TREMBLEMENT DE TERRE à JAVA

la papesse (réflexion d'une internaute sur ce drame àJAVA)



« postée le 29.05.2006 à 02:34:47 »

Encore une catastrophe naturelle ! des milliers de morts, des milliers de sans-abris, que peut-on y faire contre les lois de la nature... pas grand chose, on se sent tellement petit.
Comme l'ensemble de la communauté javanaise de Nouvelle-Calédonie, je me sens triste aujourd'hui bien que de nationalité française et native de ce pays, je suis javanaise de par mes origines, mon père est natif de la région de Yogyakarta , mes grands parents maternels beaucoup comme eux ont fui la misère qui sévissait dans l'île de Java, ils étaient originaires principalement de Java Centre et Java Est et ont saisi l'opportunité qui leur était offerte, à savoir des contrats de travail en Nouvelle-Caledonie pour le travail dans les mines, et dans l'agriculture. A la fin de leur contrat certains sont retournés au pays, mais beaucoup sont restés sur le territoire, participant très activement à la construction de ce pays, leur histoire fut très difficile, mais aussi passionnante, et on pourrait en discuter des heures... Les liens actuels avec Java sont encore très forts, nous avons gardé les valeurs, les traditions, la cuisine, la langue, et les liens familiaux, je pense en ce moment à ma famille là-bas que j'ai rencontré par 2 fois, des gens simples, pauvres mais dignes. J'ai appris que deux endroits ont été fortement touchés par le séisme dans le district de Bantul (village de Pleret) et de Kulonprogo (Wates) . Je ne sais pas ce qu'il est advenu des membres de cette famille lointaine, dans ce désordre indescriptible on ne sait pas grand chose, pas même de la famille vivant dans la ville même de Yogya.
Certes ce genre de nouvelles on pourrait s'en passer, mais on ne peut pas occulter ces phénomènes. Je rassure quand même, certes il y a eu des tremblements de terre aux îles Tonga et en Papouasie, mais il n'y a pas de Tsunami en Calédonie, du moins pas encore... on ne sait pas ce qui nous pend au nez !

Réponse #1 postée le 29.05.2006 à 07:45:09 »

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Je vais enfoncer des portes ouvertes, mais nous sommes vraiment peu de chose et la nature se charge de nous le rappeler....

Je suis désolée que cette catastrophe ait touché des gens de ta famille, même lointaine. C'est vrai que pour nous qui sommes loin, cela nous peine, mais comme si ça arrivait dans un autre monde....

Nous regardons ces images à la télé, mais de manière passive en se disant "encore un séisme, les pauvres" et puis voilà, on passe à la météo....

Nous sommes sans aucun doute un peuple trop gâté, inconscient de la chance qu'il a.

Merci de nous avoir rappelé que d'autres souffrent

J'aimerai en connaître plus sur l'histoire de cet exil, à l'occasion, pourquoi ne pas nous poster des renseignements?

Merci et courage

TROIS ANS APRÈS LE SÉISME DE BOUMERDÈS *L'heure des bilans



TROIS ANS APRÈS LE SÉISME DE BOUMERDÈS
L'heure des bilans
" target="_blank" rel="nofollow">[lien]20 mai 2006 - Page : 6 http://www.lexpressiondz.com/T20060520/ZA4-5.htm


La ville renaît de ses cendres, mais à quel prix....


Si le bilan présenté par le wali de Boumerdès, Ali Bedrissi, il y a quelques jours, est globalement positif, c'est parce que beaucoup d'hommes, et de femmes aussi, y ont contribué, dès les premières heures, le soir du 21 mai 2003. Si aussi certaines chevilles ouvrières de l'après- séisme sont toujours en poste, beaucoup ont disparu, se sont effacées ; ou sont réduites à des rôles de moindre importance. Au lendemain du tremblement de terre, les enjeux étaient aussi divers que terribles: politiques, sécuritaires, sociaux et économiques. Nous étions à la veille d'une importante consultation électorale ( les présidentielles d'avril 2004 ), et tous, pour une raison ou une autre, voulaient relever le défi de reconstruire la ville, et vite.
Pendant que les premiers secours arrivaient, nous avons assisté à une prolifération des actes de terrorisme et d'insécurité, et il fallait, et vite, parer à ces failles. Le relogement des citoyens dans des tentes puis leur relogement dans des chalets avaient généré crises, tensions et émeutes. Boumerdès vivait réellement une situation d'exception.
Des responsables ont «sauté», d'autres ont connu des fortunes diverses, l'APC a connu dissension sur dissension, mettant parfois en péril les intérêts de la commune, mais il était dit que le président Bouteflika réussirait son pari: celui de reloger les gens dans des chalets avant le premier hiver, puis de les reloger en dur aussitôt après. Et c'est bel et bien pour cette raison que le wali Bedrissi a été maintenu en poste afin de mener ses chantiers à leur terme.

Un énorme effort de reconstruction

Celui-ci dévoilera, il y a quatre jours, lors d´un point de presse organisé sur la gestion de ces opérations à fin 2006 que «l´Etat a débloqué un montant de 75 milliards de dinars pour la gestion de toutes les opérations post-séisme de mai 2003». «L'ampleur de la prise en charge des problèmes, la rapidité de l'action et l'engagement de l'Etat vis-à-vis des sinistrés, ont fait que le défi a été relevé et les citoyens sont confiants et rassurés», a-t-il ajouté.
Le chef de l'exécutif de wilaya avait donné en outre le détail des chiffres correspondant au nombre de logements détruits, les aides accordées aux sinistrés, le relogement dans les chalets, dans un premier temps, puis dans les habitations construites en dur ainsi que la reconstruction des logements individuels.
«Un fichier informatique a été mis en place depuis une année pour recenser tous les sinistrés du séisme, éviter le double paiement des aides aux sinistrés et permettre un contrôle efficace dans la gestion des chalets, des logements et des aides de l'Etat aux sinistrés», et a précisé que sur les 99 421 dossiers d'aides traités «seuls 3% des dossiers, soit 6 396, comportent des irrégularités dont 2 985 bénéficiaires doivent rendre les aides octroyées». «Malgré les chiffres importants de l'aide, la situation est maîtrisée grâce à la procédure suivie et à l'institution de plusieurs contrôles» mettant en relief que l'Algérie a réalisé en un temps record des prouesses en matière de relogement, d'aides diverses et de reconstruction.
Dans le chapitre «irrégularités», le wali est revenu sur la méthode de recensement par informatique qui, selon lui, dévoilera les irrégularités: «Sur les 15.467 familles recensées pour avoir bénéficié d'un chalet, 195 d'entre elles seulement occupent plus d'un».
Arrêtés au 30 avril dernier, les chiffres donnés par le wali ont démontré, selon les responsables de la wilaya, une réelle volonté de l'Etat dans le relogement des sinistrés. Sur les 84.377 logements ou bâtisses endommagés 80.379 ont été réhabilités soit un taux de 95% et, à fin juin 2006, le nombre des familles relogées avoisinera les 4500 sur un ensemble global de 8000 familles, alors que d´ici à fin 2006, 7000 familles seront relogées, a promis Bedrissi, les 1000 restantes le seront le premier semestre 2007 et concerneront des cas précis, concluant que la gestion des chalets à restituer reviendra à l'Opgi.
Le vice-président de l'APC de Boumerdès, Mohand Sarni, qui avait accompagné toutes les étapes de la reconstruction de la ville, depuis les premières tentes remises jusqu'aux récents relogés, dresse ce bilan: «Objectivement, et en gros, le bilan est positif. On n'a pas l'habitude de gérer des situations extrêmes (séisme). On a géré à notre manière, dans la précipitation, certes, parce qu'il y avait urgence, mais il faut que l'effort de reconstruction et des corrections continue. Il serait puérile de penser que tout est fait». Plus explicite, Sarni dénoue ses idées: «C'est parce que les tensions ont disparu que certaines choses se sont pourries peu à peu. Il y a eu des divergences qui ont mené à des retards considérables, et dans certains cas, à une situation de pourrissement. Nous aurons prochainement à reloger en dur 230 familles. Nous attendons le jour J pour cela, et il y a à craindre un pic de tension sur ce sujet. Par ailleurs, il faut passer d'une situation de pourrissement à une situation d'assainissement total. Je parle en ayant en vue l'APC de Boumerdès et ses dissensions internes.»Côté cour...«J'invite les membres de l'APC à s'unir pour assainir, car la situation actuelle l'exige. Il faut tout revoir, tout remettre en cause. Il se peut qu'on ait fait des fautes dans la précipitation, mais le temps est venu de revoir tous les dossiers. Il y a aujourd'hui des décisions d'attribution de chalets falsifiées, de faux PV de CTC, des indus occupants de chalets et qui se préparent à l'acquisition de logements. il faut aller au four. Les bonnes décisions, c'est bien, ça fait plaisir de les prendre, mais dans une gestion, il y a aussi les mauvaises, celles qui ne plaisent pas, mais qui sont nécessaires, car justes et obligatoires, celles-là, personne ne veut les prendre. Le trafic des décisions existe, les fausses décisions faites au scanner, plus vraies que nature, existent aussi.
Et c'est pour cela que je dis encore qu'il faut, et vite, aller au charbon. Je suis prêt à assainir ce dossier très sensible, et en un mois, je pourrais récupérer l'équivalent de 700 chalets lesquels seront octroyés pour les cas sociaux. Avec l'aide de la justice, ce challenge est possible, il requiert un travail de proximité, a refait avec les comités de quartier. J'ai tous les dossiers, toutes les donnes, et on peut avancer cite là-dessus.»
«Monsieur Tentes» semble aigri par l'incurie qui a régné à tous les niveaux. Tout comme Monsieur..., élu lui aussi à l'APC de Boumerdès, et qui veut parler sous couvert de l'anonymat «non parce que je manque d'audace, mais par respect à ceux qui doivent parler en priorité avant moi et que je me dois de respecter». Celui-là n'y va pas par trente-six chemins et résume la situation de mai 2003-mai 2006 en trois mots: «Premièrement, et il faut le dire, l'Etat a tout mis en oeuvre pour gérer le séisme. Mais tout simplement, ces moyens n'ont pas été utilisés convenablement.
Deuxièmement, je dirais que les élus n'ont pas géré, mais c'est l'administration qui a pris en main la gestion de cette situation de crise. Troisièmement, il y a un fait sur lequel je voudrais beaucoup insister: ceux qui ont beaucoup travaillé et géré pendant les heures noires de la crise n'ont plus droit de cité aujourd'hui».
Voilà les trois points sur lesquels il a tenu à insister, mais il tient aussi à faire une projection dans l'avenir: Boumerdès a consommé pratiquement son foncier, si bien que les projets actuels de construction seront construits à Corso ou ailleurs. Dans quelques années, nos enfants se déplaceront à El Kerma, à Seghiret pour suivre leurs études primaires: il n'y aura pas un nouveau site de construction d'école ici avant longtemps.
Sur 2400 chalets que j'ai ici à Boumerdès, environ 1000 seront relogés d'ici à la fin de l'année en cours. Ainsi, il y aura encore 1400 chalets en l'état. Est-ce que je vais faire de Boumerdès une ville de chalets? Sachant bien évidemment que je ne peux même pas reloger immédiatement tous les classés «rouge»...
Les enfants de la ville, vénérables pères de famille, aigris ou désabusés par la tournure des choses depuis trois ans, pointent du doigt un problème tout autre: l'opportunisme des nouveaux parvenus, des Rastignac de la région: «Le tremblement de terre a fait l'effet d'appauvrir les riches et d'enrichir les opportunistes. Nous assistons à l'émergence de nouveaux riches, de nouveaux monstres, qui ont fait main basse sur les marchés par connivence ou par complaisance avec ceux qui ont pouvoir de donner les marchés. C'est ainsi que de simples employés d'administration, des entrepreneurs anonymes et sans aptitudes ont constitué des richesses énormes en sautant sur les occasions, en usant de pots-de-vin et autres subterfuges classiques».
Ces gens-là donnent des exemples concrets, des noms, ils citent l'un après l'autre les cas de ceux qui, sous couvert de coopérative immobilière, ont racheté à bas prix et détourné le lit d'oued pour tracer des carrés de maisons jamais entamées, de ceux qui achètent à 17 ou 20 millions des terrains avançant la construction d'un commerce d'utilité publique, mais qu'ils revendent à 1,2 milliard deux mois plus tard...
Mais tout cela appartient à une autre histoire, à une autre enquête. Pour l'heure, le bilan de la reconstruction de la ville reste positif. On se rapproche de la fin de tous les chantiers engagés. Mais il est des fins difficiles, très difficiles...




Fayçal OUKACI



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Une secousse tellurique de 3,6 sur l?échelle de Richter
Séisme dans la baie d?Alger
Source : Liberté
Selon le CRAAG, l?épicentre du seisme se situe en pleine mer dans la baie, à 4 kilomètres à l?est de la capitale. La secousse na fait ni dégat, ni blessés.
SECOUSSE DE 3,6 SUR L?ÉCHELLE DE RICHTER
La panique s?empare des Algérois
23 juillet 2006 - Page : 24


Des citoyens de tout âge se sont précipités hors des maisons et des lieux de travail pour sauver leur peau.


Une panique générale s?est emparée des populations de l?Algérois, suite à la secousse ressentie hier à 14h22 dans la capitale et sa périphérie. La secousse d?une magnitude de 3,6 sur l?échelle de Richter, selon le responsable du laboratoire de sismologie au Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique), M.Hamadache, que nous avons contacté immédiatement, a été localisée en pleine mer, à 4km à l?est d?Alger.
En effet, des citoyens de tout âge se sont précipités hors des maisons et des lieux de travail pour sauver leur peau d?une éventuelle catastrophe. Dans l?affolement, un citoyen s?est jeté du balcon de son domicile situé au premier étage d?un immeuble à Kouba.
Evacué sur le champ par les éléments de la Protection civile, le malheureux s?en est sorti avec plusieurs fractures dans différentes parties du corps. Un désordre total a régné dans les escaliers des bâtiments et les longs couloirs des administrations, où les bousculades ont produit leur lot de désagréments. Les catastrophes qui ont frappé le pays ont montré, à maintes reprises, la forte solidarité qui liait les Algériens. Toutefois, le désordre et la désorganisation sont aussi caractéristiques de ces situations. La récurrence des séismes et des incidents sismiques ont développé auprès des Algériens, en particulier les habitants du Centre, des comportements de la nature de «sauve qui peut». Le 22 mars dernier, la région de Kherrata (45km à l?est de Béjaïa), a vacillé suite à une secousse tellurique d?une intensité de 5,8 sur l?échelle de Richter. Le bilan a été de 4 morts et 68 blessés. Le 21 mai 2003, un séisme d?une magnitude de 6,8 frappe Boumerdès et toute la région du Centre.
Le cataclysme a provoqué 2278 morts. Beni Ourtilane de son côté, a été frappé le 10 novembre 2000 par un séisme de 5,5 qui a fait 2 morts. La liste des catastrophes induites par des tremblements de terre en Algérie est encore très longue car le pays est situé sur une zone qui connaît une activité sismique, des plus denses. Depuis 1365, la date du séisme qui a provoqué une destruction totale de la ville d?Alger, le territoire national a été secoué plus de 21 fois par des séismes destructeurs. La prise en compte de cette réalité dans l?éducation et la formation de l?algérien est un impératif. Et ce, afin que la panique ne fasse pas plus de victimes que la catastrophe elle-même.



Farouk DJOUADI
elwatan le 23juillet2006
Séisme de 3,6 ressenti à 14h22 à Alger
Grosse frayeur sans dommage
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=47265
Séisme de 3,6 ressenti à 14h22 à Alger
Grosse frayeur sans dommage
Les habitants d?Alger ont été secoués hier par un séisme d?une magnitude de 3,6 sur l?échelle de Richter. Plus de peur que de mal, diront les uns.

L?horloge indiquait 14h22 quand une impressionnante « détonation » fut entendue. « Une bombe », se prononce un collègue. « C?est l?explosion d?un bâton de dynamite dans le tunnel du métro », renchérit un autre. Les rumeurs les plus folles circulaient dans les couloirs de la maison de la presse Tahar Djaout. Des habitants du quartier vulnérable de Belcourt, au tissu urbain vétuste, se sont précipités vers l?extérieur. Les taxiphones sont pris d?assaut par des hommes, des femmes et des filles terrifiés, voulant s?enquérir de la situation des parents et proches en l?absence du réseau de téléphonie mobile, en dérangement des suites de la secousse. Les Belcourtois ne sont pas les seuls puisque même à Saïd Hamdine, Bir Mourad Raïs, Bouzaréah, Hydra et presque partout ailleurs, selon des échos qui nous sont parvenus, hommes, femmes et enfants ont préféré quitter leurs maisons et élire domicile sur les grands espaces, parkings ou dans les jardins publics. La peur d?un certain 21 mai 2003, lorsqu?un séisme a ébranlé Boumerdès et une partie de la capitale, faisant 2300 morts et plus de 10 000 blessés, est encore présente dans les esprits. Lors de notre tournée dans les rues d?Alger, quelques familles, qui ont quitté précipitamment leurs demeures, sont retournées chez elles quelque temps après. Sur les balustrades du front de mer du Kettani, à proximité de la DGSN, des couples, des familles et des personnes en solo contemplaient le bleu de la mer et le va-et-vient des navires comme si de rien n?était. Pas le moindre mouvement de panique ni des enfants en pleurs, avons-nous constaté. Idem pour le front de mer de Bordj El Kiffan, à l?est d?Alger, où des familles goûtaient aux délices des glaces alors que des centaines de baigneurs étaient allongés sur le sable fin de cette plage. Le préposé au parking sur ce front de mer que nous avons interrogé a indiqué que des locataires d?un hôtel d?à-côté ainsi que des habitants d?une villa coloniale ont abandonné leurs demeures avant de les regagner quelque temps après. Au niveau de la principale place ou bien des quartiers de cette commune, aucun mouvement de panique n?a été enregistré. Il y avait plus de peur que de mal. Fort heureusement d?ailleurs.
Nadir Kerri

Secousse tellurique de 3,6 degrés hier à Alger
Plus de peur que de mal
l Une secousse tellurique de magnitude 3,6 sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie hier à Alger et ses environs vers 14h22. Selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) contacté par téléphone, l?épicentre de cette réplique a été localisé à 4 km à l'est d'Alger en pleine mer (la baie d?Alger).
D?après les services de la Protection civile, cette secousse n?a pas occassioné de dégâts matériels ou humains. Ils précisent à cet effet qu?il y a eu plus de peur que de mal.
L'Algérie, pour rappel, se trouve dans une zone sismiquement active, en raison des heurts entre la plaque eurasiatique et celle d'Afrique. Il est à rappeler qu?un puissant séisme d'une magnitude de 6,8 degrés a causé plus de 2 300 morts et quelque 11 000 blessés, sans compter une perte matérielle d'environ 5 milliards de dollars. Il convient aussi de rappeler que les secousses telluriques à Alger ne sont pas quelque chose de nouveau car chaque année elles reviennent notamment au niveau de la capitale à chaque début de saison estivale où la chaleur bat son plein. On citera par ailleurs celle du 21 décembre 2004 qui a frappé le nord-ouest de la région de Boumerdès avec une magnitude de 3,9 sur l?échelle de Richter, ainsi que celle du 18 janvier 2005.

Ziyad D http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=24909&ed=MTI1OA==



Il était un peu plus de 14h hier. Alger, qui travaille, se vide d?un seul coup. Bureaux, cafés et immeubles sont désertés. La panique, qui s?est emparée de la population, a été accentuée par l?incompréhension d?une déflagration entendue sur un rayon de plusieurs kilomètres.
Passé ce moment qui a vu la perturbation des communications, les services du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) informent qu?il s?agit d?un séisme d?une magnitude de 3,6 sur l?échelle de Richter. L?épicentre de la secousse a été localisé à 4 km à l?est d?Alger en pleine mer. C?est dans la baie d?Alger qu?il a été localisé, selon un responsable au niveau du Craag.
La secousse pouvait être ressentie, selon lui, sur un rayon de 30 à 40 km. Pourtant, certaines personnes dans la périphérie immédiate d?Alger ont affirmé n?avoir rien ressenti, ni entendu. En revanche, les personnes contactées du côté ouest d?Alger ont affirmé avoir entendu la déflagration et senti la brève secousse. Aucun dégât n?a été enregistré, y compris au port d?Alger, en raison, précise-t-on, de la faible intensité de la secousse.
Par ailleurs, la grande détonation entendue et qui a fait penser à plus d?un à une bombe a été suivie par une vibration ressentie comme une force verticale ne faisant ainsi pas penser à un séisme qui, habituellement, provoque une vibration horizontale.
Notre interlocuteur au niveau du Craag précisera à ce sujet qu?il y a plusieurs ondes et que la population a ressenti la seconde onde. Plusieurs paramètres entrent en compte pour expliquer cette perception de la secousse. La position de la personne, la distance du point du choc? entre autres font qu?elle n?est pas ressentie de la même manière à différents endroits. Ce qui en clair veut dire qu?il n?y a pas eu de vibration verticale. Par contre, précisera notre source, il y a différentes vibrations dans chaque secousse.
Interrogé sur l?éventualité de répliques après cette première secousse, le responsable du Craag a indiqué qu?il est possible qu?il y en ait plusieurs, mais vu la faible magnitude de la première secousse, les répliques seront d?une magnitude nettement plus faible. Il se peut qu?elles ne soient même pas ressenties.
Même si les environs d?Alger, Tipasa et Boumerdès ont été des épicentres de séismes violents, la capitale n?a pas historiquement, depuis de très longues années, connu ce phénomène. En effet, a-t-on appris, la dernière fois que l?épicentre d?un séisme a été localisé dans la baie d?Alger remonte à 1870.
Par ailleurs, malgré la situation de l?Algérie dans l?axe de la grande faille qui va jusqu?en Asie, on exclut tout lien entre la secousse d?hier et le tremblement de terre qui a eu lieu en Iran, autre pays de la faille, la semaine dernière.

Djilali B.

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