Jeudi 12 Décembre 2019

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ANIE : Voici le taux de participation enregistré à 17h00- Canal Algérie 

 

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12 déc. 2019 

 

 

 
 
 

Présidentielle en Algérie : "On ne peut pas laisser plusieurs Algérie s'affronter"

 

l'Essentiel du 64', le 12/12/19

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Mascara : Plusieurs arrestations parmi les activistes du hirak

À Mascara, plusieurs militants du hirak ont été arrêtés, ce jeudi 12 décembre. Au chef-lieu de la wilaya, les activistes du mouvement populaire n’ont pas pu se rassembler à la place Émir Abdelkader, en plein centre-ville de Mascara, pour manifester contre la tenue des élections ...

DÉCEMBRE 12, 2019
 

 

 

 

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(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

 

 

 

 

 

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Cinq candidats briguent le siège de la présidence : Une élection sous tension

L’élection présidentielle prévue aujourd’hui se déroulera dans un contexte très particulier puisque l’échéance est rejetée par beaucoup d’Algériens depuis plusieurs semaines déjà.

Et la contestation s’est accentuée ces derniers jours avec l’approche de l’échéance. Hier encore, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, dont la capitale. Dans l’immigration, des rassemblements sont organisés au niveau des consulats depuis l’entame, samedi dernier, de l’opération de vote de la communauté algérienne à l’étranger.

Une situation plutôt tendue qui fait naître des craintes chez beaucoup d’Algériens par rapport à la journée d’aujourd’hui. D’où tous les appels au calme et au maintien du caractère pacifique des manifestations, lancés par nombre de personnalités et de partis politiques.

Le sentiment de défiance de beaucoup d’Algériens et de la totalité des partis politiques de l’opposition vient du fait que le pouvoir en place a refusé, dès le départ, de faire des concessions par rapport à nombre de revendications, comme pour ce qui est du départ du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, et de son Premier ministre, Nourredine Bedoui – ce dernier nommé d’ailleurs par Abdelaziz Bouteflika juste avant sa démission.

Ceci, alors que certaines formations politiques – celles regroupés principalement au sein du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) – plaident carrément pour un processus constituant. Ainsi, en plus du maintien de ces deux «symboles» de l’ancien système, la manière avec laquelle a été constitué le panel du dialogue, présidé par Karim Younès, et par la suite l’Autorité nationale indépendantes des élections (ANIE), confiée à l’ancien ministre de la Justice Mohamed Chorfi, ainsi que leurs composantes, ont creusé davantage le fossé.

Deux présidentielles déjà annulées

Il est sans rappeler qu’après l’annulation de la présidentielle du 18 avril, qui allait, si ce n’était la mobilisation citoyenne, consacrer le 5e mandat de Bouteflika – ce dernier ayant démissionné le 2 avril après six semaines de manifestations – le pouvoir en place avait tenté d’organiser une première fois une présidentielle dont la date avait été fixé au 4 juillet. Mais cette dernière a été annulée faute de candidat, le Conseil constitutionnel ayant invalidé les dossiers de deux inconnus. Un processus voué à l’échec dès son lancement puisque la «conférence nationale» qu’avait tenté d’organiser Bensalah a été un échec.

Devant mettre en place l’instance des élections, la rencontre, programmée le 22 avril, avait été boudée par la quasi-totalité des partis politiques, y compris ceux de l’ex-alliance présidentielle. Même le chef de l’Etat par intérim avait fait finalement l’impasse. C’est ce qui a fait que le rendez-vous a été tout simplement annulé.

Mais alors que les uns et les autres s’attendaient à la mise en place d’une transition ou d’un processus constituant, chacun selon ses objectifs, d’autant plus que l’intérim de Bensalah devait prendre fin le 9 juillet, le Conseil constitutionnel décidait de proroger son mandat «jusqu’à l’élection d’un président de la République». Finalement, le pouvoir en place n’entend pas faire la moindre concession par rapport aux revendications populaires.

Installation du Panel de Younès et de l’ANIE de Chorfi

Durant le mois d’août, le panel de dialogue et de médiation, dont le coordinateur est Karim Younes, est installé. Les partis de l’opposition refusent de recevoir ses membres. Mais cela ne l’empêche en rien d’établir un rapport dans lequel il adopte la feuille de route du pouvoir en place, mais aussi son calendrier. La remise du rapport s’est faite le 8 septembre, cinq jours après que le chef de l’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, ait «suggéré» la convocation du corps électoral pour le 15 septembre.

C’est ce qui s’est fait. D’où cette date du 12 décembre pour la tenue de la présidentielle. Et c’est ce même jour (15 septembre) que Mohamed Charfi a été «élu» président de l’Autorité nationale indépendante des élections.

Entre-temps, la contestation se poursuit et la mobilisation devient même de plus en plus importante, après la baisse constatée durant l’été. Mais le processus poursuit son court.

Début novembre, l’ANIE valide cinq dossiers de candidature sur 23 déposés. Il s’agit du président du front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, du président de Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, du président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, de l’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et du secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi.

Et au fur et à mesure que l’élection approche, les rassemblements de rejets de l’élection se font de plus en plus nombreux, notamment en marge des meetings organisés par les candidats. En face, les organisations inféodées au pouvoir en place tentent d’organiser des marches «pro-élection» au niveau de certaines villes du pays.

Le 30 novembre dernier, l’UGTA a organisé une manifestation à Alger pour dénoncer la résolution sur l’Algérie adoptée par le Parlement européen, mais aussi soutenir le processus électoral. La marche ne draine pas les grandes foules, comparativement avec celles des mardis et des vendredis, mais elle est largement médiatisée, tout comme bien évidemment les autres rassemblements de soutien à la présidentielle. Ce qui n’empêchera pas le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, d’affirmer, le 6 décembre dernier, que «les manifestants pro-élection sont plus nombreux que ceux qui s’y opposent».

C’est dans ce tumulte politique que se tiendra, aujourd’hui, l’élection présidentielle. Qu’en sera-t-il, alors que beaucoup d’Algériens promettent de sortir manifester en ce jour ? Il est clair que cette présidentielle ne se déroulera pas dans un contexte normal, même si différents officiels affirment le contraire. D’où la multiplication des appels de personnalités et de partis politiques pour le maintien du caractère pacifique du hirak.

La journée d’aujourd’hui sera certainement longue et tendue…

Elections présidentielle à Sidi Bel Abbès

M. Abdelkrim

12 décembre 2019 à 19 h 07 min

Les arrestations se sont poursuivies, ce jeudi 12 décembre 2019, à Sidi Bel Abbès, quelques heures après l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle.

Selon de nombreux témoignages, six personnes ont été interpellés, vers midi, non loin du théâtre régional de Sidi Bel Abbès alors que d’autres ont été sommées par des policiers en civil de s’éloigner de la place du 1e Novembre (ex-Carnot) sous peine d’être embarquées.

Un dispositif policier imposant a été mis en place, tôt dans la matinée, aux alentours de la place ex-Carnot, a-t-on constaté. Le rassemblement prévu dans la matinée par des activistes du hirak n’a pu avoir lieu face au déploiement d’agents en civil, d’éléments de la Brigade d’intervention (BRI) et de la police antiémeute. « Des descentes de police ont même été opérées dans les cafés du centre-ville », indique un jeune militant associatif.

Des activistes du hirak ont été intimidés et sommés de quitter les lieux.» La police a, pour rappel, procédé à des dizaines d’arrestations depuis mardi et opté pour une démarche répressive à l’encontre des manifestants pacifiques à Sidi Bel Abbès.

Ce matin, dans les bureaux de vote, le scrutin s’est déroulé sans aucun incident. L’autorité indépendante des élections (ANIE) a annoncé un taux de participation de 15% à 11h.

Interdiction de manifester et interpellations d’activistes du hirak par des policiers en civil

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Le décor de l’Algérie post-22 février 2019 ne risque pas de changer pas après cette présidentielle contestée. Le mouvement populaire en cours, depuis 10 mois, n’est pas prêt de céder face au passage en force du pouvoir en place.

Les Algériens qui accentuent les manifestations pour faire barrage au scrutin présidentiel d’aujourd’hui, 12 décembre, se montrent déterminés à poursuivre cette révolution pacifique jusqu’à la réalisation de l’idéal rêvé : l’instauration d’une nouvelle Algérie démocratique. Une aspiration qui ne se réalisera pas, selon eux, avec une «mascarade électorale» imposée pour reconstituer un système en faillite qui risque d’entraîner dans son sillage l’Etat et le pays. Dans l’esprit du hirak qui se poursuit malgré la répression, la désinformation et la propagande, le nouveau cap est déjà fixé. C’est le vendredi 13. Ou peut-être le jour même de l’élection.

Les manifestations organisées hier à Alger et dans de nombreuses villes du pays sont déjà un prélude d’un nouveau départ pour cette révolution pacifique. Les milliers de partisans du mouvement populaire veulent déjà faire du jour de l’annonce des résultats de cette joute électorale qui se déroulera à huis clos le début de la disqualification de ce processus imposé contre la volonté populaire. Ils veulent aussi annoncer leur rejet de celui qui sortira des urnes de l’illégitimité. De nombreux appels à poursuivre la lutte sont déjà lancés.

A commencer par le groupe des 19 personnalités et intellectuels qui ont rendu publique, avant-hier, une déclaration adressée aux Algériens. En effet, les signataires, dont Ali Yahia Abdennour, Taleb Ibrahimi, Ali Benmohamed, Abdelaziz Rahabi, Mustapha Bouchachi, Noureddine Benissad, Arezki Ferrad, Hadi Hassani, Nacer Djabi et Abdelghani Badi, invitent «les partisans du hirak à considérer le rendez-vous du 12 décembre comme une étape parmi d’autres qu’il faut traverser avec succès pour préserver leurs pacifisme après cette date».

D’autres appels invitent également les Algériens à sortir massivement ce vendredi pour exprimer le refus de l’élection et de ses résultats. C’est le cas du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) qui, tout en appelant au rejet du scrutin d’aujourd’hui, exhorte aussi le mouvement populaire à rester mobilisé pour déjouer tous les plans du régime en place.

Les Algériens, prédit pour sa part le président du RCD, Mohcine Belabbas, lors de son passage, mardi soir, sur le plateau de Berbère TV, «ne vont pas rentrer chez eux après le 12 décembre». «Les Algériens ont compris que plus on avance dans le temps, plus il faut aller vers d’autres actions de pression sur le pouvoir en place (…) Ils sont en train de dire au pouvoir en place qu’ils ne s’arrêteront pas après ce scrutin. Le peuple algérien est conscient qu’il est nécessaire de tout reconstruire, car on a eu un faux départ dès 1962», souligne-t-il.

En tout cas, la résistance du mouvement citoyen à tous les coups de boutoir du régime, durant 10 mois, confirme qu’il s’inscrit dans la durée. La crise politique ne se règle pas avec un coup de force contre la volonté populaire. 

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12/12/2019
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