Euro 2012: : la Grèce renaît, la Pologne et la Russie sombrent

   RESULTATS DU SAMEDI 16 JUIN

REP

 


 

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WROCLAWPologne (Reuters) -

L'Euro 2012 a perdu samedi l'un de ses deux pays organisateurs, la Pologne, mais aussi le favori du groupe A, lRussie, et a vu renaître de ses cendres la philosophie grecque de 2004.

D'un point de vue plus terre à terre, l'Europe du football connaît désormais les deux premiers qualifiés pour les quarts de finale de sa grande fête qui a lieu tous les quatre ans.

Il s'agit de la République tchèque, victorieuse de lla Pologne
(1-0) et de la Grèce, tombeuse surprise de la Russie (1-0).

Si le groupe A a été affublé depuis le début du tournoi de plusieurs qualificatifs, notamment de l'adjectif "ennuyeux", il peut désormais hériter de celui de "surprenant".

Car au coup d'envoi de cette dernière journée de la poule la moins relevée du tournoi, qui aurait misé un euro sur une qualification pour les quarts de finale des Grecs, bon derniers ? Et qui aurait misé une centaine de roubles sur l'élimination de la Russie ? Peu de monde, hormis peut-être les Grecs et des parieurs immunisés contre l'aversion au risque.

Sans faire offense au pays-hôte, l'élimination de la Pologne

qui n'a jamais remporté un seul match lors d'une phase finale d'un Euro, était plutôt prévisible, tout comme la qualification pour le tour suivant des Tchèques, demi-finalistes il y a huit ans.

Il y a huit ans justement, en 2004, la Grèce avait déjoué tous les pronostics en battant en finale le Portugal à domicile lors de son "Euro", après avoir écoeuré les Français en quarts de finale et les Tchèques en demi.

Pour glaner son premier sacre européen, la Grèce avait pratiqué un football ultra-défensif et cueilli à froid ses adversaires sur des contres assassins ou sur des coups de pieds arrêtés.

RACISME ET DIGNITÉ

Samedi soir à Varsovie, la Russie est tombée à son tour dans ce piège.

Ultra dominateurs et techniquement supérieurs, les hommes de Dick Advocaat se sont en effet heurtés à un mur défensif blanc pendant 90 minutes et ont cédé sur un contre mené par Giorgos Karagounis, l'un des héros de l'épopée de 2004.

A 300 kilomètres plus à l'est, la République tchèque a brisé les rêves polonais de briller lors de son Euro.

Volontaire mais limitée, la sélection polonaise a beaucoup tenté en première période, sans grande réussite, avant de se faire piéger elle aussi sur un contre conclu à la 72e par Petr Jiracek, auteur de son deuxième but du tournoi.

Si les larmes ont coulé dans les gradins du Stade municipal de Wroclaw et certainement ailleurs dans le pays, le public a eu beau jeu de saluer, de chanter et d'honorer ses joueurs en fin de rencontre, dans une ambiance émouvante.

Non loin de cette scène bon enfant s'en est jouée une autre, beaucoup moins joyeuse et plus pragmatique avec dans le rôle principal Franciszek Smuda, qui a annoncé qu'il ne renouvellerait pas son contrat avec la fédération polonaise après cet échec.

Quelques heures plus tôt, une autre nouvelle était elle aussi venue gâcher l'ambiance de fête samedi en Pologne avec l'ouverture par l'UEFA d'une procédure disciplinaire à l'encontre de la Fédération croate de football en raison de chants et de symboles racistes lors du match du Groupe C de contre l'Italie, jeudi dernier.

Dans ce contexte, le président de l'instance suprême du football européen, Michel Platini, a joué son rôle d'apaisement en appelant chacun, à se comporter dignement au cours de cet Euro.

Olivier Guillemain pour le service français

 

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Les Grecs comme en 2004

 

L'analyse statistique de Grèce-Russie (1-0) montre que les Grecs ont fait preuve d'une redoutable efficacité offensive alors que les Russes se sont montrés bien trop imprécis. Ils ont beaucoup tiré, surtout de loin, sans parvenir à régler la mire.

Seules les statistiques étaient contre la Grèce ce samedi soir. Avec une possession de balle de 70% contre 30%, les Russes ont eu la possibilité de poser le jeu et d'inquiéter les Grecs. Mais l'imprécision dans le dernier geste a eu raison des hommes d'Advocaat. Sur pas moins de 31 tirs, ils n'en ont cadré que 10%. A l'instar de son Euro victorieux en 2004, la Grèce a elle fait preuve d'une redoutable efficacité avec deux tirs cadrés et un but. En deuxième période, tandis que les hommes de Santos se sont contentés d'agir en contre, les Russes sont partis à l'assaut du camp adverse. Mais avec 72% de tacles réussis, les Grecs ont tenu bon. Preuve de leur solidité défensive, ils ont aussi contraint la Russie à tenter 19 tirs de l'extérieur de la surface. Un record depuis le début de la compétition

 

 

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Coup de tonnerre sur l'Euro 2012 ! La Russie, grande favorite du groupe A, et la Pologne, pays organisateur de l'épreuve, ont été éliminés dès les phases dpoulesLes Russes ont subi la loi des Grecs(1-0), vainqueurs sur un but de Karagounis (45e+2), tandis que les Polonais se sont inclinés devant la République tchèque sur une réalisation de Jiracek (72e). Les Tchèques terminent en tête du groupe affronteront le deuxième du groupe B en quarts de finale. La Grèce, deuxième devant la Russie grâce à sa victoire dans la confrontation directe, jouera le leader de ce groupe composé par l'Allemagne, le Danemark, le Portugal et les Pays-Bas.

L'énorme surprise est venue de Varsovie où la Russie, si séduisante lors de son match d'ouverture face à la Rpéublique tchèque (4-1), a été incapable de trouver l'ouverture face à des Grecs pourtant derniers du groupe à l'entame de cette ultime journée. Les Russes pourront regretter leur manque de réalisme tout au long de la première période. En souffrance, les Grecs ont fait la différence juste avant la pause, grâce à une frappe croisée de Giorgios Karagounis après une erreur de Sergueï Ignashevich (1-0, 45e+2). Le milieu du Panathinaïkos ne pourra pas savourer totalement ce but capital. Averti en seconde période, il sera suspendu pour le quart de finale. Malgré l'entrée de Roman Pavlyuchenko à la reprise, la Russie a été incapable de trouver les filets et aurai même pu prendre un deuxième but si le coup franc de Giorgios Tzavellas n'avait pas trouvé le poteau (70e).

A ce moment-là, la Russie était cependant encore qualifiée car la Pologne et la République tchèque en étaient toujours à 0-0 à Wroclaw. Mais plus pour longtemps. Sur un contre parfaitement mené par les Tchèques, Milan Baros a pu lancer Petr Jiracek qui a trompé Przemyslav Tyton après un crochet sur Marcin Wasilewski (1-0, 72e). Un but en forme de récompense pour la formation de Michal Bilek, dominatrice sur la deuxième période après avoir appris l'ouverture du score grecque dans le match. Avant cela, les Polonais avaient eu le contrôle de la première période. Mais, à l'instar des Russes, ils n'ont pas su concrétiser leurs occasions dans la première demi-heure de jeu. Et comme l'équipe de Dick Advocaat, passée tout près de l'égalisation en fin de match sur une tête d'Alan Dzagoev au ras du poteau (84e), ils l'ont payé au prix fort.

 

 

 

GRECEHH


17/06/2012
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