Le BRESIL QUALIFIE
Dimanche 20 Juin 2010
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20-06-2010 |
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DIMANCHE 20 JUIN
*** Le Paraguay confirme***
Après un bon nul obtenu face à l'Italie (1-1), lors de son entrée en lice dans cette Coupe du monde 2010, le Paraguay avait le champ libre pour se rapprocher à grands pas des huitièmes de finale face à la Slovaquie, ce dimanche. Une aubaine saisie par les Sud-Américains dans ce groupe F (0-2).
Un succès qui se dessine en première période avec trois opportunités rapides pour Santa Cruz (4e), Riveros (19e) et Barrios (23e). Les deux premiers butent sur un très bon Mucha, alors que le troisième tire au-dessus. Mais l'attaquant du Borussia Dortmund est plus heureux en passeur, sur un service merveilleux pour Vera, qui ouvre le score sur un extérieur du pied onctueux (27e, 0-1). Largement dominatrice, l'Albirroja manque le but du KO par Santa Cruz, tombant encore sur un Mucha vigilant (39e) alors que Salata avait lui raté l'égalisation sur corner juste avant (37e).
En seconde période, le duel ne change pas de physionomie, la Slovaquie étant toujours aussi médiocre et le Paraguay manquant une nouvelle occasion par Vera, qui rate le doublé pour quelques centimètres (72e). Finalement, la troupe de Martino double bien la mise par Riveros, auteur d'un coup de canon au premier poteau (86e, 0-2). La dernière occasion de Vittek n'y change rien (90e+2), le Paraguay s'impose et fait un grand pas vers les huitièmes. Dans quatre jours, un nul face à la Nouvelle-Zélande lui suffira. De son côté, la Slovaquie est quasiment éliminée
L'exploit des Whites
Ce sera sûrement l'une des grosses sensations de cette Coupe du monde 2010. Attendue pour une petite balade de santé contre la Nouvelle-Zélande, les Italiens n'ont pu se débarrasser des Whites (1-1).
Dans un premier quart d'heure de jeu où les Transalpins prennent le match en mains, les Kiwis ouvrent la marque sur leur première occasion. A la retombée d'un coup franc, Cannavaro dévie un ballon directement dans les pieds de Smeltz qui devance Marchetti et ouvre la marque (7e).
Pendant près de 20 minutes, l'Italie se lance à l'assaut du but de Paston sans parvenir à trouver la faille. De l'extérieur de la surface, Montolivo place même une frappe sur le poteau (27e). Tenant bon, la Nouvelle-Zélande craque sur un fait de jeu et une faute de Smith sur De Rossi signalée dans la surface par M. Batres, l'arbitre du match. Iaquinta transforme mais les Transalpins sont tout de même inquiétants (29e). La seconde période n'y change rien et Montolivo, encore lui, bute sur Paston. Tout proche d'un exploit, les Whites ratent même le but du succès sur une frappe de Wood trop croisée (83e).
Finalement tenue en échec, la Squadra Azzurra jouera donc son avenir contre la Slovaquie lors du dernier match du groupe F.
Le Brésil qualifié !
Deuxième victoire de rang pour le Brésil qui bat dimanche la Côté d'Ivoire (3-1) et se qualifie pour les 8e de finale de la Coupe du monde.Dès la deuxième minute, Robinho accélère et tente sa chance de loin, sans réussite. Les Éléphants ivoiriens mettent plus d'intensité au milieu de terrain mais ne se procurent aucune réelle occasion. Et c'est finalement sur un contre plein d'agressivité positive que Kaka parvient à lancer Luis Fabiano qui conclue l'action d'une frappe puissante du droit et trompe Barry (1-0, 25e). Brésiliens et Ivoiriens ne se procurent pas plus d'occasion et à la pause, les Auriverdes sont devant.
Dès le début de la seconde période, Luis Fabiano double la mise (2-0, 50e) avant qu'Elano n'y aille de son but quelques minutes plus tard (3-0, 62e). La Côte d'Ivoire parvient cependant à réduire le score, grâce à l'inévitable Drogba, qui devient ainsi le premier joueur africain à marquer contre le Brésil en phase finale de Mondial (3-1, 79e). Le score n'évoluera plus et, malgré l'expulsion totalement injustifiée de Kaka (88e), la Seleção l'emporte et se qualifie pour les 8e de finale de la Coupe du monde. Les Ivoiriens joueront leur avenir face à la Corée du Nord.
Le Brésil au rendez-vous
Publié le 20/06/2010 22:21La joie des Brésiliens déjà qualifiés pour les huitièmes de finale. (Reuters)
Le Brésil est la deuxième équipe qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde après les Pays-Bas. Pas plus spectaculaires que face à la Corée du Nord (2-1), les Brésiliens ont été réalistes pour battre dimanche, à Johannesburg, la Côte d'Ivoire grâce notamment à un doublé de Luis Fabiano (3-1). Les Ivoiriens n'ont eux plus leur destin en mains.
"Tout n'est que question d'efficacité." Les Brésiliens ont appliqué encore à la lettre la maxime préférée de leur sélectionneur. Mouton noir du Brésil au milieu des années 1990 où il a construit sa réputation de joueur pour son travail de sape dans l'entrejeu plus que pour sa technique, à l'instar d'un Didier Deschamps qu'il croisa en finale de la Coupe du monde 1998, Dunga a construit son équipe à son image. Solide et appliquée. A défaut d'être spectaculaire comme lui demandent pourtant tous les journalistes du pays (12 tirs, dont six cadrés). Ces derniers doivent se rendre à l'évidence: les résultats sont là, la Seleçao étant la deuxième équipe qualifiée pour les huitièmes de finale après sa victoire contre la Côte d'Ivoire (3-1).
Vainqueur de la Copa America (2007) et de la Coupe des Confédérations en 2009, le Brésil est en route pour le triplé sous la direction de son champion du monde 1994. "Je suis satisfait de la victoire mais je veux plus, je veux que nous marquions plus de buts", avait seulement regretté Dunga à l'issue de la victoire de son équipe contre la Corée du Nord pour ses premiers pas en Afrique du Sud (2-1). "Tout le monde doit être efficace, en attaque et en défense. Sans cela, vous n'arrivez à rien", avait-il ajouté. Message là encore entendu par ses joueurs qui ont fait preuve d'un réalisme à l'allemande face à la Côte d'Ivoire, battue cinq jours après son nul obtenu contre le Portugal et qui n'a déjà plus son destin en mains.
Luis Fabiano le magicien, Keita le comédien
S'ils auront encore concédé un but dans le dernier quart d'heure, la faute à une absence de sa défense centrale sur une montée de Didier Drogba, auteur du premier but d'un joueur africain en Coupe du monde contre la Seleçao malgré son handicap évident lié à sa blessure au bras, les Brésiliens s'étaient déjà mis à l'abri grâce à une efficacité redoutable devant le but. La tentative en solo en début de match (2e) de Robinho, qui continue d'en faire trop dans cette équipe, ne traduit finalement pas la rigueur brésilienne. Sur sa première véritable occasion, après une frappe de Gilberto Silva contrée et une autre de Robin
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