. Egypte: Morsi écarté du pouvoir... Des leaders islamistes arrêtés...

 

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1h20: Un ordre donné pour arrêter 300 islamistes
La sécurité égyptienne a ordonné l'arrestation de 300 membres des Frères musulmans, le mouvement du président déchu Mohamed Morsi, a annoncé le journal gouvernemental Al-Ahram dans son édition de jeudi. Un responsable au ministère de l'Intérieur a confirmé à l'AFP que "des membres des Frères musulmans" étaient recherchés après le lancement de mandats d'arrêt à leur encontre, sans donner d'autres détails.

 

1h00: Obama "inquiet" mais ne parle pas de coup d'Etat
Le président américain marche sur des oeufs diplomatiques. Dans un communiqué, il appelle à l'élection rapide d'un nouveau gouvernement civil et se dit «profondément inquiet» sur la situation en Egypte. S'il ne parle pas de «coup d'Etat», il va demander aux agences et ministères concernés d'étudier les «implications» légales de la nouvelle situation pour l'aide que Washington verse annuellement à l'Egypte.

0h30: Des leaders des Frères musulmans arrêtés
Les forces de sécurité ont arrêté deux leaders des Frères musulmans, Saad al-Katatni et Rashad al-Bayoumi, selon l'AFP.

 

0h20: La Canada appelle à un «dialogue constructif»

«Le Canada exhorte toutes les parties en Égypte (au) calme, à éviter la violence et à s'engager dans un dialogue constructif», a dit Rich Roth, porte-parole du ministre des Affaires étrangères dans un courriel à l'AFP. «Le Canada croit fermement que l'instauration d'un régime démocratique transparent qui respecte la voix des citoyens et qui favorise et respecte la contribution de la société civile et de tous les autres segments de la population, y compris des minorités religieuses, est le meilleur moyen de rétablir le calme et de permettre à tous les Égyptiens de profiter de la stabilité et de la prospérité futures de l'Égypte», a-t-il ajouté.

Interrogé par la chaîne publique CBC sur le coup d'Etat de l'armée, le secrétaire parlementaire du ministre John Baird, Deepak Obhrai, s'est pour sa part dit «préoccupé par les événements qui ont eu lieu en Egypte», tout en excluant une éventuelle suspension de l'aide multilatérale canadienne.

 

 

0h05: Les consultations pour former le prochain gouvernement sont en cours

Les consultations pour la formation du prochain gouvernement  débutent "maintenant", annonce l'opposant et ex-candidat à la présidentielle Amr Moussa. "Les consultations commencent maintenant pour un gouvernement et la réconciliatio", a lancé le chef du parti libéral du Congrès. "C'est la fin du régime de Morsi. C'est fini".

 

23h50: Le roi saoudien félicite le nouveau dirigeant intérimaire d'Egypte 
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a félicité mercredi le nouveau leader d'Egypte, Adly Mansour, appelé à diriger la transition politique dans son pays. Dans un télégramme de félicitations, cité par l'agence officielle Spa, le roi s'adresse à Mansour, actuel président de la Cour constitutionnelle, comme "le président de la République arabe d'Egypte soeur", avant même qu'il ne prête serment. Il s'agit du premier dirigeant étranger à féliciter officiellement Adly Mansour.

23h40: Les militaires bloquent la diffusion d'une chaîne du parti de Morsi
Les services de sécurité égyptiens ont interrompu mercredi la diffusion d'une chaîne de télévision appartenant aux Frères musulmans, la formation dont est issu le président déchu Mohamed Morsi, a indiqué un collaborateur de ce dernier à l'AFP. Des employés de la filiale égyptienne de la chaîne qatarie al-Jazeera, al-Jazeera Mobasher, ont également été arrêtés après la diffusion par la station d'un discours de Morsi.

23h30: Un sénateur américain évoque une suspension de l'aide à l'Egypte
"Les régles américaines sont claires, on coupe notre aide quand un leader élu est écarté par un coup", a déclaré le sénateur démocrate Patrick Leahy. 

23h25: 4 morts dans des heurts entre pro-Morsi et policiers
Selon les forces de sécurité. Plus d'information à venir.

23h15: "Je suis le président élu de l'Egypte", dit Morsi dans une vidéo

Mohamed Morsi a déclaré qu'il restait "le président élu d'Egypte", dans un message vidéo pré-enregistré et diffusé mercredi soir après l'annonce de sa mise à l'écart par l'armée. "Je suis le président élu d'Egypte", affirme-t-il dans ce message enregistré aux images tremblantes et de mauvaise qualité. Il a également "demandé au peuple de défendre (sa) légitimité".

 

22h57: Laurent Fabius réagit
Sur son compte Facebook, le ministre des Affaires étrangères a réagi aux annonces faites ce soir en Egypte: «La France en prend acte. Elle souhaite que les échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir.»

22h54: De nombreuses questions subsistent
Quels sont les détails de la feuille de route bien sûr, mais pas que.


 

22h35: Les Etats-Unis évacuent leur ambassade au Caire
Selon le Washington Post, les autorités américaines, qui redoutent des débordements, ont ordonné l'évacuation du personnel «non essentiel» de leur ambassade au Caire. «Nous allons commencer les évacuations immédiatement, nous espérons avoir terminé d'ici le week-end», a expliqué un employé. 

22h26: Bachar al-Assad réagit...
Le président syrien Bachar al-Assad a assuré que les manifestations monstres contre son homologue égyptien déchu Mohamed Morsi marquent la fin de l'islam politique, selon des extraits d'une interview à un journal syrien à paraître jeudi. «Ce qui se passe en Egypte est la chute de ce que l'on connaît comme étant l'islam politique», a déclaré le chef de l'Etat syrien au journal officiel As-Saoura. «Où que ce soit dans le monde, quiconque utilise la religion dans un but politique ou pour favoriser certains par rapport à d'autres, est condamné à l'échec», a ajouté Assad, dont les extraits ont été diffusés sur sa page Facebook.

22h08: Côté pro-Morsi, la consternation
Si les scènes de liesse des pro-Morsi ont empli la place Tahrir de cris de joie, côté pro-Morsi, c'est la défaite... La consternation se lie sur les visages.

 

 

22h03: Scènes de liesse place Tahrir
Les photos de la place Tahrir au Caire au moment où les manifestants anti-Morsi ont appris qu'il était déchu de sa fonction de président, affluent sur Twitter.

 

 

21h53: Morsi dénonce un «coup d'Etat complet»
L'ex président islamiste égyptien Mohamed Morsi dénonce un «coup d'Etat complet». «Les mesures annoncées par le commandement des forces armées représentent un coup d'Etat complet, rejeté catégoriquement par tous les hommes libres de notre pays», a-t-il déclaré sur Twitter.

 

 

21h38: La chaîne des Frères musulmans n'émet plus
Selon la chaîne de télévision Al Arabiya, la chaîne Misr 25, des Frères musulmans, parti de Mohamed Morsi, n'émettrait plus. D'autres journalistes basés en Egypte confirme sur Twitter.

 

 

21h36: «Ce qu'ils ont fait est illégal»
D'après un des proches collaborateurs de Morsi, «le président appelle tous les Egyptiens à résister pacifiquement à ce coup d'Etat, comme il le fera lui-même». «Ce qu'ils ont fait est illégal, ils n'ont pas autorité pour le faire», a ajouté ce collaborateur de Mohamed Morsi, après la déclaration du chef de l'armée, le général Abdel Fattah Sissi, annonçant que le président du Conseil constitutionnel prenait la direction du pays.

21h30: El Baradei se féicite de la feuille de route
Selon El Baradei, en charge de la feuille de route, celle-ci répond aux revendications du peuple. Le leader de l'opposition s'exprime actuellement à la télévision.

21h21: Morsi appelle à la résistance
Le président déchu a appelé à résister «pacifiquement» au «coup d'Etat», selon un de ses proches.

 

 

21h14: Morsi écarté du pouvoir, la Constitution suspendue
D'après l'AFP, l'armée écarte Morsi du pouvoir et le remplace par le chef de la Cour constitutionnelle. La Constitution est est suspendue. Le chef des forces armées a annoncé que l'armée a accepté la feuile de route politique. Ces annonces auraient été accueillies par des explosions de joie au Caire.

20h20: la «feuille de route» sera annoncée vers 19H30 GMT 
Celle-ci prévoit une courte transition avant des élections présidentielle et législatives.

20h05: ElBaradei et les chefs religieux annonceront la «feuille de route»

Le représentant de l'opposition égyptienne Mohammed ElBaradei, le patriarche copte orthodoxe Tawadros II et le grand imam Ahmed Al-Tayeb d'Al-Azhar, principale autorité sunnite d'Egypte, vont annoncer prochainement la «feuille de route» de l'armée,  annonce la télévision officielle.
Ce projet prévoit, selon la presse, la nomination d'un conseil présidentiel de trois personnes dirigé par le président de la Haute cour constitutionnelle, et une suspension de la Constitution pouvant durer jusqu'à un an.

 

19h32: Washington se dit «très inquiet» de la situation sur le terrain
Les Etats-Unis disent être «très inquiets» de la situation en Egypte, et appeléle président Morsi à "en faire plus" pour répondre aux inquiétudes des manifestants égyptiens.


«Nous avons le sentiment qu'il manquait des propositions déterminantes dans les propos du président Morsi«, indique Jennifer Psaki, porte-parole du département d'Etat, évoquant le discours prononcé mardi par Mohamed Morsi.

 

19h20:L'armée s'approcherait de Morsi
Selon des témoins cités par Reuters, l'armée érige actuellement des barbelés autour de la caserne de la Garde républicaine où se trouve le président égyptien, Mohamed Morsi.

18h45: Des blindés de l'armée déployés près d'un rassemblement des islamistes
L'armée a commencé à bouger sur la place Tahrir alors que l'ultimatum demandant au président Morsi de se plier «aux revendications du peuple» a expiré. Les blindés semblent désormais s'interposer entre les pro et les anti-Morsi, affirme correspondant de la BBC sur place.

17h50: Un conseiller du président Morsi dénonce un «coup d'Etat militaire»
Ce conseiller de la présidence égyptienne écrit sur sa page Facebook: «Appelons ce qui se passe [en Egypte] par son vrai nom: un coup d'Etat militaire»

>> Le reste de ces déclarations à lire sur sa page Facebook, à lire ici

17h45: Morsi et des responsables islamistes interdits de quitter l'Egypte, annonce la sécurité égyptienne

Le président Mohamed Morsi et plusieurs dirigeants des Frères musulmans ont été interdits de quitter l'Egypte mercredi, dans le cadre d'une enquête sur une affaire d'évasion de prison en 2011, ont indiqué des sources de sécurité.
Des responsables à l'aéroport du Caire ont confirmé à l'AFP avoir reçu l'ordre d'empêcher les responsables islamistes, dont le Guide suprême de la puissante confrérie Mohammed Badie et son «numéro 2» Khairat al-Chater, de voyager.

 

17h40: La place Tahrir en vidéo en direct

 

 

17h15: La Syrie conseille à Mohamed Morsi de démissionner

Le régime syrien, confronté depuis plus de deux ans à une révolte populaire devenue guerre civile, a conseillé au président Morsi de démissionner après des manifestations monstres qui réclament son départ.
«L'Egypte pourra surmonter sa crise, si Morsi se rend compte que l'immense majorité du peuple égyptien refuse sa présence et réclame son départ», a indiqué le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, dans des déclarations diffusées par la télévision syrienne.
«Les hommes loyaux de la nation (égyptienne) devraient se placer aux côtés du peuple, face au terrorisme des Frères musulmans», a ajouté le ministre syrien.

 

 

17h06: Depuis le début de la crise, le président Morsi privilégie les réseaux sociaux pour communiquer avec les Egyptiens
Avec cette nouvelle annonce ce mercredi après-midi, le président Morsi montre qu'il privilégie le réseau Facebook pour communiquer. 
>> Sa page Facebook par ici

16h50: Le président Morsi, qui refuse de démissionner face à l'armée, appelle à la création d'un «gouvernement de consensus» pour régler la crise

Le président égyptien Mohamed Morsi a appelé mercredi à former un «gouvernement de coalition et de consensus» au moment où expire un ultimatum lancé par l'armée, menaçant d'imposer sa propre «feuille de route» au chef d'Etat s'il ignorait les «revendications du peuple».
Sur sa page Facebook officielle, Morsi, contesté par une partie de la population, a appelé à «former un gouvernement de coalition et de consensus afin d'organiser des législatives à venir».
 

 

16h42: Le président Morsi drapé dans sa «légitimité»
Un sujet à voir en vidéo ci-dessous

 

 

16h30: L'ultimatum de l'armée expire, annonce des militaires est désormais attendue

16h15: La place Tahrir en vidéo en direct
>> C'est à voir par ici, sur le site de Reuters. La célèbre place est noire de monde.

15h45: Le prix du pétrole grimpe à New York, en partie à cause de l'Egypte
Les prix du pétrole ont ouvert au-dessus du seuil des 100 dollars ce mercredi à New York, leur plus haut niveau en plus d'un an, sur fond de tensions en Egypte et de spéculations d'une dégringolade des stocks de brut américains.

Cette hausse des prix est alimentée au Moyen-Orient par l'escalade des tensions en Egypte, plongée en pleine crise politique. Le pays n'est pas un pays exportateur de pétrole, mais le canal de Suez et un certain nombre d'oléoducs en font un important pays de transit pour le pétrole d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
>> Le canal de Suez, c'est à voir ici

 

15h:40: Les Frères musulmans déterminés à ne rien lâcher, malgré leur échec à la tête du pays
>> Pourquoi? Toutes les raisons à lire par ici, dans notre article 20 Minutes

 

15h30: La justice confirme la réintégration du procureur limogé par Morsi
Le Conseil suprême égyptienne a confirmé ce mercredi la réintégration du procureur général limogé par le président Mohamed Morsi, infligeant un revers au chef d'Etat islamiste, a rapporté la télévision officielle.
La veille, une Cour d'appel avait rendu «une décision définitive» réintégrant Abdel Méguid Mahmoud, nommé au temps du président déchu Hosni Moubarak, au poste de procureur général. Son remplaçant, Talaat Abdallah, avait alors dit «respecter toutes les décisions judiciaires».
Le limogeage de M. Mahmoud en novembre par décret présidentiel et la nomination de son successeur, M. Abdallah, accusé d'être favorable aux Frères musulmans, avait renforcé le bras de fer qui oppose depuis son élection le président Morsi à l'appareil judiciaire.
>> L'article concernant ce limogeage, daté du 22 novembre 2012

 

15h11: Pas d'heure précise pour la déclaration de l'armée

L'armée égyptienne va publier un communiqué après l'expiration, mercredi à 16h30 de l'ultimatum qu'elle a lancé au président islamiste Mohamed Morsi, a indiqué une source militaire en soulignant qu'aucune heure précise n'avait été donnée pour sa publication.

 

 

15h07: Les rassemblements anti-Morsi, massifs au Caire, commencent à se former dans d'autres villes, dont Alexandrie et Port-Saïd

15h06: Au Caire, des milliers de partisans du président Morsi sont massés sur la place Rabaa al-Adaouiya

15h03: Des manifestants de la place Tahrir critiquent la position du président Morsi
Rouaya, 19 ans, une jeune manifestante voilée qui a écouté le discours de la veille de Mohammed Morsi, -qui a fait valoir sa «légitimité» obtenue via le premier scrutin présidentiel démocratique de l'histoire du pays- est amère: «Il a répété au moins 1.000 fois le mot 'légitimité' comme si nous n'existions pas. Sa légitimité, il la tient du peuple qui aujourd'hui manifeste partout contre lui», a-t-elle dit à l'AFP.

«Aujourd'hui, l'armée est la seule institution qui nous protège», a estimé Abir, une manifestante de 40 ans, tandis que la foule autour d'elle reprenait en coeur «L'armée et le peuple, unis!».

 

 

15h00: Des milliers de manifestants réclamant le départ du président Morsi sur la place Tahrir
Des milliers de manifestant se pressent en ce début d'après-midi sur la célèbre place du Caire, moins de deux heures avant l'expiration de l'ultimatum lancé par l'armée au chef d'Etat islamiste. Ils scandent notamment «Dégage!» à l'adresse de Morsi.

«Ce discours n'a fait que nous encourager à réclamer encore plus fort son départ. Nous resterons sur Tahrir jusqu'à ce qu'il parte, et ce sera aujourd'hui si Dieu le veut», a assuré à l'AFP Maher, un manifestant de 55 ans.
La plupart des protestataires brandissent des pancartes proclamant «Morsi, dégage!».
 

 

14h06: Le ministère de l'Intérieur égyptien prévient qu'il répondra «fermement» à toute violence

Le ministère égyptien a fait cette déclaration deux heures avant l'expiration d'un ultimatum lancé par l'armée au président Mohamed Morsi, contesté par la rue.
Alors que les violences, notamment lors de heurts entre pro et anti-Morsi, ont déjà fait 47 morts depuis une semaine, le ministère a affirmé que la police «protègerait» les Egyptiens et s'opposerait à tout acte violent.

 

 

 

14h00: Le chef de l'armée rencontre ElBaradei et des chefs religieux 
Le chef de l'armée égyptienne, Abdel Fattah al-Sissi, rencontre le représentant de l'opposition Mohammed ElBaradei, des chefs religieux et des représentants de partis islamistes, dont celui du président Mohamed Morsi, a indiqué à l'AFP une source militaire.

Leurs discussions portent sur la «feuille de route» que l'armée a menacé de mettre en place à l'expiration à 14H30 GMT de l'ultimatum qu'elle a lancé au président islamiste Mohamed Morsi.

 

13h45:  L'armée va publier un communiqué après l'expiration de l'ultimatum
L'armée égyptienne va publier un communiqué ce mercredi après l'expiration, à 14H30 GMT, de l'ultimatum que les militaires ont lancé au président islamiste Mohamed Morsi, indique une source militaire. 

13h00: Les chefs militaires égyptiens, en réunion, réitèrent leurs promesses envers le peuple égyptien

Selon une source, ces chefs militaires, réuni en réunion, ont juré de défendre l'Egypte au prix de leurs vies. «Nous jurons devant Dieu que nous sacrifierons notre sang pour l'Egypte et son peuple, contre tous les (groupes) terroristes, extrémistes et ignorants», ont-ils affirmé dans une prestation de serment conduite par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, relate l'AFP.
L'armée devrait publier un communiqué après l'expiration de l'ultimatum, a précisé cette source.
  

 

12h35: Reporters sans frontières condamne les exactions contre des journalistes en Egypte 
L’organisation demande aux autorités égyptiennes de prendre les mesures nécessaires afin de garantir la protection de ces journalistes. Elle souligne qu'un journaliste égyptien a été tué le 28 juin alors qu'il couvrait une manifestation à Port-Saïd, et qu'une dizaine d'autres ont été agressés, et parfois grièvement blessés alors qu'ils travaillaient sur les manifestations et les affrontements entre les membres de l’opposition et les partisans des Frères musulmans.
>> Lire le communiqué dans son intégralité ici


 

12h05: Les chefs militaires égyptiens sont actuellement en réunion de crise, affirme une source proche de l'armée

Ces chefs tiennent une réunion d'urgence, quelques heures après que le président islamiste Mohamed Morsi a rejeté tout départ anticipé, comme réclamé par des foules de manifestants, a indiqué à l'AFP une source proche de l'armée.
Cette réunion intervient alors que l'armée a donné, dans une déclaration diffusée lundi à 16h30, 48h au président pour «satisfaire les revendications du peuple».
 

 

12h00: Selon Hasni Abid, directeur du Cernam, l'armée ne sera pas sanctionnée si elle fait un coup d'Etat en Egypte
C'est ce qu'estime le directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranée (Cernam), spécialiste du monde arabe, sur Twitter ce mercredi.

 

11h55: Au Caire, on préfère rester chez soi après les heurts meurtriers de la nuit
Les rues du Caire étaient moins animées qu'à l'ordinaire ce mercredi matin, de nombreuses personnes préférant rester chez elles après les heurts meurtriers de la veille en marge de nouvelles manifestations massives de partisans et adversaires de Morsi.

«Les islamistes ont déclaré la guerre au reste de la population. J'ai très peur», confiait une habitante, Soha Abdel Rahman à l'AFP. Dans le quartier de Guizeh, un groupe d'hommes a arrêté un minibus et menacé de «tuer tous ceux qui portent une barbe», en référence aux islamistes, a rapporté un témoin à l'AFP.
Dans la nuit,  au moins 23 personnes sont mortes dans des heurts entre pro et anti-Morsi.
 

 

11h34: L'armée «prête à mourir» pour défendre l'Egypte
«Le commandant général des forces armées a indiqué qu'il était plus honorable pour nous de mourir que de voir le peuple égyptien terrorisé et menacé», a affirmé une page Facebook associée au Conseil suprême des forces armées dirigé par le général Abdel Fattah al-Sissi.

11h08: Une dizaine de responsables des Frères musulmans arrêtés après les tués de la veille, selon le journaliste Charles Enderlin
Le journaliste s'exprime sur le réseau Twitter, écrivant:

 

11h00: La presse égyptienne prédit la démission ou l'éviction de Mohamed Morsi ce mercredi
«Aujourd'hui: éviction ou démission», affirme en Une le quotidien à grand tirageAl-Ahram, détenu par l'Etat.

«La fin», affirme de son côté le journal indépendant Al-Watan, un titre qui fait écho à la plupart de ceux des journaux égyptiens indépendants ou gouvernementaux.
«L'Egypte sera de retour d'ici quelques heures», soulignait le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm, tandis qu'Al-Shorouk évoque «la désintégration de l'Etat des Frères musulmans», en référence au puissant mouvement islamiste dont est issu Morsi.
 

 

10h30: Près d'une centaine d'agressions sexuelles ont été commises sur la place Tahrir et ses environs au Caire en quelques jours, dénonce Human Rights Watch
Ces agressions se sont déroulées en marge des manifestations contre le président Mohamed Morsi, a rapporté mercredi Human Rights Watch (HRW).

L'organisation, basée à New York, fait état de 91 cas d'agressions au moins, certaines tournant au viol, depuis le 28 juin, sur la base d'informations recueillies par des associations locales luttant contre ce phénomène, devenu récurrent en marge des manifestations en Egypte.
Le communiqué de HRW fait état de 5 attaques contre des femmes le 28 juin, 46 le dimanche 30 juin -journée des plus fortes manifestations-, 17 le 1er juillet et 23 le 2 juillet.
Le communiqué déplore que «le désintérêt du gouvernement» pour ce problème se traduise par une culture «d'impunité».
>> Plus d'informations sur ce sujet à lire ici

 

10h15: Catherine Ashton appelle à la «retenue» et au dialogue politique en Egypte, tout en présentant ses condoléances aux proches des victimes
La chef de la diplomatie européenne a ajouté que «la confrontation ne peut être une solution». «La solution à l'impasse actuelle ne peut être que politique, et se fonder sur un dialogue substantiel et exhaustif», a-t-elle souligné.

Catherine Ashton a dénoncé les violences sexuelles contre les manifestantes, les qualifiant de «profondément inquiétantes».
 

 

10h: Le Koweït demande à ses ressortissants de quitter l'Egypte

Le Koweït a appelé mercredi ses ressortissants à quitter l'Egypte «au plus tôt» et ceux ayant prévu de s'y rendre de renoncer à ce projet pour le moment, après le rejet par le président Mohamed Morsi de l'ultimatum de l'armée sur fond de vives tensions.
Le Koweït est le premier pays arabe à émettre un avertissement de voyage en Egypte à la suite des rassemblements de masse appelant au départ de Mohamed Morsi.
 

 

9h30: Des autorités de transition devront «préparer des élections présidentielles et législatives dans l'ordre qui sera déterminé par la nouvelle Constitution», selon la feuille de route présentée par le journal Al-Ahram.

«L'armée, durant toute la période de transition, supervisera ces procédures (...) afin d'assurer leur mise en oeuvre en toute impartialité», affirme le journal gouvernemental Al-Ahram.
>> Voir la version anglaise Al-Ahram par ici
Les militaires avaient pris les rênes de l'exécutif pour un intérim controversé entre la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 et l'arrivée au pouvoir de Morsi, premier président démocratiquement élu du pays, en juin 2012.

 

 

9h20: Autre élément de cette «feuille de route» de l'arméLa tenue d'un «Conseil présidentiel de trois membres»

«Un Conseil présidentiel de trois membres, dirigé par le président de la Cour suprême constitutionnelle» sera chargé «d'administrer les affaires du pays» pendant «une période transitoire allant de neuf mois à un an».
Ce Conseil est une revendication de l'opposition, notamment du mouvement Tamarrod (rébellion en arabe) à l'origine des manifestations monstres réclamant le départ de M. Morsi.
En outre, «un gouvernement intérimaire sans appartenance politique» sera formé pour «la période de transition» sous «la direction d'un des chefs de l'armée».
 

 

9h15: Un journal égyptien présente la «feuille de route» que l'armée égyptienne prévoit de mettre en place si le président Morsi ne «satisfait pas les revendications du peuple»
Cette feuille de route prévoit notamment un gouvernement intérimaire et une suspension de la Constitution pour une durée pouvant aller jusqu'à un an, selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram.

Elle prévoit aussi une «suspension de la Constitution» votée en décembre mais accusée par les détracteurs du président Morsi d'ouvrir la voie à une islamisation de la législation.
Des experts seront chargés de la rédaction d'une nouvelle loi fondamentale «tenant compte des exigences des différentes composantes du peuple avant d'être soumise à référendum», poursuit le journal.
 

 

8h30: Ces décès interviennent après le refus du président Morsi, mardi soir, de tout départ anticipé
Le président égyptien s'est déclaré prêt, à la télévision, à «donner sa vie» pour préserver sa «légitimité». Il a appelé l'armée à retirer l'ultimatum, qui expire ce mercredi.

La «légitimité» est «la seule garantie contre l'effusion de sang», a-t-il ajouté, répondant implicitement à ceux qui estiment que son départ permettrait de résoudre les tensions qui secouent le pays. Il a aussi mis en garde contre le «piège» d'une violence «sans fin».
 

 

8h00:  Au moins 23 morts dans des heurts entre les partisans et les opposants au président Morsi
Seize personnes ont été tuées dans la nuit lorsque des hommes non identifiés ont attaqué un rassemblement de partisans du président égyptien Mohamed Morsi au Caire, a annoncé le ministère de la Santé.
Ailleurs au Caire, sept personnes ont été tuées mardi lors de heurts entre partisans et opposants du président islamiste dans le quartier de Guizeh (sud) qui ont également fait des dizaines de blessés.

Jour de colère en Egypte ce mercredi. Les militaires ont donné lundi soir 48 heures au président Mohamed Morsi, dont des manifestations monstres réclament le départ, pour «satisfaire les revendications du peuple», faute de quoi ils présenteraient une «feuille de route» visant à sortir de la crise.

Le chef d'Etat a rejeté l'ultimatum dans une allocution télévisée mardi soir. Ce mercredi, alors que la contestation est toujours monstre dans le pays, l'armée décidera du sort politique du président.

>> Les événements de mardi par ici

>> Et ceux de lundi par là

 A.-L.B. avec agences

Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

 

 

 

Egypte: l'armée écarte Morsi et suspend la Constitution

le 03.07.13 | 20h33

L'armée égyptienne a renversé mercredi soir le président islamiste Mohamed Morsi, le remplaçant par le président du conseil constitutionnel, Adly Mansour, jusqu'à la tenue d'une présidentielle anticipée.

 
L'armée égyptienne a renversé mercredi soir le président islamiste Mohamed...

L'armée égyptienne a renversé mercredi soir le président islamiste Mohamed Morsi, le remplaçant par le président du conseil constitutionnel, Adly Mansour, jusqu'à la tenue d'une présidentielle anticipée.
La Constitution est en outre suspendue, a annoncé le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, dans une allocution télévisée.
Cette annonce a déclenché une explosion de joie des opposants de Morsi qui manifestaient en masse à travers le pays. Des voitures défilaient en klaxonnant à travers la capitale, tandis que la foule massée sur l'emblématique place Tahrir a exhulté au moment du discours télévisé.
"Un comité chargé d'examiner les propositions d'amendements constitutionnels sera formé", a poursuivi le général.
De même, un gouvernement regroupant "toutes les forces nationales" et "doté des pleins pouvoirs" sera chargé de "gérer la période actuelle", a indiqué le général Sissi.
Le représentant de l'opposition, Mohammed ElBaradei, qui s'est exprimé après le général Sissi avec qui il a mené des tractations durant la journée, a estimé que ces mesures "répondent aux aspirations du peuple".
Des dizaines de milliers d'Egyptiens réclamaient depuis dimanche le départ au cours de manifestations monstres, d'une ampleur sans précédent depuis la révolte qui avait renversé debut 2011 le président Hosni Moubarak.
"Les mesures annoncées par le commandement des forces armées représentent un coup d'Etat complet, rejeté catégoriquement par tous les hommes libres de notre pays", a réagi M. Morsi sur Twitter.

AFP


04/07/2013
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