La mise à niveau des hôtels bat son plein

La mise à niveau des hôtels bat son plein
10 août 2006 - Page : 6

Elément déterminant dans le développement du tourisme national, les hôtels algériens connaissent aujourd'hui une mise à niveau qui vise à améliorer l'accueil et le service.

Les premiers établissements concernés par cette opération incontournable, que dicte l'ouverture du marché et partant celle du pays tout entier au monde, sont assurément ceux de l'Algérois. Ainsi, une session de formation s'inscrivant dans cette optique vient de consacrer le personnel hôtelier de l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda, soit la très fréquentée et non moins huppée côte ouest de la capitale. Cette unité hôtelière dont le directeur général est désormais le franco-libanais M.Antoine Jabre, vient donc d'accueillir des professeurs de la prestigieuse école hôtelière française de Lyon.
Ces derniers y ont alors dispensé un enseignement sur site à des professionnels dont l'on entend de la sorte parfaire la compétence, notamment sur les volets importants de la profession que sont les techniques d'accueil, la convivialité, la restauration et le service en salle. Le cycle, qui aura pris plus de quinze jours, a été financé sur fonds propres de l'établissement privé. Responsable de l'initiative, M.Antoine Jabre, qui est lui même diplômé de l'école hôtellière de Lausanne en Suisse explique que pareille entreprise a pour premier objectif «d'ôter le fossé entre l'Algérie et les autres capitales du monde en matière de prestations touristiques.» De son côté, M.Vidax François Istam, chargé de la formation, explique, satisfait des résultats de ce premier cursus, que l'hôtellerie est appelée à faire office de véritable force économique pour le pays. Convaincu des nouvelles orientations prises par les plus hautes autorités algériennes afin de redorer le blason de tout un secteur, ce dernier dispose même présentement d'un institut implanté à Alger. De son côté, M.Boucetta Mohamed Seghir, l'allure alerte et qui s'est mis sur son trente et un pour recevoir son diplôme, ajoute confiant: «Cette formation nous a apporté énormément de choses, d'autant que l'hôtellerie évolue de plus en plus rapidement. Un diplôme certifié de l'école de Lyon ne peut donc qu'apporter un plus à notre carrière!»
De fait, l'exemple de l'hôtel Safir Mazafran illustre, l'on ne peut mieux, l'objectif irrévocable de moderniser le secteur du tourisme en Algérie. Un objectif qui intervient après un constat qui aura révélé que les prestations de service dans les structures hôtelières nationales font défaut sinon qu'ils représentent la principale tâche noire qui aura jusque-là fait reculer le développement de ce secteur stratégique. Le premier responsable du secteur, M.Nouredine Moussa, aura souvent rappelé ce constat amer où sur les 81.000 lits que comptent les capacités d'accueil sur notre territoire, seuls 10.000 sont conformes aux normes. D'où justement le mot d'ordre actuel qui vise la privatisation implacable des hôtels. Une stratégie qui fait plus que jamais partie intégrante du programme du gouvernement. «Tous les hôtels publics sont proposés à la privatisation» selon un programme arrêté par le gouvernement, est-il dit.En dehors de ces opérations de privatisation, il y a lieu de rappeler que le département de Nouredine Moussa a pris d'autres dispositions pour améliorer et réhabiliter certains hôtels, voire pour d'autres procéder à leur fermeture, en guise d'ultime solution. A la veille de cet été, le patron du tourisme a, aussi, procédé à la fermeture immédiate d'une vingtaine d'hôtels pour «non-respect des conditions d'exploitation».

    

 

TOURISME
La mise à niveau des hôtels bat son plein
10 août 2006 - Page : 6

Elément déterminant dans le développement du tourisme national, les hôtels algériens connaissent aujourd'hui une mise à niveau qui vise à améliorer l'accueil et le service.

Les premiers établissements concernés par cette opération incontournable, que dicte l'ouverture du marché et partant celle du pays tout entier au monde, sont assurément ceux de l'Algérois. Ainsi, une session de formation s'inscrivant dans cette optique vient de consacrer le personnel hôtelier de l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda, soit la très fréquentée et non moins huppée côte ouest de la capitale. Cette unité hôtelière dont le directeur général est désormais le franco-libanais M.Antoine Jabre, vient donc d'accueillir des professeurs de la prestigieuse école hôtelière française de Lyon.
Ces derniers y ont alors dispensé un enseignement sur site à des professionnels dont l'on entend de la sorte parfaire la compétence, notamment sur les volets importants de la profession que sont les techniques d'accueil, la convivialité, la restauration et le service en salle. Le cycle, qui aura pris plus de quinze jours, a été financé sur fonds propres de l'établissement privé. Responsable de l'initiative, M.Antoine Jabre, qui est lui même diplômé de l'école hôtellière de Lausanne en Suisse explique que pareille entreprise a pour premier objectif «d'ôter le fossé entre l'Algérie et les autres capitales du monde en matière de prestations touristiques.» De son côté, M.Vidax François Istam, chargé de la formation, explique, satisfait des résultats de ce premier cursus, que l'hôtellerie est appelée à faire office de véritable force économique pour le pays. Convaincu des nouvelles orientations prises par les plus hautes autorités algériennes afin de redorer le blason de tout un secteur, ce dernier dispose même présentement d'un institut implanté à Alger. De son côté, M.Boucetta Mohamed Seghir, l'allure alerte et qui s'est mis sur son trente et un pour recevoir son diplôme, ajoute confiant: «Cette formation nous a apporté énormément de choses, d'autant que l'hôtellerie évolue de plus en plus rapidement. Un diplôme certifié de l'école de Lyon ne peut donc qu'apporter un plus à notre carrière!»
De fait, l'exemple de l'hôtel Safir Mazafran illustre, l'on ne peut mieux, l'objectif irrévocable de moderniser le secteur du tourisme en Algérie. Un objectif qui intervient après un constat qui aura révélé que les prestations de service dans les structures hôtelières nationales font défaut sinon qu'ils représentent la principale tâche noire qui aura jusque-là fait reculer le développement de ce secteur stratégique. Le premier responsable du secteur, M.Nouredine Moussa, aura souvent rappelé ce constat amer où sur les 81.000 lits que comptent les capacités d'accueil sur notre territoire, seuls 10.000 sont conformes aux normes. D'où justement le mot d'ordre actuel qui vise la privatisation implacable des hôtels. Une stratégie qui fait plus que jamais partie intégrante du programme du gouvernement. «Tous les hôtels publics sont proposés à la privatisation» selon un programme arrêté par le gouvernement, est-il dit.En dehors de ces opérations de privatisation, il y a lieu de rappeler que le département de Nouredine Moussa a pris d'autres dispositions pour améliorer et réhabiliter certains hôtels, voire pour d'autres procéder à leur fermeture, en guise d'ultime solution. A la veille de cet été, le patron du tourisme a, aussi, procédé à la fermeture immédiate d'une vingtaine d'hôtels pour «non-respect des conditions d'exploitation».



 

Salim BENALIA

 

                        

Salim BENALIA



11/08/2006
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