armée nationale, épaulées par d’autres corps de sécurité, ont déclenché, depuis jeudi dernier, une vaste opération de ratissage dans la région sud de Sour El Ghozlane, dans la wilaya de Bouira et qui s'étend jusqu'aux frontières de la wilaya de M’sila.
Cette opération, a débuté très tôt dans la matinée, et ce, sur la base d'informations faisant état de mouvements de groupes terroristes signalés dans cette zone.
Selon des sources locales, une vingtaine d’éléments islamistes ont été signalés dans le petit village Ras El Khert, à la sortie sud de la commune de Sour El Ghozlane. Le groupe islamiste, selon les mêmes sources, s’est emparé de force de denrées alimentaires trouvées dans un domicile d’un habitant du village. Ce dernier aurait ainsi alerté les services de sécurité qui ont lancé une opération de recherche et de bouclage de tout le périmètre.
L’opération militaire va se poursuivre jusqu'à la localisation de ces éléments, selon nos sources. Le ratissage de l’armée visait notamment le dense massif forestier de Dirah et les communes avoisinantes. Il est à préciser qu’aucun mouvement terroriste n’a été signalé auparavant dans cette région, le groupe armé encerclé aurait fui les maquis de Bordj Bou Arréridj pour tenter de s’approvisionner chez les nomades installés à la sortie sud de Sour El Ghozlane.
Amar Fedjkhi
DOMINÉE PAR LES ISLAMISTE ÉGYPTIENS
Vaste manifestation «unitaire» au Caire
La semaine dernière, les islamistes avaient mis sur pied leur propre défilé, accusant les contestataires laïcs d'aller à l'encontre de «l'identité islamique» de l'Egypte.
Des dizaines de milliers de personnes ont Participé hier à une manifestation dominée par des groupes islamistes sur la place Tahrir au Caire, en signe d'unité sur fond de fragile transition politique après la chute en février du président Hosni Moubarak.
Des milliers de protestataires s'étaient déjà regroupés dans la nuit et dans la matinée en vue de ce rassemblement officiellement prévu après la prière hebdomadaire à la mi-journée. Certains scandaient des slogans en faveur de l'instauration d'un «Etat islamique». Cette manifestation, à l'appel des puissants Frères musulmans, alliés à divers groupes musulmans fondamentalistes, faisait craindre des heurts avec les militants des organisations laïques qui campent sur la célèbre place Tahrir du Caire depuis le 8 juillet.
La semaine dernière, les islamistes avaient mis sur pied leur propre défilé, accusant les contestataires laïcs d'aller à l'encontre de «l'identité islamique» de l'Egypte. Mais après deux jours de négociations, laïcs et islamistes ont convenu de laisser de côté leurs dissensions pour sauver les idéaux de la révolte populaire de janvier-février qui avait abouti au départ de M. Moubarak. Debout sur les podiums montés autour de la place, les orateurs ont exhorté au partenariat et à l'unité, mais la foule appelait l'Egypte à «mettre en oeuvre la loi de Dieu». Dans l'après-midi, des centaines de personnes tentaient toujours de se frayer un chemin vers le centre de la place Tahrir, sous une chaleur étouffante. Signe de tensions, des centaines de protestataires se sont rués vers l'extérieur de la place en criant et causant un mouvement de panique momentané, pour revenir plus tard et constater que rien ne s'était passé. «Ne vous inquiétez pas, les gens scandaient Allah Akbar!» et l'intensité des cris a pu effrayer certaines personnes et laisser croire que quelque chose s'était passé, a expliqué un des manifestants. Au moins 15 partis et autres formations politiques prenaient part au rassemblement. Parmi leurs revendications, figurent la fin des procès militaires de civils, la comparution des dignitaires de l'ancien régime et la redistribution des richesses. Depuis le 8 juillet, des protestataires, en majorité laïcs - les islamistes ayant refusé jusqu'à présent de participer aux sit-in - occupent la place Tahrir, épicentre de la contestation, pour dénoncer la lenteur des réformes promises par l'armée au pouvoir.
Les militaires sont également accusés de violations des droits de l'homme et de recourir aux méthodes de l'époque Moubarak pour écarter les opposants. Les groupes islamistes avaient, de manière générale, gardé leurs distances vis-à-vis du sit-in et avaient récemment organisé leur propre manifestation, reprochant aux contestataires campant place Tahrir d'aller à l'encontre de l' «identité islamique» de l'Egypte.
La semaine dernière, l'armée avait accusé le mouvement du 6 avril (les militants pour la démocratie) de «diviser le peuple et l'armée». Le Conseil suprême des forces armées (Csfa) avait en outre appelé «le peuple à la vigilance et à ne pas tomber dans le complot suspect visant à miner la stabilité de l'Egypte».