Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
L'autoroute Est-Ouest sera équipée en fibres optiques, systèmes de télésurveillance et bénéficiera même de l'apport des images satellitaires. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Usagers de la route entre Lakhdaria (wilaya de Bouira) et Alger et entre Lakhdaria et Boumerdès, patientez encore quelques semaines. Vous pourrez rouler d'une traite, en quelques minutes, dans ces deux directions, une fois la livraison totale d'un tronçon de 17,5 km effectuée. Reliant la localité de Lârbatache et la limite est de la wilaya de Boumerdès, ce tronçon qui fait partie du lot centre de l'autoroute Est-Ouest est achevé seulement à 98 %. Comme le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a pu le constater hier lors d'une visite d'inspection, il reste encore à percer 136 m au niveau des deux tunnels prévus au niveau de la carrière de Bouzegza et achever la réalisation d'un viaduc sur les huit prévus. Ce qui est attendu d'ici quelques semaines. Tout en appelant à maîtriser l'acheminement des équipements matériels et mieux gérer le câblage, Amar Ghoul s'est néanmoins montré satisfait des résultats atteints. Cela en dépit des contraintes géologiques et du recours, inédit, aux technologies et expertises étrangères en matière de percement. Le ministre des Travaux publics s'est montré également rassurant quant à la livraison imminente de quelques tronçons de l'autoroute Est-Ouest, au-delà de Constantine et de Tlemcen. Concernant l'équipement de l'autoroute, Amar Ghoul, qui était accompagné lors de sa visite du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a relevé l'action de coordination lancée entre les deux départements ministériels. Il est question d'équiper le linéaire total (1 216 km) en fibres optiques ainsi que les espaces multiservices en BTS et accès à la téléphonie fixe, mobile et à Internet, en systèmes de télésurveillance… Voire l'utilisation des images satellitaires pour la couverture totale de l'autoroute est envisagée dans le souci d'une sécurisation optimale. A vocation d'«école à ciel ouvert», selon Amar Ghoul, l'autoroute bénéficiera également du concours des ingénieurs et des doctorants dans le domaine de la recherche appliquée. Il est question de la contribution des universités d'Alger, Boumerdès et Tizi-Ouzou, selon la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah, également invitée à cette visite d'inspection. Voire des actions de sensibilisation et de mobilisation du mouvement associatif national sont envisagées selon les responsables de l'organisation des Scouts musulmans algériens et de l'Organisation des enfants de chouhada, Noureddine Benbraham et M'barek Khalfa, autres hôtes. C. B.
Actualités
|
ANNABA Echauffourées violentes à la cité Bouguentas |
Des échauffourées d'une rare violence ont éclaté, avant-hier, entre les habitants de la cité Bouguentas située à la périphérie de la ville et les nouveaux locataires de la cité 280 logements sise au même endroit. En effet, une bataille rangée a éclaté entre les deux cités faisant 16 blessés dont quatre personnes dans un état grave. Suite... |
|
|
FILS DE CHAHID Marche de la FFC sur la présidence le 3 juillet |
Les adhérents et les sympathisants de la Fédération des enfants de chouhada (FFC) veulent renouveler leur tentative de marche sur la capitale du 19 mars 2009, en l'organisant cette fois-ci à pied de Tizi-Ouzou jusqu'à la présidence de la République. Leur objectif est d'interpeller les hautes autorités du pays sur l'application intégrale de la loi relative aux droits des moudjahidine, des chouhada et des ayants droit. Suite... |
|
|
FILIÈRE DES DATTES Un comité pour mieux organiser le secteur |
Les prix élevés des dattes continuent de poser un sérieux problème quant à l'exportation de la production qui ne trouve généralement pas preneur. Et ce d'autant plus qu'au niveau de certains pays voisins, comme la Tunisie, des dattes d'aussi bonne qualité sont cédées à des prix inférieurs d'au moins 30 %. Suite... |
|
|
L'écriture de l'Histoire et ses implications politiques en Algérie* Par Lahouari Addi |
Pourquoi un pays comme l'Algérie a des difficultés à débattre publiquement et sereinement du passé de la guerre de Libération nationale ? La réponse réside dans le fait que le régime actuel est issu de cette histoire et ses dirigeants ont été les protagonistes des conflits internes au FLN qu'ils refoulent. Ils construisent une histoire de la guerre de libération qui a commencé en novembre 1954 et qui s'est terminée par la victoire en 1962 et dans laquelle les Algériens et les responsables étaient unis. Suite... | |
Actualités :
SCANDALE DU BACCALAURÉAT DE L'ANNÉE 1992 L'ancien ministre Benmohamed évoque un «complot»
Mettant à profit la commémoration, à Boussaâda, du 18e anniversaire de l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, l'ancien ministre de l'Education nationale, Ali Benmohamed, a déterré le scandale de la fuite des sujets du baccalauréat. Benmohamed, pris à l'époque dans la tourmente, dit avoir été victime d'un complot. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Vraie ou fausse assertion de l'ancien ministre de l'Education? On ne sait. Seule une commission d'enquête sérieuse aurait pu dévoiler la vérité sur cette affaire qui a ajouté de l'éclaboussure à l'école algérienne, qualifiée, il faut le rappeler, par feu Mohamed Boudiaf de «sinistrée». Malheureusement, en Algérie, les commissions d'enquête ont rarement été gage de vérité. Aussi l'opinion devra encore se satisfaire des versions, parcimonieuses, il y a lieu de le souligner, des différents acteurs. Benmohamed en a dégainé la sienne propre à propos des fuites des sujets de l'examen du baccalauréat, l'année où il était ministre de l'Education nationale. Le lélecteur notera que dix-huit (18) années se sont écoulées avant que l'ancien ministre n'atteste de sa vérité. Que dit-il ? Il s'exempte de tout reproche. Pour lui, il a été l'objet d'un complot orchestré par des auteurs qu'il ne cite pas. Benmohamed a témoigné qu'il a été reçu par le président Boudiaf le 4 mai 1992 à qui il a fait part de son sentiment de persécution. «Je suis assiégé», s'est-il rappelé avoir dit au président. Ce dernier lui aurait rétorqué : «Je te comprends, mais personne ne t'assiège. » La confession-ci de Benmohamed ne lui a pas été d'un grand secours puisqu'il a attesté que les choses allaient, par la suite, évoluer dangereusement, au point, a-t-il dit, où a été orchestrée une fuite massive des sujets du baccalauréat. «La situation est devenue plus dangereuse, au point où une fuite des sujets de bac a été organisée», a déclaré Benmohamed, s'étonnant, au passage, que «six sujets ont été sortis» et que «même les sujets de réserve ont été concernés. Des sujets qui intéressaient 250 000 candidats. C'était un complot abject.» L'ancien ministre de l'Education nationale, qui s'est mis à l'art de la confession dix-huit ans après le déroulement des faits, a, par ailleurs, affirmé qu'il était en phase avec le président Boudiaf. A une exception près. L'ancien ministre a dit ne pas avoir compris pourquoi le président Boudiaf lui a demandé de surseoir à son projet de réforme de l'enseignement secondaire un mois après lui avoir donné son quitus. Benmohamed a raconté que le président Boudiaf l'avait reçu le 12 mars 1992 pour débattre du projet de réforme de l'enseignement secondaire. Lors de cette audience, a rapporté Benmohamed, Boudiaf aurait acquiescé à l'exposé des motifs du ministre. Selon Benmohamed, un mois après cette audience, soit le 14 avril 1992, le président Boudiaf lui aurait demandé de surseoir au projet. Suite à cela, Benmohamed dit avoir songé à démissionner. Quinze jours après cette recommandation présidentielle, Boudiaf avait commis sa fameuse sentence à propos de l'école algérienne. «L'école est sinistrée», avait-il dit dans un discours à l'occasion de l'installation du Conseil consultatif national (CCN). Benmohamed dit avoir été autant surpris qu'outré par cette sentence. Ce qui l'a conduit à déposer sa démission fin avril. Cependant ce qui est intéressant, c'est que pour Benmohamed «l'école sinistrée» n'est pas une conviction de Boudiaf. «Ils l'ont amené à dire que l'école est sinistrée», a soutenu l'ancien ministre comme pour dire qu'il était, à propos de l'école, en phase avec Boudiaf. Benmohamed est allé jusqu'à dire que la phrase relative à l'école a été glissée dans le discours présidentiel à l'insu du président et que ce dernier l'a lue. Aussi simple que cela ! Faut-il rappeler que le président Boudiaf insistait beaucoup sur le constat d'une école sinistrée. Se peut-il qu'il ait insisté sur quelque chose dont il n'était pas convaincu et qu'il dût lire, selon Benmohamed, par inadvertance ? S. A. I.
Culture
|
El-Badji, ce chardonneret du chaâbi |
Tout comme Amar Ezzahi, El-Badji est une personnalité à part dans le monde musical algérien. On le surnomme affectueusement «Khouya E
En vous inscrivant vous pourrez si vous le souhaitez être prévenu par email en cas de nouveauté (article, commentaire, sujet sur le forum) et personnaliser votre profil pour participer au blog.
| | |