visas ... oui mais+cher

http://www.lexpressiondz.com/T20061205/ZA4-1.htm

À PARTIR DE JANVIER 2007
Les frais de visa Schengen doublent
05 décembre 2006 - Page : 24

Il y a lieu de prĂ©ciser que ces frais ne sont pas remboursables et cela, quelle que soit la dĂ©cision d’octroi ou non d’un visa d’entrĂ©e.

A partir du 1er janvier 2007, il va falloir payer plus cher pour obtenir un visa d’entrĂ©e dans les pays europĂ©ens de l’espace Schengen. En effet, selon un communiquĂ© Ă©manant de l’ambassade de France Ă  Alger, les frais de visa de court sĂ©jour (trois mois maximum) pour les pays europĂ©ens de l’espace Schengen passeront de 35 Ă  60 euros Ă  partir du 1er janvier 2007. «En application de la dĂ©cision du Conseil de l’Union europĂ©enne du 1er juin 2006, les frais de dossier lors du dĂ©pĂŽt d’une demande de visa de court sĂ©jour passeront de 35 euros Ă  60 euros Ă  compter du 1er janvier 2007, pour l’ensemble des pays du monde», prĂ©cise le document. Cependant, il y a lieu de prĂ©ciser que ces frais ne sont pas remboursables et cela quelle que soit la dĂ©cision d’octroi ou non d’un visa d’entrĂ©e sur le territoire des pays europĂ©ens de l’espace Schengen. Cette mesure est dictĂ©e par le fait que, comme aux USA, les pays de l’espace Schengen passent Ă  la biomĂ©trie, une technologie pointue qui apporte plus de fiabilitĂ© aux visas mais qui rend ceux-ci plus onĂ©reux parce que faisant appel Ă  des outils techniques sophistiquĂ©s et Ă  des ressources humaines trĂšs qualifiĂ©es. Ce qui nĂ©cessite des frais supplĂ©mentaires. En 2005, la France a dĂ©livrĂ© aux AlgĂ©riens quelque 145.000 visas sur un total de 250.000 demandes. En outre, prĂšs de 80% des visas pour l’espace Schengen sont dĂ©livrĂ©s par les autoritĂ©s françaises. Ces chiffres sont appelĂ©s Ă  connaĂźtre une sensible augmentation Ă  la suite des dĂ©cisions prises, rĂ©cemment, par les autoritĂ©s de l’ Union europĂ©enne. En effet, lors de sa visite les 13 et 14 novembre Ă  Alger, le ministre français de l’IntĂ©rieur, Nicolas Sarkozy, a annoncĂ© la suppression de l’autorisation prĂ©alable des pays europĂ©ens de l’espace Schengen pour la dĂ©livrance de visas aux ressortissants algĂ©riens. Auparavant, les demandes de visa pour les AlgĂ©riens devaient avoir l’aval des pays de l’Union europĂ©enne. InstaurĂ©e dans les annĂ©es 1990, la procĂ©dure de consultation Ă©tait destinĂ©e Ă  contrĂŽler les mouvements des islamistes algĂ©riens en Europe, cette mesure, obligeant la France Ă  soumettre Ă  ses partenaires de l’espace Schengen les demandes de visa des ressortissants algĂ©riens, rendant ainsi les dĂ©lais de rĂ©ponse trĂšs longs, n’avait plus sa raison d’ĂȘtre du fait que la situation sĂ©curitaire en AlgĂ©rie, prĂ©texte avancĂ© pour son application, s’est nettement amĂ©liorĂ©e. Une mesure jugĂ©e discriminatoire par Alger qui a exigĂ© sa suppression. AprĂšs l’annonce de la suppression de cette mesure, Nicolas Sarkozy a Ă©valuĂ© Ă  15 jours, dĂ©sormais, le dĂ©lai de traitement d’une demande de visa. Il a Ă©galement annoncĂ© qu’il a obtenu l’accord des pays europĂ©ens quant Ă  la suppression pure et simple du visa pour les dĂ©tenteurs de passeport diplomatique. Le ministre français de l’IntĂ©rieur avait annoncĂ©, par ailleurs, que les demandes de visa seraient dĂ©sormais traitĂ©es en AlgĂ©rie, au lieu de Nantes actuellement, ainsi que l’ouverture d’un consulat gĂ©nĂ©ral de France Ă  Oran afin de dĂ©sengorger celui d’Alger.



                                                                                               
 
 
 
 
 
 
 

 
 


 

 



05/12/2006
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres