habitations du domaine Branci er du domaine Chabou, à Rouiba

El Watan
Domaine Mohamed Brouci à Rouïba : Des habitations touchées par le dernier séisme

Edition du 21 février 2010
 Mohamed Branci à Rouïba : 
Des habitations touchées par le dernier séisme

Plusieurs habitations risquent de s’écrouler sur leurs occupants dans l’indifférence des pouvoirs publics.



Plusieurs habitations situées au domaine Branci dans la commune de Rouïba risquent de s’effondrer sur leurs occupants, si rien n’est entrepris pour reloger ces familles. En plus du risque de se voir ensevelis sous les décombres de leurs habitations incertaines, les résidants vivent dans la précarité la plus avilissante. Cette situation a été accentuée par la dernière secousse tellurique qui avait pour épicentre la ville de Réghaïa située à quelques encablures de ce domaine agricole, qui se trouve juste à la sortie de la ville de Rouïba.

Déjà fragilisées par le séisme de mai 2003, ces habitations construites durant la période coloniale ont été sérieusement endommagées par le dernier tremblement de terre de faible magnitude. Les murs sont lézardés et les fissures ne sont désormais plus ce qu’elles étaient dans un passé récent : elles sont devenues maintenant de véritables entailles faisant apparaître les moindres détails à l’intérieur des maisons. Certains domiciles ont perdu des pans entiers de leurs structures, les occupants, en l’absence d’une aide de la part des autorités locales, ont eu recours aux solutions de fortune pour préserver un tant soit peu leur intimité. « Après l’effondrement du mur de la chambre, j’ai dû recouvrir le vide laissé avec une bâche Â», nous confie un habitant dont la maison se trouve très endommagée.

Les huit résidants du houch sont par ailleurs outrés par la réaction des autorités locales qui, « n’ont même pas daigné faire le déplacement pour s’enquérir de notre situation. Pis encore, le wali délégué a refusé carrément de nous recevoir Â», assure un autre habitant.

Ces résidants oubliés par les pouvoirs publics nous ont expliqué que leurs dossiers de postulants au logement social sont systématiquement rejetés. « Dès que les responsables ont entre leurs mains un dossier de l’un des habitants du houch, ils le recalent systématiquement sous prétexte qu’il s’agit, dans ce cas de figure, d’une situation spéciale Â», soutiennent des résidants. « Nous avons déposé des dossiers qui datent de plusieurs années, mais ils n’ont jamais été pris en considération, à l’instar des autres demandeurs de logements sociaux qui ont vu leurs demandes satisfaites. Nous nous posons des questions sur les raisons réelles de cette exclusion Â», s’inquiète un habitant, avant d’ajouter : « Nous avons le droit de connaître les raisons et les motifs de cette exclusion. Â»

Le président de l’APC de Rouiba, M Lakrouz, affirme quant à lui : « Nous sommes disposés à étudier le cas de ces familles, d’ailleurs nous allons effectuer avec les responsables de la wilaya déléguée une sortie pour nous enquérir de leur situation. Â»



Par K. Saci

Edition du 14 février 2010

Domaine Chabou à Rouiba : Une dizaine de maisons touchées par le séisme

Le séisme de faible magnitude qui a touché la zone d’Alger la semaine dernière a provoqué des dégâts sur quelques habitations déjà vétustes.



Dans le domaine Chabou, à Rouiba, une dizaine de familles ont vu leur habitation, déjà fragilisée par le tremblement de terre de mai 2003, se lézarder devant la légère secousse. Les murs de ces habitations de style colonial ont subi des « dégradations majeures Â», les fissures ne sont plus ce qu’elles étaient avant le séisme, elles sont devenues maintenant de véritables entailles faisant apparaître, tels des entrebâillements, les moindres détails à l’intérieur des maisons. La maison de Charfaoui Khaled a perdu sous l’effet de la secousse tout un mur, laissant la famille composée de dix membres livrée au froid.

« Aucun des responsables locaux n’a daigné faire le déplacement pour s’enquérir de la situation après le séisme Â», se lamente M. Charfaoui. Et de poursuivre : « Depuis le tremblement de terre, nous sommes livrés à nous-mêmes. Nous n’avons fait l’objet d’aucune aide. Â» Le siège de la wilaya déléguée de Rouiba, qui se trouve à 500 mètres à peine de ce domaine agricole, n’a pas pour autant incité les responsables à faire le déplacement, ou tout au moins envoyer des représentants de l’administration pour rassurer les habitants et les soutenir dans leur désarroi.



Par S. K.



21/02/2010
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