La Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, en visite officielle en Algérie,

Des opportunités d’affaires nombreuses et attractives

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La Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, effectue une visite officielle de deux jours en Algérie, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
L’Allemagne est un partenaire traditionnel de l’Algérie. Chacun se souvient de l’intense et imposante coopération entre les deux pays engagée jusqu’à la lisière des années 90, avec un pic en matière de relations partenariales dans la décennie 70. Le trafic a été ralenti depuis, avec pour cause les années difficiles traversées par l’Algérie durant plusieurs années dues au terrorisme, mais également par cette volonté de notre pays de diversifier la dimension partenariale.
Plusieurs indices montrent aujourd’hui que la coopération entre les deux pays  part à la reconquête non seulement du passé, mais aussi en souhaitant prendre des gages sur l’avenir.
L’Algérie est aujourd’hui une destination politique, économique et commerciale connue. Avec le retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité, Alger s’est engagée dans d’imposants programmes de réforme, une refondation de sa vie institutionnelle, une démocratisation qui irrigue aujourd’hui la  scène politique et rejaillit sur la société civile dans son ensemble. Le développement économique, auquel est consacré un important budget, marque la volonté du pays de réussir son intégration sur la scène économique internationale.
Les opportunités d’affaires sont nombreuses autant qu’attractives. Un pays aussi dynamique que l’Allemagne, qui a lui aussi digéré les périodes difficiles nées de la réunification, ne pouvait rester indifférent à ce profond mouvement qui fonde la renaissance algérienne sur les plan politique, économique et commercial.
Alger est ouverte aux investissements. Elle a en portefeuille d’immenses ressources naturelles qui ne demandent qu’à être valorisées, des projets, une politique partenariale visant à renforcer les liens avec tous ceux que l’avenir de notre pays intéresse. L’Algérie occupe un axe central dans sa coopération avec l’Europe et souhaite voir se renforcer cette coopération avec un des chefs de file de l’Union européenne, comme se présente aujourd’hui l’Allemagne.
Berlin, à travers la Chancelière allemande, a beaucoup d’ambitions en Algérie. Elle sait que la concurrence entre pays y est rude aujourd’hui, car il y a de formidables paris qui restent engagés et qu’il faut gagner.
De la même façon, Alger veut tirer le maximum de profit du colossal investissement qui est accompli depuis ces dernières années, qui auront été des années de remise en cause de bien des situations figées et de mise en chantier de grands projets.
La visite officielle qu’effectue dans notre pays la Chancelière allemande vient en conclusion d’un long et patient effort émanant des autorités politiques des deux pays, de leur communauté économique et d’affaires. Il y a des points de convergence qui ramènent Algériens et Allemands à redonner un nouveau souffle et de nouvelles destinées à une coopération que, d’un côté comme de l’autre, l’on souhaite exceptionnelle.
L’Allemagne est en reconquête de positions économiques et commerciales, politiques aussi sur le marché algérien. Bien sûr, ce marché a évolué.

Il a évolué positivement aussi. Alger s’inscrit dans un cadre d’excellence en matière partenariale. Elle a autant à donner qu’à recevoir.
Le secteur de l’énergie intéresse beaucoup évidemment, mais celui des hors hydrocarbures a à présent une attractivité qui n’a pas échappé aux hommes d’affaires avisés, que sont les chefs d’entreprises allemands.
L’ambitieux programme, portant stratégie industrielle avec ses axes forts dans des domaines où l’industrie allemande a un registre de références inégalé à travers le monde, trouve sa place dans les entretiens entre les deux délégations.                                                   Alger est à la recherche de partenaires fiables, dotés d’une large expérience, d’un savoir-faire et pourvoyeurs de capitaux, de partenaires ayant pied sur les marchés internationaux et pouvant accompagner les produits algériens.            On peut dire que les entreprises allemandes ont de sérieux atouts à faire valoir que les membres de la délégation  de ce pays, Chancelière à leur  tête, sauront mettre en relief, convaincus que le partenariat algéro-allemand est  une bonne affaire. C’est la mission que semble s’être donnée Mme Angela Merkel, dont le dynamisme sur la scène politique internationale est une donnée incontournable dans les relations avec les tiers.
Alger, en raison même des opportunités que son marché recèle, de son propre dynamisme dans l’attention portée aux grands dossiers qui font l’actualité dans le monde, de sa volonté d’être un acteur obligé, intéressé et à l’écoute des sollicitations de la scène internationale, cette situation l’intéresse. Aux yeux du partenaire allemand, Alger, qui a droit à bien des égards, ne laisse pas indifférente. Le pays occupe une position qui le met en situation d’être un vis-à-vis  qui compte, dont les sollicitations autant que les interventions où les conseils prodigués ont un profond  impact sur les relations partenariales bien sûr, mais aussi dans le cadre de relations à l’échelle régionale ou encore plus internationale. Le passé plaide pour un pays comme l’Algérie et l’effort consenti aujourd’hui pour le projeter dans l’avenir  est l’objet de beaucoup d’intérêts et de sollicitude.
L’Allemagne, qui a accompagné l’Algérie pendant des décennies dans le démarrage d’une politique économique qui ambitionnait de donner au pays une assise industrielle, souhaite participer dans des conditions nouvelles à son intégration dans une mondialisation complexe et aux multiples enjeux. La Chancelière allemande  est en visite en Algérie pour rendre hommage à une nation qui, surmontant les difficultés nées d’un passé traversé par de tragiques périodes d’incertitudes, se positionne aujourd’hui en tant qu’acteur dynamique du changement. C’est un défi qui plaît  traditionnellement à une Allemagne industrieuse, ambitieuse, jouant un rôle de chef de file en Europe et dans le monde.
Sans chercher à se poser en modèle, Berlin souhaite qu’à travers sa propre expérience politique, son goût de la compétition économique, trouver un allié précieux en l’Algérie. De cet échange, devrait ainsi naître une coopération partant sur des données nouvelles, dictées par un monde en constante évolution, mais adossée à de très fortes et très solides convictions que beaucoup de chemin peut  être fait encore ensemble. La Chancelière allemande et son hôte le Président algérien saisiront toutes les opportunités présentées ou qui se dessinent pour proclamer leur foi en l’avenir, sceller un partenariat porteur d’initiatives, à la recherche de l’excellence. A ne pas en douter, la visite officielle qu’effectue la Chancelière allemande dans notre pays fera date. Elle sera le début ou plus encore l’occasion de la relance d’une coopération dont les  Algériens ont encore le souvenir vivace qu’elle a été d’un grand bénéfice pour les deux pays. Ce qui augure bien de l’avenir.

T. M. A.

 

http://www.elmoudjahid.com/em/cooperation/11205.html



17/07/2008
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