Les reins jouent un rôle essentiel dans l'organisme : ils sont chargés de purifier le sang des toxines, des déchets et des sels minéraux contenus en excès. Quand ils fonctionnent mal, un traitement contraignant mais vital existe : c'est la dialyse.
Qui sont les patients concernés par la dialyse ?
Ils sont environ 25 000 en France à souffrir d'insuffisance rénale. On parle d'insuffisance rénale chronique (IRC) quand les reins commencent à fonctionner à moins de 50 % de leur capacité normale. Les causes sont diverses : héréditaires, inflammatoires ou liées à un problème urologique non dépisté à temps. Aujourd'hui, les causes les plus fréquentes sont l'hypertension artérielle et le diabète.
Un diabète correctement pris en charge ne devrait actuellement plus générer d'insuffisance rénale. De même, la prise de tension artérielle régulière et des examens d'albumine permettent souvent de traiter à temps une insuffisance rénale.
La prévention est essentielle : le dépistage précoce d'une maladie urologique chez l'enfant peut éviter la destruction de ses reins, et donc l'insuffisance rénale à l'âge adulte.
Qu'est-ce que c'est ?
Le rein a pour fonction de maintenir l'équilibre en sels minéraux (sodium, potassium, calcium) et en eau dans le corps, de débarrasser le sang de ses toxines et de ses déchets. Quand cet organe ne fonctionne plus ou mal, il y a risque fatal d'empoisonnement de l'organisme.
Il faut alors remplacer artificiellement la fonction rénale défaillante, en particulier sa fonction d'épuration. Celle-ci doit être assurée soit de l'extérieur (par la dialyse), soit de l'intérieur, en remplaçant le rein par un autre rein : c'est la greffe.
La dialyse peut être utilisée de façon temporaire au cours d'une insuffisance rénale aiguë (après un grave accident de la route par exemple) et jusqu'à ce que les reins aient récupéré leur capacité fonctionnelle. Elle est aussi employée de façon permanente lorsque les reins ont définitivement perdu leur fonction.
En pratique : la dialyse consiste à mettre le sang de la personne malade en contact avec un liquide artificiel, appelé ''dialysat'', à travers une membrane semi-perméable. La composition du liquide est proche du plasma sanguin normal. Les substances en excès (urée, potassium...), qui sont normalement filtrées par le rein, quittent alors le sang.
Il existe 2 types de dialyse sanguine l'hémodialyse et la dialyse péritonéale.
L'hémodialyse
Cette technique très courante fait appel à une membrane extérieure à l'organisme. Elle exige un système extra-corporel par lequel transite le sang avant d'être ré-injecté dans l'organisme. Inconvénients : le dispositif de l'hémodialyse est lourd et contraignant, il fatigue le malade. En outre, celui-ci doit suivre un régime alimentaire qui limite la boisson et le sel.
En cas d'insuffisance rénale chronique, les séances ont lieu 3 fois par semaine et durent environ 4 heures.
La dialyse péritonéale
Elle consiste à prendre comme membrane d'échange le péritoine du malade lui-même. Le péritoine, qui entoure les organes de l'abdomen, est ainsi utilisé comme système de filtrage naturel. Surtout destinée au départ à des personnes plus fragiles (âgées, cardiaques), cette méthode peut s'appliquer aujourd'hui à tous.
Dans certains cas, la dialyse péritonéale peut présenter des risques de péritonite, d'infections, d'hyperhydratation ou de déshydratation. Elle nécessite un suivi médical rapproché. Cette technique présente toutefois un avantage indéniable : la personne peut vaquer à ses occupations domestiques simples pendant la séance.
S'il suit ce traitement chez lui, le patient doit s'astreindre à remplir une fiche journalière d'informations (poids, température...).
La dialyse péritonéale se fait soit en continu (4 à 5 fois par jour, 6 jours sur 7), soit de façon intermittente (3 fois par semaine par séances de 4 heures).
Où suivre les séances ?
Selon les impératifs médicaux, les 2 techniques peuvent être mises en place soit à domicile, soit dans un centre d'autodialyse (plusieurs personnes se regroupent et pratiquent elles-mêmes leur dialyse), ou encore en milieu hospitalier.
Les contraintes ne sont pas les mêmes : dans un centre hospitalier, les rendez-vous sont pris à heures fixes, tandis que les patients qui se rendent dans un centre d'auto-dialyse choisissent eux-mêmes leurs horaires. Idem pour les soins à domicile, où le patient se traite lui-même au calme... Avec obligation d'être accompagné(e) pendant les séances pour intervenir en cas de problème (chute de tension par exemple). La dialyse exige toujours un suivi médical régulier par un néphrologue. Ce dernier fixe la fréquence, la durée des séances et les traitements annexes, diététiques et médicamenteux.
Vivre la dialyse avec son conjoint
Consultations, traitements exigeants et hospitalisations... L'insuffisant rénal voit sa vie bouleversée par sa maladie. Mais c'est aussi vrai pour son entourage. Les séances de dialyse sont longues et reviennent très vite.
Un rythme contraignant et lourd qui laisse peu de place aux loisirs, aux sorties, aux vacances...
Même si les dialysés peuvent organiser leur traitement selon leur mode de vie, le couple perd de son autonomie : les conjoints ressentent inévitablement les conséquences de la maladie sur leur vie.
Il est important de pouvoir en parler en toute liberté, au sein du couple, mais aussi à son médecin ou à un spécialiste (psychologue...).
http://www.elmoudjahid.com/stories.php?story=06/08/12/6730484
" Quand les reins ne fonctionnent plus, il faut effectuer un traitement appelé DIALYSE. Dialyse veut dire échange à travers une membrane pour éliminer les déchets, sels et liquides du sang. Il existe l'HEMODIALYSE (rein artificiel) et la dialyse PERITONEALE.
L'hémodialyse prend du temps : 3 à 4 heures et 3 fois par semaine.
Pour ce traitement, il faut avoir un accès avec une des veines et une des artères du bras.
Cela oblige une opération pour la pose d'une FISTULE.
Quelques fois, on peut avoir des vertiges, mal à l'estomac, mal à la tête, une crampe dans la jambe,... mais rien de grave !
Habituellement, la dialyse ne fait pas mal
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