J'ai vécu les deux séismes d'El-Asnam
Midipress: «Et si un autre séisme se produisait ?»Par : «
par Joshua
J'ai vécu les deux séismes d'El-Asnam, en 1954 et en 1980. Je connais
donc l'ampleur de la catastrophe. Et si un autre séisme se produisait ?»,
s'interroge aâmi Merzoug, un octogénaire qui habite hay Lala-Aouda.A.H.
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Séisme d'El-Asnam...30 ans déjà - Sans correctif, les mêmes causes ...
Algérie - 10 octobre 1980 - 10 octobre 2010 Il ya 30 ans, le séisme
d'El-Asnam10 octobre 1980. Ce vendredi restera longtemps inscrit dans la
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La porte qui vous sauvera en cas de séisme | Et-demain.com
par Matthieu
On n'arrête pas le progrès, même en matière de porte. En témoigne
cette porte créée par Younghwa Lee, une étudiante de l'université
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La région nord de l'Algérie est constamment exposée aux ...
par admin
Selon la cartographie que le CRAAG est en train d'élaborer, l'ensemble des
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Algérie - 10 octobre 1980 - 10 octobre 2010 Il y a 30 ans, le séisme d’El-Asnam
10 octobre 1980. Ce vendredi
10 octobre 1980. Ce vendredi restera longtemps inscrit dans la mémoire des Asnamis en souvenir de ce terrible tremblement de terre qui avait ébranlé toute la région de la plaine du Cheliff.
La ville d’El-Asnam a connu deux tremblements de terre majeurs, le premier le 9 septembre 1954, bilan 1 340 morts et 5 000 blessés, et le second le 10 octobre 1980 qui a détruit la ville à 80%. Suite à ce dernier tremblement de terre, la ville reprend le nom de Chlef.
Ce récit fait à partir de quelques témoignages de l’époque, rappelle l’ampleur de la catastrophe du séisme meurtrier de 1980
: Il était 13 h 27 quand une large couche grisâtre, anormale et effrayante qui ne ressemblait pas à un nuage couvrit subitement le ciel de toute la région d’El-Asnam, Chlef aujourd’hui. Un vent violent inhabituel et momentané se leva et on entendit ensuite comme un grand bruit de tonnerre qui a fait vibrer toute la région. C’est alors que chacun réalisa que pour El-Asnam c’était la plus grande catastrophe du siècle. C’était le 10 octobre 1980. Ce tremblement de terre, d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter, était extrêmement violent et a ravagé la totalité de la région qui comptait alors plus de 150 000 âmes. Le bilan de cette catastrophe fut terrible et lourd : plus de 3 000 victimes, des habitations et des locaux administratifs et commerciaux en ruine, des immeubles effondrés, des cadavres sous les décombres, des milliers de personnes disparues et beaucoup d’autres sans-abri. La tragédie a frappé fort, le séisme était ravageur. De nombreuses familles comptent leurs morts. Et tout ce qui, des années durant, avait été bâti et édifié a été entièrement détruit en un instant. Des familles entières sans abri passèrent des nuits au froid cruel et aux intempéries inpréfabriquéportables et difficiles livrées à une terrible angoisse. Des enfants, des femmes et des personnes âgées étaient exposées à diverses maladies et épidémies. Les moments qui suivirent cette catastrophe furent encore pénibles, ardus, invivables et difficiles à supporter.
El-Asnam, cette charmante petite ville, connaît un sort sombre, noir de souffrance et de deuil, de jour comme de nuit. Personne n’oubliera cependant la formidable entraide nationale et même internationale qui s’en est suivie et qui restera éternellement gravée dans les mémoires. En effet, l’assistance arrivait de partout pour panser les plaies, soulager les douleurs, apporter du réconfort et donner aux populations malheureuses et éprouvées un peu de cette chaleur humaine ô combien indispensable dans pareils moments. Des opérations massives de secours ont été montées pour dégager des décombres les survivants ensevelis et donner éventuellement aux morts une sépulture digne. Après avoir perdu leurs chers parents, leurs proches et la trace même de leurs domiciles carrément rayés de la carte, des enfants, même en bas âge, ont été recueillis en nombre dans des hôpitaux mobiles installés à travers plusieurs sites de la wilaya, déclarée sinistrée par les pouvoirs publics de l’époque. Au fur et à mesure, des camps de toile ont été installés pour les sans-abri dont le nombre était très important, ce qui rendait difficile, voire compliquée et délicate la mission des responsables alors chargés de redresser la situation.
Un plan d’urgence de 1 400 milliards de centimes
L’évolution de Chlef est marquée par une urbanisation formée d’une succession de plans d’urgence entrepris lors de séismes successifs. Au lendemain de cette catastrophe naturelle, l’Etat a dégagé d’importants moyens financiers pour les premières opérations de secours qui ont permis, quelques mois plus tard, de normaliser les conditions matérielles, psychologiques, sociales des personnes sinistrées. Hélas, lorsque la reconstruction d’El-Asnam-ville a été confiée aux autorités locales, rien ou presque rien n’a été fait dans ce sens. Dès le 10 octobre 1980, le président de la République déclarait devant le monde que la ville d’El-Asnam revivrait et serait reconstruite, annonçant ainsi le plan national d’urgence destiné à liquider les séquelles et les stigmates du séisme et à réhabiliter toute la zone sinistrée. Environ 1 400 milliards de centimes ont été dégagés pour la réalisation de ces opérations. En somme, et schématiquement, le plan d’intervention pour la reconstruction de toute la région s’est développé en trois grandes phases.La première, qui s’étend du 10 octobre 1980 à la fin janvier 1982, a consisté en l’organisation des services, l’évacuation des blessés, l’installation d’une couverture sanitaire ainsi que le recensement et la prise en charge des 20 042 sinistrés vivant sous les tentes. La deuxième phase, qui a démarré dès la fin janvier 1982, s’est articulée autour de quatre priorités. La première rassemble 21 000 logements ruraux et plus de 20 042 logements préfabriqués urbains, 1 706 classes d’enseignement primaire, 132 cantines scolaires, 41 CEM, 1 024 logements d’accompagnement, 8 lycées, 8 hôpitaux, 47 centres de santé, 18 polycliniques, 3 écoles paramédicales et 9 grandes surfaces commerciales. La deuxième priorité rassemble 74 logements de fonction des P et T, 18 Cfpa, 1 600 magasins de petit commerce de détail, 2 salles de cinéma polyvalentes, 1 unité principale de la Protection civile, 13 postes avancés de la Protection civile et 6 grandes surfaces de stockage. La troisième rassemble un Cfpa à Chlef et un autre à El-Attaf, un Cosp, 5 technicums, un Creps, un lycée, 32 logements d’accompagnement à Ténès et 300 autres à Chlef, un lycée à Miliana et un hôtel de 60 chambres à Chlef. Et, enfin, la quatrième priorité porte sur 22 bureaux de poste avec logements de fonction, 14 agences postales avec logements, 101 classes d’enseignement primaire, 134 logements d’accompagnement, un centre régional de diffusion et de documentation pédagogique généralisée, 12 CEM, 216 logements d’accompagnement, 11 maisons de jeunes, 4 polycliniques urbaines, une brigade de douane à Ténès et 5 centres de santé avec une maternité rurale.
Toujours le préfabriqué ! Malédiction n La ville a connu en 1954 et en 1980 deux tremblements de terre qui ont fait un grand nombre de victimes. A cause de l'association du nom d'El-Asnam avec ces terribles séismes, le nom de la ville fut officiellement modifié pour devenir Chlef en 1981.
Après le séisme qui a frappé la ville en 1984, les autorités ont décidé de changer le nom d’El-Asnam et de le remplacer par Chlef. Ce qui, à l’époque déjà , n’était pas du goût de la majorité des Asnamis.
Aujourd’hui, ils souhaitent que leur ville retrouve son nom initial. Selon de nombreux citoyens qui contestent toujours cette appellation, le nom de Chlef n’a pas, pour autant, «porté bonheur à la population de la région» et «le changement de nom n’arrêtera jamais les catastrophes naturelles». Dans le monde entier, «les villes touchées par des tremblements de terre, les inondations ou autres désastres ont gardé leur appellation initiale, à l’exception d’El-Asnam». Quant au programme de reconstruction de la ville de Chlef, qui a débuté en 1985 dans le cadre d’un plan d’urgence, il n’a été ni clair ni mis en évidence. A ce jour, il n’a pas encore été achevé. Pourtant, il était prévu que durant cette phase toute la ville soit reconstruite en dur et suivant les normes parasismiques internationales. Les habitations en préfabriqué, installées il y a 30 ans, ne répondent plus au minimum de confort et connaissent aujourd’hui de sérieuses dégradations à tous les niveaux, à l’origine de maladies qui affectent leurs occupants. Aujourd’hui, après des années de souffrance et de misère, les autorités ont enfin décidé de l’éradication de ce genre de constructions. Mais de quelle manière ? La démolition du préfabriqué des infrastructures publiques, établissements scolaires, de formation, sanitaires et autres administrations, sera entièrement prise en charge par l’Etat. Quant aux chalets ou baraques, les solutions quant à leur éradication n’ont pas encore été trouvées. Les pouvoirs publics avec, à leur tête, le président de la République, lors des visites effectuées à Chlef, ont, en effet, réagi pour une éradication définitive de ces baraques. Malheureusement, l’aide financière, estimée à 700 000 DA, qui a été alors accordée, à titre de prêt, à chacun des occupants de ces «logements» afin de procéder au remplacement du préfabriqué en question par de nouvelles constructions en dur, n’a pas été du goût des sinistrés dont la majorité a totalement rejeté cette formule. «Sur les 18 000 familles recensées par l’administration compétente comme étant sinistrées occupant toujours des logements en préfabriqué, moins de 3 000 ont donné leur accord pour ladite proposition. Et si cette aide financière est totalement rejetée par la majorité absolue des familles concernées qui demandent plus, c’est parce qu’elle est jugée très insuffisante en comparaison avec les prix excessivement élevés des matériaux de construction. En attendant de trouver d’autres solutions à ce phénomène, chacune des deux parties campe sur ses positions»,annonce-t-on auprès de plusieurs services administratifs.
Les dégâts par les chiffres
Le taux de destruction des édifices et des constructions était de 71% à Chlef, 19% à El-Abadia, 16% à Oued-Fodda, 2% à Sendjas, à El-Karimia, à Boukadir, à Zeboudja, à Aïn-Defla et 1% à Ouled Ben Abdelkader. Le nombre d’édifices détruits était de 212 publics alors entièrement ravagés et 785 partiellement endommagés, 29 747 logements totalement détruits contre 24 609 partiellement touchés, 196 locaux commerciaux à moitié démolis. Quant aux réseaux de communication endommagés, la catastrophe a éventré deux routes nationales qui ont été carrément déplacées de leur topographie. Il s’agit des RN4 et 19. Sans compter les ponts de Oued Cheliff, de Oued Chorfa et de Oued Boukali qui ont été littéralement arrachés de leurs socles.
« Un autre séisme se produira»
Contrairement à certains préfabriqués qui connaissent de sérieuses détériorations à différents niveaux, d’autres sont toujours habitables, bien entretenus et même aménagés par leurs propriétaires qui trouvent que ce genre de logements est parfaitement convenable pour une zone à forte sismicité comme la région de Chlef. «En aucun cas, je ne changerai mon chalet contre une construction en dur. Une baraque ou un chalet, c’est fragile ! Ce sont des constructions qui peuvent être endommagées au fil des années. Mais avec un entretien permanent et un suivi régulier, ça peut tenir longtemps. Il faut juste en prendre soin et réparer les dégradations en temps opportun. En tout cas, un logement en préfabriqué vaut mieux qu’une bâtisse qui me tombe sur la tête en cas de tremblement de terre. J’ai vécu les deux séismes d’El-Asnam, en 1954 et en 1980. Je connais donc l’ampleur de la catastrophe. Et si un autre séisme se produisait ?», s’interroge aâmi Merzoug, un octogénaire qui habite hay Lala-Aouda.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres Des actes de vandalisme et d’agressions physiques ont fait suite au séisme d’El-Asnam. Vols, cambriolages, viols, violations multiples et en tous genres ont été commis par des bandes de malfrats venues des différentes régions du pays et qui se faisaient passer pour des secouristes. Ces actes odieux ont provoqué une onde de choc parmi la population sinistrée. S’infiltrant parmi les honnêtes et courageux sauveteurs, ils ont trouvé le moyen de faire fortune grâce aux bijoux qu’ils ont carrément arrachés du cou et des mains des femmes mourantes et des cadavres, et ce, en pénétrant dans des demeures en ruine. Le bilan des services de sécurité de l’époque avait permis d’établir une longue liste d’individus qui se prétendaient honnêtes et dignes de confiance et qui ont été surpris en flagrant délit de vol...
Aujourd’hui, encore, l’opinion publique continue à condamner ceux, connus de tous, qui se sont embourgeoisés grâce à leurs actes ignominieux qu’ils ont perpétrés il y a exactement 30 ans ! Sans aucune gêne, combien sont-ils à vivre du sang des malheureuses victimes de cette date mémorable du 10 octobre 1980 ?
Source Infosoir A. Hakim
Le Pèlerin
Midipress: «Et si un autre séisme se produisait ?»Par : «
par Joshua
J'ai vécu les deux séismes d'El-Asnam, en 1954 et en 1980. Je connais
donc l'ampleur de la catastrophe. Et si un autre séisme se produisait ?»,
s'interroge aâmi Merzoug, un octogénaire qui habite hay Lala-Aouda.A.H.
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soumis par Joshua le 11/10/2010
Le dossier du jour Edition du 10/10/2010Contrairement à certains préfabriqués qui connaissent de sérieuses détériorations à différents niveaux, d’autres sont toujours habitables, bien entretenus et même aménagés par leurs propriétaires qui trouvent que ce genre de logements est parfaitement convenable pour une zone à forte sismicité comme la région de Chlef. «En aucun cas, je ne changerai mon chalet contre une construction en dur. Une baraque ou un chalet, c’est fragile ! Ce sont des constructions qui peuvent être endommagées au fil des années. Mais avec un entretien permanent et un suivi régulier, ça peut tenir longtemps. Il faut juste en prendre soin et réparer les dégradations en temps opportun. En tout cas, un logement en préfabriqué vaut mieux qu’une bâtisse qui me tombe sur la tête en cas de tremblement de terre. J’ai vécu les deux séismes d’El-Asnam, en 1954 et en 1980. Je connais donc l’ampleur de la catastrophe. Et si un autre séisme se produisait ?», s’interroge aâmi Merzoug, un octogénaire qui habite hay Lala-Aouda.A.H.
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