L'ancien maire, son vice-président et deux élus sous les verrous

 

   
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La Mairie de Rouiba
 
   
Actualités : LA VILLE DE ROUIBA ÈBRANLÈE PAR UNE AFFAIRE DE CORRUPTION
L'ancien maire, son vice-président et deux élus sous les verrous


Le juge d’instruction du tribunal de la ville de Boumerdès a mis en examen et placé sous mandat de dépôt quatre élus et un fonctionnaire de la commune de Rouiba (w. d’Alger) pour corruption et passation de marché d’une collectivité locale en violation du code des marchés publics.
Il s’agit du P/APC sortant, K. Omar 52 ans réélu en 2007 sur la liste des indépendants, de son ancien vice-président, M. Saïd élu en 2002 sur la liste du RND et réélu en 2007 sur la liste du même parti politique avant d’occuper le même poste au sein de l’Assemblée actuelle, K. Djillali élu en 2002 sous l’étiquette du FNA, A. Rabah ancien élu et candidat en 2007 ainsi que H. Mohamed fonctionnaire chargé du service technique. En terme de la loi 06/01 portant prévention de la corruption, la justice leur reproche la passation d’un marché de fourniture d’équipement concernant l’éclairage public de la ville de Rouiba. La valeur de ce marché, passé entre 2004 et 2006 est estimée à environ 5 milliards de centimes

Selon une source judiciaire, l’instruction judiciaire ne fait que commencer et selon des observateurs de la région, d’autres acteurs de cette affaire risquent d’être mis en examen notamment des élus et des entrepreneurs. Pour l’ancien premier magistrat de Rouiba, la fin d’une carrière d’élu est pour le moins que l’on puisse dire désastreuse. Il était, rappelons- le, présent au sein du conseil communal de cette municipalité depuis 1974. Il avait été élu du temps du parti unique entre 1984 et 1989 en qualité de P/APC, puis réélu en 1991. Il s’est présenté sous l’étiquette indépendante en 2002 pour occuper le siège de président. Mais en 2007, il n’a pu renouveler sa victoire. Il n’était, avant son inculpation, que simple élu. Dans cette affaire, c’est sans doute l’actuelle Assemblée qui encaissera le choc et qui sera quelque peu déstabilisée. Il faut espérer que non. Par ailleurs dans une commune, une des plus riches du pays, qui dispose d’un budget de 90 milliards de centimes, des appétits se sont aiguisés. Des clans, que dirigent des parrains tapis dans l’ombre, se sont constitués pour prendre le maximum d’argent public. Dès lors, l’on pourrait parier que la justice ne manquera pas de soulever d’autres lièvres.

Affaire à suivre.
Abachi L.                                                                                                         

 
   Affaire à suivre  



18/03/2008
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