le crépuscule du fou

  

 

 

Libye

Le crépuscule crépuscule du fou

le 25.02.11 | 01h00

 

 

Le dirigeant libyen, Mouammar El Gueddafi, a accusé, hier, les insurgés, maîtres de l’est de la Libye, d’être des «drogués» et de servir les intérêts d’Al Qaîda, alors que la communauté internationale craint une catastrophe humanitaire dans la foulée de l’exode des Libyens.

Le plus ancien dirigeant du monde arabe a pris la parole, dans un message audiodiffusé par la télévision libyenne, pour la seconde fois en 48 heures pour fustiger les contestataires. «Ces gens n’ont pas de vraies revendications, leurs revendications sont celles de Ben Laden», a-t-il affirmé dans son intervention d’une vingtaine de minutes. Le leader libyen a par ailleurs indiqué que son pouvoir était seulement moral. «Je n’ai pas le pouvoir de faire des lois ou de faire appliquer la loi.

La reine d’Angleterre n’a pas cette autorité. C’est exactement mon cas», a-t-il dit. Il a en outre affirmé que les manifestants prenaient de la drogue distribuée par des «agents de l’étranger». Dans un bandeau en bas de l’écran, la télévision a précisé que le «guide s’adresse aux habitants de la ville de Zawiyah», à 60 km à l’ouest de Tripoli. Il a présenté ses «condoléances aux familles de quatre membres des forces de sécurité tuées» à Zawiyah. Au dixième jour de cette révolte sanglante, les rues de Tripoli étaient quasi désertes en matinée après une nuit troublée par des tirs nourris. Dans l’ouest du pays, la ville de Zouara a été «désertée par la police et les militaires» et «le peuple tient la ville», ont affirmé des témoins arrivés dans la Tunisie voisine par la route.


Stigmates


Dans l’Est, la région, riche en pétrole, tombée aux mains des opposants, les murs criblés de balles d’Al Baïda étaient autant de stigmates de la violence des combats entre opposants et «mercenaires» pro-régime. «J’ai démissionné et je suis venu à Al Baïda pour être solidaire de mon peuple», assure le général Salah Mathek, un responsable de la police qui a fait défection comme une dizaine de généraux et de colonels. «Ils nous ont ordonnés d’attaquer le peuple et j’ai refusé», explique un autre général, Abdel Aziz al Busta. «On parle de marcher sur Tripoli. Notre objectif est Tripoli, si Tripoli n’arrive pas à se libérer par lui-même», dit un autre officier. Les opposants semblent contrôler la région allant de la frontière égyptienne jusqu’à la localité d’Ajdabiya plus à l’ouest. Selon des informations non confirmées d’habitants anti-Gueddafi à Al Baïda, les partisans du «guide» sont concentrés dans la capitale, où la milice Khamis disposerait notamment de 9 000 combattants ainsi que de chars, d’avions et d’armes lourdes.

L’armée régulière, de son côté, a été affectée par les mutineries, selon des sources qui affirment que le sort de 140 officiers de Tripoli qui s’étaient retournés était inconnu. A l’étranger, les protestations se multipliaient contre le régime d’El Gueddafi, de plus en plus isolé après avoir été lâché par ses pairs arabes et plusieurs proches et diplomates. Alors que le président américain Barack Obama a jugé mercredi «scandaleux» le bain de sang en Libye, l’UE a chargé ses experts d’examiner des interdictions de visa, des gels d’avoirs et d’éventuelles poursuites contre des dirigeants libyens. Paris a estimé que les violences perpétrées par le pouvoir «pourraient constituer des crimes contre l’humanité» et souhaité qu’El Gueddafi «vive ses derniers moment de chef d’Etat». Londres s’est dit favorable à «une enquête internationale» sur les «atrocités».


Migration


La Commission européenne s’est dite préoccupée par le risque de catastrophe humanitaire et évaluait les besoins en cas d’exode massif de la population. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 30 000 Tunisiens et Egyptiens ont fui la Libye depuis lundi, 38 000 personnes ont quitté le pays au total. Un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que l’UE cherchait un appui naval militaire pour évacuer ses quelque 6 000 ressortissants toujours en Libye. La Libye détenant les plus importantes réserves de pétrole en Afrique, l’or noir poursuivait son envolée sur les marchés, atteignant des prix record depuis plus de deux ans, à près de 120 dollars le baril à Londres et plus de 100 à New York. ENI, premier producteur étranger en Libye, a annoncé que sa production avait été réduite de plus de 50% après l’arrêt de certaines activités. D’autres groupes pétroliers ont cessé une partie de leurs activités dans le pays comme l’espagnol Repsol ou le français Total. Depuis le 15 février, 300 personnes ont été tuées, selon un bilan officiel, la plupart à Benghazi, deuxième ville du pays. Mais la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme a parlé d’au moins 640 morts.

Mehdia Belkadi et agences

 

EN DIRECT: L'insurrection se poursuit en Libye

le 23.02.11 | 10h08

Les opposants à Kadhafi, déjà maîtres de l'est de la Libye, gagnent aussi du terrain à l'ouest : Zouara (120 kms à l'ouest de Tripoli) est désertée par la police et les militaires, selon des réfugiés arrivés à la frontière tunisienne.
Les opposants à Kadhafi, déjà maîtres de l'est de la Libye, gagnent aussi du...

LE POINT DE LA SITUATION A 21H30.
Les opposants à Kadhafi, déjà maîtres de l'est de la Libye, gagnent aussi du terrain à l'ouest : Zouara (120 kms à l'ouest de Tripoli) est désertée par la police et les militaires, selon des réfugiés arrivés à la frontière tunisienne.
De plus en plus isolé, Mouammar Kadhafi a accusé Al Qaïda de manipuler les jeunes manifestants, dans une conversation téléphonique diffusée à la télévision depuis un endroit non idenfifié.
La communauté internationale accentue ses pressions sur le dirigeant libyen, et s'inquiète de la catastrophe humanitaire que pourrait entraîner l'exode de dizaines de milliers de personnes. Depuis lundi, plus de 30.000 Tunisiens et Egyptiens ont fui la Libye, selon l'Organisation internationale des migrations.
FIN DE NOTRE DIRECT.
20H35 - Pétrole: pas d'affolement - "Nous sommes en contact avec l'Agence internationale de l'énergie et nous avons la capacité de réagir en cas de rupture d'approvisionnement" en pétrole liée à la crise en Libye, déclare le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
20H30- "Apocalyptique" - Le 19 février a été une journée "apocalyptique" à Benghazi, racontre Gérard Buffet, médecin français dans cette ville, rapatrié à Paris. "Des avions sont passés sur Benghazi et ont tiré dans les rues, à l'arme lourde. Ils envoyaient même des roquettes. C'était un carnage".
20H15 - "Négligence" - Des Tunisiens ont bloqué jeudi pendant une demi-heure le principal poste frontalier tuniso-libyen de Ras Jedir pour protester contre la "négligence" du gouvernement de transition face à l'afflux de réfugiés venant de Libye, indique à l'AFP une source syndicale.
20H10 - Appel franco-américain - Barack Obama a appelé Nicolas Sarkozy à propos de la Libye et les deux présidents ont de nouveau exigé ensemble "un arrêt immédiat de l'usage de la force", annonce l'Elysée, ajoutant que la France souhaitait une nouvelle réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU.
19H58 - Commande controversée- La commande d'un paquebot par la compagnie libyenne GNMTC aux chantiers navals de Saint-Nazaire "est toujours en vigueur", assure leur directeur général. L'un des fils de Mouammar Kadhafi, Hannibal, est l'un des principaux dirigeants de la GNMTC. Selon la section syndicale FO, "l'intervention de l'Etat a été fortement déterminante pour l'obtention de cette commande par la société GNMTC". La CGT navale se dit préoccupé par cette commande "à risques".
19H41 - Coordination - Barack Obama va appeller Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron. Objectif: coordonner leurs actions pour mettre fin à la répression en Libye.
19H32 - Expulsion - Les Etats-Unis "souhaitent l'expulsion de la Libye du Conseil des droits de l'homme de l'ONU", déclare le porte-parole du département d'Etat.
19H20 - Char abandonné - A Benghazi, épicentre de la contestation, un millier de manifestants sont rassemblés devant le tribunal local, devenu quartier général de l'insurrection. Certains d'entre eux campent dans des tentes, pendant que des enfants jouent dans un char abandonné. 
19H05 - Prisonniers - Dans un école de la localité "libérée" d'al Baida, à 1.300 km à l'est de Tripoli, les opposants à Kadhafi détiennent environ 200 de ses partisans. Parmi les détenus se trouvent des Tchadiens. Selon des journalistes étrangers, les captifs seraient bien traités, les rebelles leur ayant fourni des couvertures et des cigarettes. Auparavant, des habitants avaient raconté comment des miliciens avaient été exécutés, après de violents combats dans la ville. 
18H57 - Avoirs gelés - La Suisse bloque "avec effet immédiat" les avoirs que Mouammar Kadhafi et son entourage pourraient détenir dans la Confédération.
18h22 - Au menu - Les ministres de la Défense de l'Union européenne vont évoquer ce soir la crise libyenne lors d'un dîner de travail près de Budapest, qui devait être consacré aux opérations européennes en Somalie et dans les Balkans. Ils en parleront à nouveau demain matin avec le secrétaire général de l'Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen. 
A l'Ouest du pays
18H05 - Aux mains du peuple - La ville de Zouara, dans l'ouest de la Libye, aurait été désertée par la police et les militaires. "C'est le peuple qui tient la ville" témoigne un ouvrier. Mais une fois le soleil couché, dans les rues, les combats continuent entre opposants et partisans de Kadhafi. Femmes et enfants restent terrés à la maison. Les magasins sont fermés. Des banques incendiées.
17H55 - Crimes contre l'humanité - L'ambassadeur français chargé des droits de l'homme fait état d'"élements précis et concordants pour une enquête pour crimes contre l'humanité". Il évoque un bilan supérieur à 1.000 morts.
17H32 - "Sans pitié" - Mouammar Kadhafi est "sans pitié", titre l'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Le journal recense des "informations dramatiques qui, si elles étaient confirmées, offriraient le tableau épouvantable de massacres contre la population civile" perpétrés par les forces armées, y compris l'aviation. Il juge "préoccupant que les terroristes d'Al-Qaïda pour le Maghreb islamiste s'infiltrent dans la révolte en Libye".
17H07 - Exécutions sommaires - La Ligue libyenne des droits de l'Homme accuse les comités révolutionnaires de Kadhafi d'avoir exécuté des blessés dans les hôpitaux de Tripoli. "Ils ont tué des blessés qui avaient manifesté contre le régime. Ils ont emporté les cadavres pour les faire disparaître, peut-être les faire brûler, parce qu'ils savent que les journalistes étrangers se rapprochent".
16H53 - Afrikiyah Airways sur la sellette - Un groupe d'une vingtaine de Libyens manifeste à l'aéroport de Malte pour exiger l'arrestation du président de la compagnie aérienne libyenne Afrikiyah Airways, contrôlée par le gouvernement. Ils l'accusent d'avoir acheminé des mercenaires en Libye et le traitent de "criminel". De légères échauffourées avec les forces de l'ordre se sont produites.
16H35 - Exténués - Des salariés d'entreprises françaises qui étaient en poste à Tripoli et viennent d'atterrir à Roissy racontent leurs dernières journées sur place. "Je suis très fatigué, soulagé mais très fatigué", explique Christian Lainé, employé "dans le BTP". Les yeux rougis, il décrit un "sentiment total d'isolement". "La nuit, on entendait des +boum+ mais je n'ai rien vu, même si j'ai été arrêté plusieurs fois à des checkpoints par des gens armés jusqu'aux dents". "On ne pouvait plus communiquer, ni en France, ni à Tripoli. J'ai eu peur de ne pas pouvoir rentrer".
16H30 - Assaut sanglant contre Zawiyah - L'assaut des forces de sécurité libyennes contre la ville de Zawiyah aurait coûté la vie à 10 personnes et fait des dizaines de blessés, selon le bilan provisoire tiré par un journal libyen.
15H35 - Manifestants "drogués" - Le colonel Kadhafi affirme de nouveau que les manifestants impliqués dans les violences prennent de la drogue distribuée par des "agents de l'étranger". La télévision indique dans un bandeau que "le Guide de la révolution parle aux famille de Zawiyah", une ville située à l'ouest de Tripoli. Kadhafi présente ses "condoléances aux familles de quatre membres des forces de sécurité tuées" à Zawiyah.
15H31 - Navires de guerre allemands - L'Allemagne annonce qu'elle a envoyé deux frégates et un navire d'appui tactique pour évacuer ses ressortissants.
Kadhafi et Ben Laden
15H23 - Agents de Ben Laden ? - Mouammar Kadhafi accuse les manifestants de servir les intérêts de Ben Laden. "Ces gens n'ont pas de vraies revendications, leurs revendications sont celles de Ben Laden".
15H15 - MOUAMMAR KADHAFI S'EXPRIME DANS UN MESSAGE AUDIO A LA TELEVISION LIBYENNE.
14H40 - On s'organise - Au poste-frontière tunisien de Ras Jdir, on répartit les arrivants. Les Tunisiens rentrent chez eux, les Egyptiens se rendent à l'aéroport de Djerba pour prendre un vol, les Marocains sont envoyés dans leur consulat, à Tunis. Plus de 800 Chinois attendent toujours de l'autre côté de la frontière pour des raisons administratives, explique le président du comité régional du Croissant-Rouge.
14H26 - Plus de vols réguliers - La première compagnie aérienne allemande, Lufthansa, suspend ses vols vers Tripoli, au moins jusqu'à dimanche inclus. Ce matin, Alitalia faisait une annonce similaire.
14H19 - Le baril flambe - Les cours du pétrole poursuivent leur envolée, toujours poussés par les troubles en Libye et la crainte d'un "effet domino" dans le monde arabe. Ce matin, le baril de Brent de la mer du Nord a frôlé les 120 dollars le baril. Vers 13H30, il s'échangeait à 114,79 dollars. our Vladimir Poutine, cette envolée des prix constitue une "menace grave" pour la croissance économique dans le monde.
14H09 - L'Otan n'interviendra pas - L'Otan n'a pas l'intention d'intervenir en Libye, prévient son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
14H00 - Témoigner - "Nous étions submergés", explique un médecin français de Benghazi lors d'un bref passage à Paris. "On recevait essentiellement des blessés par balles ou des gens écrasés par des voitures de miliciens qui jetaient leur véhicule dans la foule", raconte Naceur Benarab. "Quand j'étais dans l'avion qui me ramenait en France, des amis libyens m'ont appelé, m'ont supplié de dire au monde ce qui se passait".
13H56 - "Inacceptable" - La Russie et l'Union européenne jugent "inacceptable" le recours à la force contre les civils manifestants pacifiques en Libye, déclare le président de la Commmission européenne José Manuel Barroso, à l'issue d'une réunion avec Vladimir Poutine.
13H40 - Des milliers de Chinois - Les premiers Chinois évacués de Libye sont arrivés en Crète, rapporte un photographe de l'AFP. Pékin organise l'évacuation de quelque 15.000 de ses ressortissants. Plus de 30.000 Chinois travaillent en Libye dans la construction de chemins de fer, le pétrole et les télécommunications. Ils doivent être hébergés temporairement dans des hôtels.
13H30 - Prêter main forte - La Grèce est prête à examiner un appui naval militaire à des évacuations de Libye, comme l'a souhaité l'Union Européenne. Athènes a déjà dépêché une frégate au large de la Libye.
13H09 - Et les infirmières bulgares dans tout ça ? - "Kadhafi est perdu, un rétablissement durable de son pouvoir n'est pas possible", se félicite Snejana Dimitrova. Nassia Nenova est à l'unisson: "J'espère très fort que Kadhafi soit renversé". Boucs émissaires d'une affaire de contamination par le virus du sida en Libye, les cinq infirmières bulgares ont passé plus de huit ans en prison, avant d'être libérées en 2007
13H05 - Rentrés chez eux - Plus de 30.000 Tunisiens et Égyptiens ont fui la Libye depuis lundi pour rentrer chez eux, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
13H00 - Ouvert aux journalistes - Le pays est désormais accessible aux journalistes "du monde entier", affirme Seif Al-Islam, fils de Kadhafi. Mercredi, le vice-ministre aux Affaires étrangères avait expliqué que les journalistes entrés illégalement en Libye étaient considérés "comme s'ils collaboraient avec Al-Qaïda".
12H42 - Dépassé par les événements - "Ils ont besoin de médicaments, le système de santé est dépassé", s'inquiète la commissaire européenne à l'Aide humanitaire. A l'exception de la section locale du Croissant rouge, qui est débordée et ne dispense pas suffisamment de soins médicaux, il n'y a aucune structure.
12H35 - Évacuation - L'Union européenne cherche un appui naval militaire pour évacuer ses quelque 6.000 ressortissants qui sont toujours en Libye.
12H22 - Les blessés racontent - "Ils tiraient dans tous les sens dans le centre de la ville. Ils tiraient même sur ceux qui nous donnaient les premiers soins", témoigne un blessé à l'hôpital d'Al-Baïda.
12H10 - KADHAFI VA S'EXPRIMER SOUS PEU, ANNONCE LA TV LIBYENNE - Mouammar Kadhafi va s'adresser sous peu aux habitants de la ville de Zawiyah, située à l'ouest de Tripoli. Mardi, dans son premier discours depuis le début de l'insurrection, il avait juré de réprimer dans le sang les protestataires qu'il a qualifiés de "rats".
12H02 - Objectif: libérer Tripoli - Réunion de protestataires à Al-Baïda, ville côtière à l'est de Benghazi. "Notre objectif est Tripoli, si Tripoli n'arrive pas à se libérer par lui-même", lance un homme. "On ne peut plus faire marche arrière. Même si nous mourrons tous, au moins nos enfants n'auront pas à vivre avec lui", Mouammar Kadhafi, lance un autre.
11H57 - PARIS EVOQUE DES "CRIMES CONTRE L'HUMANITE" ET LA SAISINE DE LA JUSTICE INTERNATIONALE - La France estime que les violences perpétrées par le pouvoir en Libye "pourraient constituer des crimes contre l'Humanité" et que "la saisine de la justice internationale" doit être envisagée.
Une autre ville tombe
11H55 - Une autre ville tombe - A Zouara, à 120 km à l'ouest de Tripoli, c'est "le peuple qui tient la ville", racontent quatre témoins venant d'arriver en Tunisie. La police et les militaires ont déserté les rues.
11H47 - Tour de vis en Corée du Nord - Le régime stalinien de Kim Jong-Il tente de rendre encore plus hermétique l'accès aux informations étrangères. Des équipes de policiers anti-émeutes ont également été créées pour répondre à une éventuelle rébellion inspirée par le Moyen-Orient, selon le Daily NK, journal en ligne basé à Séoul .
11H39 - Le pétrole touché - La production d'hydrocarbures de l'italien ENI, premier producteur étranger en Libye, a été diminuée de plus de 50% à la suite de l'arrêt de certaines activités à cause des violences.
11H24 - Fuite - "Environ 5.000 Tunisiens, 171 Libyens, 22 Algériens, 28 Marocains" sont arrivés mercredi en Tunisie via le principal poste frontalier, rapporte le président du comité régional du Croissant-Rouge.
11H12 - Enlèvements - Deux filles de l'ex-chef du protocole de Kadhafi, Nouri El-Mismari, exilé en France, ont été enlevées à Tripoli. Elles ont été emmenées de force à la télévision pour démentir les propos de leur père qui s'est exprimé dans les médias notamment français, selon l'avocat de Nouri El-Mismari.
11H05 - Nouvel appel de l'UE - "Nous appelons à un arrêt immédiat de l'usage de la force contre les manifestants en Libye", demande le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy.
10H57 - Tripoli déserté - Les rues de la capitale sont quasi-désertes après une nuit troublée par des tirs nourris. A Al-Baïda, dans la région orientale riche en pétrole, tombée aux mains des opposants, les murs sont criblés de balles, stigmates de la violence des combats entre opposants et "mercenaires" à la solde du dirigeant libyen.
10H50 - Vols suspendus - La compagnie aérienne italienne Alitalia suspend tous ses vols réguliers à destination de Tripoli, en raison de "l'aggravation de la situation".
10H30 - "Catastrophique" - Le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni exhorte l'Europe à aider son pays à faire face à un risque de crise humanitaire "catastrophique" en Libye.
10H00 - "Derniers moments" - Le ministre français de la Défense Alain Juppé, souhaite "de tout coeur" que Mouammar Kadhafi "vive ses derniers moments de chef d'Etat". "Ce qu'il a fait, ce qu'il a décidé de faire, c'est-à-dire tirer à l'arme lourde sur sa population, est naturellement inacceptable", dit-il sur France Inter.
EN DIRECT : La côte Est de la Libye serait "tombée" aux mains des opposants au régime. Le président américain Barack Obama a jugé "scandaleux" la répression armée et le bain de sang en cours. Les évacuations de ressortissants se sont accélérées, tandis que de nouveaux bilans ont fait état de plus de 600 morts en Libye, voire 2000 selon une source médicale.

AFP


25/02/2011
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