Le Cnapest et l’Unpef ont maintenu le mot d’ordre de grève. Le débrayage auquel ils ont appelé a débuté hier. Les enseignants des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) ont massivement répondu à l’appel de leurs syndicats respectifs. Les élèves ont dû rebrousser chemin. Le taux de suivi s’établissait hier autour de 89 % pour le Cnapest et entre 85 et 90 % pour l’Unpef.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les deux syndicats autonomes démontrent, une fois de plus, leur capacité de mobilisation. Au premier jour du mouvement qui devrait durer une semaine et qui risque d’être reconduit, ils affichent leur totale satisfaction. Le Cnapest indiquait, hier, à 15 h que le taux au niveau national s’établissait à 89,72 % avec pas moins de 98 % des établissements totalement paralysés. Aussi bien au centre du pays, qu’à l’Est et à l’Ouest, les professeurs de l’enseignement secondaire ont massivement répondu à l’appel de leur syndicat. A Alger- Ouest, le taux était estimé à 90 %, Alger-Centre à 70 % et Alger-Est à 85,15 %. A Tizi- Ouzou, les enseignants étaient mobilisés avec un taux de 97 %, à Oran avec 80 %, à Annaba avec 90 %. Le même taux de suivi a été enregistré à Ghardaïa. Le responsable de la communication au sein du Cnapest, qui n’a pas caché sa satisfaction de la large mobilisation des enseignants, a estimé, hier, que «cette adhésion massive se veut un message très fort à l’adresse des pouvoirs publics. Si le ministère de l’Education préfère communiquer par voie de presse, les enseignants choissent le terrain de la contestation pour réformer leurs positions : leur message est on ne peut plus clair». Le ton est identique du côté de l’Unpef. Son secrétaire général, Sadek Dziri, a indiqué, hier, que le taux national, tous paliers confondus, oscillait entre 85 et 90 %. Il estime également que l’adhésion des travailleurs est un signal fort lancé à l’adresse de la tutelle afin que les dossiers en suspens trouvent enfin un règlement définitif. Il réclame la signature de l’arrêté sur la gestion des œuvres sociales, le P-V sur la médecine du travail et la révison des indemnités, notamment la prime de rendement. Sadek Dziri considère que «la famille de l’éducation a exprimé pour la seconde fois ses revendications ». «En tant que syndicat, nous ne voulons pas que la grève perdure. On appelle à l’annonce de mesures concrètes ce week-end afin que dès dimanche, les élèves puissent reprendre les cours». Le Cnapest et l’Unpef, qui ont entamé la grève hier, la poursuivront toute la semaine à venir et pourrait même la reconduire pour une seconde semaine. Le scénario s’est déjà produit au mois de novembre avec pas moins de trois semaines de paralysie du secteur. Ce dernier revivra-t-il un remake de la grève du début de l’année ? Pour les syndicats, la réponse est à chercher du côté de la tutelle…
N. I.
À L’APPEL DU CNAPEST ET DE L’UNPEF
Les trois paliers de l’éducation paralysés à Bouira
A l’appel des deux syndicats autonomes du secteur de l’Education que sont le Cnapest et l’Unpef, tous les établissements scolaires ont été paralysés hier au niveau de la wilaya de Bouira, lors de cette première journée de grève d’une semaine reconductible.
En effet, quelques minutes après 8 heures, des milliers d’élèves ont été libérés, envahissant les rues dans une sorte de marches spontanées enclenchées aux quatre coins du chef-lieu de wilaya. Cela étant, si au niveau du secondaire, la grève était prévisible tant le Cnapest est très bien implanté au niveau de la wilaya de Bouira, la surprise est venue des deux autres paliers de l’enseignement. D’aucuns, en effet, s’attendaient à ce que les enseignants des deux premiers paliers, surtout ceux du primaire, fassent faux bond, surtout au regard de certaines informations distillées la veille sur de probables licenciements de tous ceux qui suivraient la grève. Cependant, hier matin, et malgré toutes ces menaces, les enseignants du primaire et du moyen ont, pour la majorité d’entre eux, répondu favorablement à l’appel de l’Unpef. Cela étant, côté chiffres, le coordinateur de l’Unpef que nous avons contacté a assuré que le taux de suivi de la grève a été de 96 % au niveau des 103 collèges et 512 écoles primaires de la wilaya. De son côté, M. Zoubir Messaoudi, coordinateur de wilaya du Cnapest, nous a indiqué que le taux de suivi de la grève au niveau du secondaire a été évalué par les différents délégués du syndicat à 92 %, soulignant que les vacataires et les contractuels n’ont pas été pris en compte. Cela dit, côté établissements, les 36 lycées de la wilaya ont été paralysés à 100 %. Par ailleurs, du côté de la Direction de l’éducation, le taux de suivi global de la grève pour les trois paliers a été évalué à 41,08 %, avec 66 % pour le secondaire, 68 % pour le moyen et 41, 40 % pour le primaire. De grands écarts avec les chiffres avancés par les deux syndicats, taux largement vérifiables sur le terrain puisque lors de notre virée à travers plusieurs établissements du chef-lieu, nous avons pu constater qu’aucun ne fonctionnait. Le responsable de la Direction de l’éducation dira que ces taux ont été calculés sur la base des rapports transmis par les directeurs des établissements. Cependant, le représentant du Cnapest expliquera ces taux par le fait que ces directeurs établissent les listes des grévistes sur la base des enseignants qui ont cours à partir de 8 heures, alors que tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont des cours à 9 heures, voire 10 heures ou plus, sont comptabilisés par les directeurs comme non-grévistes. Signalons, enfin, que lors d’une assemblée générale tenue hier, le conseil de wilaya du Cnapest, tout en se félicitant de la réussite de cette grève à laquelle ont répondu favorablement tous les enseignants des trois paliers ainsi que les travailleurs du secteur affiliés à l’Unpef, a appelé les enseignants grévistes à plus de vigilance, surtout concernant certains canaux que la tutelle peut éventuellement utiliser pour les leurrer, en leur rappelant que la seule source à laquelle ils doivent se référer reste les deux syndicats que sont le Cnapest et l’Unpef.
Y. Y.
BOUMERDÈS
La bourde de Benbouzid motive l’adhésion au débrayage
De succès en succès, la paire CNAPEST/UNPEF construit le véritable syndicalisme en Algérie. Leur mobilisation renouvelée marginalise en outre les syndicats maison. Plus que jamais les grévistes des trois paliers de la wilaya de Boumerdès qui sont entrés ma ssivement dans une semaine renouvelable de débrayage font de cette protestation une question de dignité. «Ce qui a conduit les enseignants, notamment ceux qui ne sont pas nos adhérents, à se joindre à l’appel des deux syndicats, c’est la sortie du ministre de l’Education nationale», dira M. Benamara, chargé de l’information au bureau du Cnapest de la wilaya de Boumerdès. Ce dernier ajoute : «Les enseignants en font une question de dignité. Ils disent que la tutelle, qui est censée les défendre et les protéger, étale des chiffres erronés sur la place publique alors que la fiche de paie dans le monde entier est une affaire personnelle.» Sur le plan des chiffres, les statistiques dépassent toutes les espérances des responsables des deux syndicats. 93 % des professeurs des 31 lycées de la wilaya de l’ex-Rocher-Noir sont en débrayage. De son côté Khedimi, de l’Unpef, estime le taux à 78 % de participation dans le primaire et à 88 % dans le palier du moyen. «La mobilisation est plus importante que lors des autres grèves», a-t-il noté.
Abachi L.
BÉJAÏA
Le mot d’ordre du Cnapest et de l’Unpef massivement suivi
Les enseignants du secondaire qui ne semblent aucunement convaincus par les dernières mesures prises par le ministère de l’Education en faveur d’une augmentation des salaires des travailleurs du secteur ont décidé de réinvestir le terrain de la protestation depuis hier mercredi à travers l’entame d’une grève d’une semaine reconductible.
L’ensemble des lycées de la wilaya de Béjaïa était hier pour cette première journée de débrayage entièrement paralysé à l’appel du Cnapest qui a estimé que la tutelle n’a pas répondu «aux attentes» des enseignants. «Les promesses du ministre n’ont pas été tenues. Tout comme le flou qui persiste sur la gestion des œuvres sociales et la revendication liée à la médecine du travail Le régime indemnitaire annoncé par la tutelle inclut la prime de rendement. Les travaux de la commission mixte syndicat-MEN ont été totalement occultés. Le tapage médiatique fait autour d’une soi-disant importante augmentation des salaires vise surtout à tromper l’opinion publique» a soutenu Slimane Zenati, coordinateur de la wilaya et membre du conseil national du Cnapest. Par ailleurs, la grève initiée par l’Unpef sous les mêmes mots d’ordre a connu également dans la journée d’hier mercredi un franc succès. Les corps communs exerçant dans les différentes structures de l’éducation de Béjaia n’ont pas travaillé durant cette journée. Les syndicalistes du bureau de la wilaya de Béjaïa de l’Unpef avancent un taux de suivi dépassant les 90 % de travailleurs ayant répondu à leur consigne de grève pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «marginalisation» de cette frange de travailleurs de l’éducation.
A. Kersani
MILA
Persistance du dialogue de sourds !
Nos chérubins ont fait demi-tour le matin du premier jour de grève, qui annonce déjà la couleur de ce que va être ce bras de fer qui n’en finit pas entre la tutelle et les syndicats autonome du secteur de l’Education. En effet, tous les établissements scolaires à Mila, tous paliers confondus, ont scrupuleusement suivi le mot d’ordre lancé par le Cnapest et l’Unpef, pour une grève d’une semaine reconductible à partir de mercredi, à la veille du début des examens de ce deuxième semestre. Ainsi donc, le dialogue de sourds qui persiste depuis des années, au détriment d’une école déjà fragilisée et plus que sinistrée, ne semble pas près de connaître son épilogue. Et les jours, voire les années à venir, au train où vont les choses, n’en seront que plus sombres ! Mais où va donc l’école algérienne ? A quoi a servi tout ce tapage médiatique mené par une tutelle qui, au lieu d’entamer un dialogue franc et responsable avec le partenaire social, s’en est allée exhiber, noir sur blanc, la nouvelle fiche de paie de l’enseignant, devenue par la force des choses et des événements le plat du jour de tous, omettant beaucoup d’autres points soulevés mais qui restent en suspens ! La semaine de grève est donc bien entamée, et avancer un autre taux aussi bas soit-il ne mènera nulle part ! En attendant une prise en charge réelle et efficace de ce dossier aussi sensible que névralgique.
A. M’haimoud
SÉTIF
Un suivi massif
La grève massive annoncée par les syndicats de l’éducation nationale, à savoir l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) et le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), tant redoutée par le ministre de l’Education nationale, semble bien avoir eu lieu.
Chez les deux syndicats, on comptait plus de 90 % des personnels grévistes à la mi-journée, davantage que pendant la grève de novembre 2009. Jamais le secteur de l’éducation n’a connu un tel mouvement de contestation. La grève d’une semaine reconductible à laquelle ont appelé les deux syndicats a été une réussite. Les enseignants, désabusés par les dernières mesures relatives à la valorisation du régime indemnitaire des fonctionnaires de l’Education nationale, et n’ayant pas accepté le fait d’être atteints dans leur dignité lors de l’affichage sur la place publique de leurs salaires, ont répondu massivement au mot d’ordre de grève. «On a voulu faire croire à l’opinion publique que les augmentations sont conséquentes, alors qu’en réalité elles ne dépassent guère les 4 000 DA par mois. En agissant de la sorte, le ministère a voulu nous jeter en pâture et nous discréditer aux yeux du peuple», ont affirmé quelques enseignants grévistes. A cet effet, la majorité des établissements scolaires de la wilaya de Sétif ont décidé de suivre le mot d’ordre de grève lancé par les deux syndicats. De même que certains fonctionnaires de l’éducation nationale, non structurés et non affiliés à aucun syndicat, se sont également mis en grève. Même constat dans certains établissements n’ayant pas débrayé lors de la dernière grève. Une réussite totale donc pour les deux syndicats en ce premier jour de protestation. Pour sa part, la direction de l’éducation de la wilaya de Sétif a quant à elle avancé le chiffre de 30,03 % de grévistes. Un chiffre qui ne reflète nullement la réalité des faits sur le terrain.
I. S.
CONSTANTINE
Les établissements scolaires paralysés
L’appel à une grève cyclique d’une semaine lancé conjointement par le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) a été largement suivi à Constantine.
Les établissements scolaires des trois paliers ont connu une paralysie quasi totale en ce premier jour de grève. Dans les lycées, le suivi du débrayage a oscillé entre 85 et 90 % à la mi-journée et ce, à travers les 48 établissements que compte la wilaya. Pour le coordinateur de wilaya du Cnapest, le succès du mouvement de grève dès son premier jour est «une réponse claire au manque de pédagogie de la tutelle et aux intentions malveillantes matérialisées à travers l’étalage des fiches de paie des travailleurs du secteur». En gros, M. Boucetta qualifie de méprisante l’attitude de la tutelle qui a induit en erreur l’opinion publique en communiquant de fausses augmentations car il ne s’agirait en fait que de revalorisations qui se situent entre 4 000 et 4 500 DA. «50 % du régime indemnitaire présenté en grande pompe par le ministère représente des rappels ; des droits déjà acquis et non pas une générosité inespérée, tant par les éducateurs que nous sommes que de la part de la tutelle». De ce fait, «les augmentations proposées ne répondent ni aux attentes des revendicateurs ni aux engagements du ministère lui-même» conclut M. Boucetta qui souhaite que la tutelle révise sa démarche le plus rapidement possible car il y va de l’intérêt de tous, celui des élèves en premier lieu. Même son de cloche à l’Unpef qui a évalué la mobilisation autour du mot d’ordre de grève à plus de 85 % dans les établissements scolaires des douze communes de Constantine. Le secrétaire général de wilaya de ce syndicat, M. Namous, regrette les intimidations et provocations de certains chefs d’établissement dont des tentatives de faire signer aux grévistes des engagements pour rattraper les heures de cours perdues ou pour accepter des ponctions sur les salaires. Les élèves pour leur part étaient a priori convaincus que la mobilisation de leurs enseignants allait être au rendez- vous. Raison pour laquelle d’ailleurs, ils n’ont pas rejoint leurs établissements respectifs dans la matinée d’hier. Ce fut le cas, du moins, d’un bon nombre d’entre eux.
K. G.
SIDI-BEL-ABBÈS
La contestation a repris de plus belle
Selon le Cnapest, le mouvement de grève entamé a enregistré, dans la matinée d’hier, un taux de suivi de 100 % dans 34 lycées sur les 37 que compte la wilaya.
Le lycée Nadjah, on a un taux de suivi est de 68 %, le lycée Nakhil de 55 % et celui de Moulay-Slissen 55 %. L’Unpef, de son côté, a emboîté le pas au Cnapest et dans l’après-midi de ce même mercredi, enseignants des CEM et des écoles primaires devaient débrayer à leur tour, radicalisant ainsi l’action de protestation que les parents croyaient réglée avec les nouvelles augmentations annoncées par le ministre de l’Education nationale. Le bras de fer entre les enseignants et le ministère semble reprendre et chacun campe sur sa position. Les augmentations annoncées qui devaient aller dans le sens de l’apaisement n’ont pas satisfait les enseignants. Outre la hausse des salaires, le régime indemnitaire, la médecine du travail, les grévistes revendiquent une décision de retrait des œuvres sociales à l’UGTA et l’attribution de sa responsabilité à une commission autonome. Les contestataires évoquent aussi la prime de rendement semestrielle qui au lieu d’être perçue tous les six mois sera dorénavant tout simplement divisée pour être repartie sur les salaires, d’où le «gonflement » des nouvelles paies que l’on nous annonce. Une décision qui n’a pas été du goût des grévistes qui exigent des augmentations réelles des salaires. Enfin, la contestation a repris de plus belle et les esprits sont loin de s’apaiser. Les parents s’inquiètent pour leurs enfants pris dans l’étau du bras de fer entre le ministère de tutelle et les enseignants.
A. M.
MASCARA
Grève suivie, selon les syndicats
Chez les syndicats autonomes, l’on fait état d’une grève largement suivie par les enseignants. Ainsi pour le Cnapest, 37 établissements scolaires du secondaire ont été paralysés, ce qui s’est traduit par un taux de participation de 78,37 %. Le représentant du Cnapest annonçait, en début d’après-midi, un taux de 69 % de participation pour les 3 cycles et de 100 % pour le primaire dans certaines communes. Dans la matinée, l’administration a avancé un taux de participation de 11,78 % pour le primaire, 30,88 % pour le moyen et 39,94 pour le secondaire.
M. Meddeber
BATNA
Un taux de 80%
Un taux de débrayage de 30,24 % est enregistré dans les établissements scolaires, du primaire au secondaire en passant par le moyen, selon la Direction de l’éducation de Batna. Cependant, les statistiques que nous avons pu avoir du responsable de la cellule de communication des enseignants diffèrent : 15,36 % au primaire, 64,36 % au moyen et 71,25 % au secondaire. Mieux, les syndicats sont catégoriques quant au suivi massif de la grève annonçant 92,03 %, côté Unpef et 84,50 %, côté Cnapest. A Batna-Ville, dans les lycées, c’est la paralysie totale et il en est de même pour le moyen où les élèves ont été renvoyés pour certains jusqu’à mercredi prochain et pour d’autres jusqu’à dimanche pour voir plus clair. La tendance est la même pour le primaire à travers les grandes villes, sauf que pour les petites villes et les mechtas, la grève n’a pas été suivie car il y avait dans l’air cette hésitation due au tapage médiatique fait autour des augmentations des salaires. Demain sera le jour de la confirmation.
H. M.
BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ
Et redébrayage des enseignants !
L’ensemble des enseignants de la wilaya de Bordj-Bou- Arréridj, tous paliers confondus, affiliés aus différents syndicats, exception faite de l’UGTA, ont favorablement répondu au débrayage national du 24 février, auquel ont fait appel le Cnapest et l’Unpef. Selon l’inspection académique, le taux de suivi du mot d’ordre est de 27,51 %, avec 9,69 % au primaire, 32,67 % au moyen et 59,22 % au secondaire. Du côté des responsables des bureaux de wilaya des deux syndicats, on avance un taux de 92 %. Cependant, ce sont les derniers cités qui sont les plus proches de la réalité, compte tenu de la désertion massive, constatée, par les élèves des différents établissements.
Saâdène Ammara