Jeudi 18 juin, 169e jour de l'année

L’Union nationale des fonctionnaires du secteur de l’enseignement supérieur, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique, (Snapap), ne compte pas se laisser faire. EIle dénonce la tutelle qui «a bafoué» la circulaire ministérielle des années 1991 et 1998 qui stipule que le quota de logements doit être réparti entre les enseignants, le corps administratif et les œuvres universitaires.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le président de l’Union, M. Rachid Seddiki, a indiqué, hier, lors d’une conférence de presse, que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a jusqu’à la rentrée prochaine pour appliquer cette circulaire. Dans le cas contraire, les fonctionnaires de l’administration de l’enseignement supérieurs menacent d’entamer dès septembre prochain un mouvement de protestation. «Si le ministre de tutelle ne nous donne aucune réponse, nous convoquerons d’ici fin juin le bureau national pour une réunion extraordinaire afin de décider de la démarche à suivre. Nous n’hésiterons pas à user de tous nos droits», a promis M. Seddiki. Ce dernier expliquera que la circulaire ministérielle en question stipule que les logements destinés à ce secteur seront répartis entre les trois corps qui le constituent. Soit 60% pour les enseignants, 20% pour le corps administratif et 20 % pour les œuvres universitaires. Or, la tutelle a décidé d’attribuer l’intégralité du quota aux enseignants. Soit un total de 6 500 logements. «Nous mettons en garde la tutelle quant à cette dérive», a menacé le conférencier qui précisera qu’ils ont sollicité à plusieurs reprises le ministre pour une audience, sans résultat. L’Union nationale des fonctionnaires de l’enseignement supérieur interpelle la tutelle pour la satisfaction de toutes ses revendications dont l’augmentation du régime indemnitaire de 45 DA actuellement à 60 ou 70 DA. «L’augmentation dont nous avons bénéficié dernièrement a été absorbée par la cherté de la vie», dira l’intervenant. L’Union demande que la prime de panier soit également revue à la hausse, soit à 3 000 DA mensuellement. Idem pour la prime de femme au foyer. Les fonctionnaires de l’enseignement supérieur demandent l’actualisation de la prime de rendement à 30% et à ce que le corps des laborantins et des bibliothécaires soit intégré dans le statut particulier de l’enseignent supérieur. L’Union ne compte laisser aucun de ses droits insatisfaits. Dans se sens, elle demande à ce que tous les corps bénéficient de stages et de formation à l’étranger. Pour conclure, les concernés demandent une prime d’habillement de 15 000 DA par an. La rentrée s’annonce chaude sur le front social.
S. A.

R O U I B A - ville......

Articles

Forum

Membres

Sondage

A découvrir

Statistiques