LE SECTEUR DE LA SANTÉ EN ÉBULLITION :


Pause-Café
Corrompus et voleurs, votre temps est venu !

EspĂ©rons que les affaires de corruption qui Ă©clatent partout ne sont pas un simple «habillage» de l’annonce, faite par le prĂ©sident Bouteflika, de crĂ©er une commission ad hoc chargĂ©e de lutter contre ce flĂ©au. Mais nous sommes preneurs ! Pendant des dĂ©cennies, nous avons rĂ©clamĂ©, Ă  cor et Ă  cri, que justice soit rendue Ă  ce pays saignĂ© Ă  blanc par les corrompus et les voleurs. Alors, si on en attrape quelques-uns, nous n’allons pas faire la fine bouche ! Ou exiger qu’on les relĂąche, faute de gros gibier ! C’est trop facile et ça reviendrait Ă  laisser faire tous ces dĂ©cideurs pourris qui gonflent leurs comptes en Suisse avec l’argent de la honte ! Suite...


BÉJAÏA
Un dangereux terroriste abattu sur les hauteurs de Remila

Un dangereux terroriste a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© hier, en dĂ©but de soirĂ©e, par les forces de l’ANP au lieudit LaĂązib, sur les hauteurs du village Remila, Ă  quelque 5 km de Sidi-AĂŻch, a-t-on appris de bonnes sources. Suite...


AlgĂ©rie - Égypte J -10
La participation de Ziani, Bougherra et Mansouri affole les Égyptiens

Depuis l’annonce par SaĂądane de la liste des joueurs devant participer au stage de prĂ©paration du match du 14 novembre prochain, la presse Ă©gyptienne accorde une grande importance au fait que Ziani, Bougherra et Mansouri soient partants pour cette Ă©chĂ©ance. C’est dire Ă  quel point du cĂŽtĂ© du Nil, on craint ce trio ! Suite...


Abd Rabou au Caire

Selon la presse Ă©gyptienne, le joueur Abd Rabou, blessĂ© avec son Ă©quipe El Ahly de DubaĂŻ et indisponible, selon le mĂ©decin du club, pour une pĂ©riode d’un mois, est arrivĂ© hier au Caire. C’est le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Ă©gyptienne qui l’a fait venir pour un examen auprĂšs du mĂ©decin de cette instance. Suite...



ActualitĂ©s : LE SECTEUR DE LA SANTÉ EN ÉBULLITION
Les médecins généralistes et les spécialistes en grÚve


La trĂȘve aura Ă©tĂ© de courte durĂ©e. Les principaux syndicats du secteur de la santĂ© renouent avec la contestation. Le SNPSSP et le SNPSP appellent les mĂ©decins spĂ©cialistes et gĂ©nĂ©ralistes Ă  dĂ©brayer au mois de novembre. Ils dĂ©noncent les dispositions jugĂ©es discriminatoires du statut particulier. Plus qu’un combat corporatiste, ils interpellent les pouvoirs publics sur le devenir du secteur. La santĂ© publique est, selon eux, menacĂ©e.

En mĂ©prisant ceux qui tentent, en dĂ©pit des moyens dĂ©risoires, de soigner les malades dans les zones les plus reculĂ©es, les dĂ©cideurs mettent en pĂ©ril le droit aux soins. Le dĂ©ficit en spĂ©cialistes risque de s’aggraver. Les mĂ©decins, attirĂ©s par des carriĂšres plus prometteuses, risquent d’opter pour le privĂ© ou l’étranger. Pourtant, ils ne revendiquent pas des salaires Ă©gaux Ă  ceux de leurs confrĂšres sous d’autres cieux. Ils veulent une reconnaissance et une rĂ©munĂ©ration Ă  la dimension de leur cursus. Une revendication Ă  laquelle la Fonction publique continue de tourner le dos. A quoi cela sert-il donc de dĂ©penser des milliards pour la construction de CHU, d’installer des scanners partout si Ă  terme les mĂ©decins auront dĂ©sertĂ© leurs postes, car fatiguĂ©s d’ĂȘtre mĂ©prisĂ©s ? La balle est dans le camp des dĂ©cideurs Ă  qui il appartient de rĂ©habiliter non seulement les praticiens du secteur public, mais tout le secteur

Nawal ImĂšs

LE SNPSSP DÉNONCE LES DISPOSITIONS DU STATUT PARTICULIER
L’option de la grĂšve inĂ©vitable

Les spĂ©cialistes de la santĂ© publique affiliĂ©s au SNPSSP renouent avec la grĂšve. L’option de la grĂšve est inĂ©vitable. La forme que prendra la contestation sera arrĂȘtĂ©e en session extraordinaire du Conseil national. Le SNPSSP dĂ©nonce les dispositions du statut particulier et l’entĂȘtement de la Fonction publique de ne pas mettre sur un pied d’égalitĂ© les hospitalo-universitaires et les spĂ©cialistes de la santĂ© publique.

Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir) - Le diffĂ©rend qui oppose le SNPSSP Ă  la Fonction publique n’a pas connu d’épilogue. Il s’est au contraire envenimĂ© puisque la Fonction publique a non seulement ignorĂ© toutes les propositions faites par les reprĂ©sentants des spĂ©cialistes, mais Ă©galement tournĂ© le dos aux recommandations du Premier ministre qui avait prĂ©conisĂ© la rĂ©ouverture des nĂ©gociations Ă  la demande du ministre du secteur. Barkat a visiblement Ă©tĂ© dĂ©savouĂ©, puisque c’est la copie telle que dĂ©cidĂ©e par l’institution de Kherchi qui a Ă©tĂ© avalisĂ©e en Conseil des ministres. Ceci, en plus de constituer un dĂ©saveu pour Barkat, relance le dĂ©bat sur la place qu’accordent les pouvoirs publics aux spĂ©cialistes de la santĂ© publique, car c’est, aux dires du Dr Youssfi, prĂ©sident du SNSSP, le fond du problĂšme. Les dispositions du statut particulier continuent en effet de placer le spĂ©cialiste Ă  un grade infĂ©rieur de celui de l’hospitalo-universitaire. La preuve ? Les rĂ©munĂ©rations aux postes suprĂȘmes (chef de service et chef d’unitĂ©) sont diffĂ©rentes. Les premiers sont moins bien payĂ©s que les seconds alors que, selon la loi rĂ©gissant la Fonction publique, les postes suprĂȘmes n’obĂ©issent ni au grade ni au corps. Idem pour la classification, puisque les Ă©chelons 6 et 7 ont Ă©tĂ© tout simplement interdits aux spĂ©cialistes. Raison invoquĂ©e par la Fonction publique : c’est le plafond auquel seuls les hospitalo-universitaire peuvent avoir droit. Pourtant, rappelle le Dr Youssfi, le cursus d’un spĂ©cialiste est l’un des plus longs et peut aller jusqu’à 22 ans. Pourquoi donc cette volontĂ© de le dĂ©valoriser ? Pour le prĂ©sident du SNPSSP, c’est totalement incomprĂ©hensible puisqu’en 1982, les spĂ©cialistes et les hospitalo- universitaires Ă©taient Ă  Ă©galitĂ©. Avec ce nouveau statut, le SNPSSP craint qu’un Ă©norme fossĂ© ne se creuse entre les deux corps avec, Ă  terme, des consĂ©quences dĂ©sastreuses sur le systĂšme de santĂ©. Le dĂ©ficit en spĂ©cialistes, qu’accusent beaucoup de wilayas, risque de s’accentuer puisque les quelques spĂ©cialistes qui exercent Ă  l’intĂ©rieur du pays finiront par dĂ©serter les structures de santĂ© publique. Beaucoup sont sur place parce qu’ils sont forcĂ©s de passer le service civil, au terme duquel ils optent pour une carriĂšre dans le privĂ© ou Ă  l’étranger. Au-delĂ  de prĂ©occupations liĂ©es Ă  leur corporation, les spĂ©cialistes craignent de voir le systĂšme de santĂ© dĂ©pĂ©rir davantage

N. I.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/04/article.php?sid=90815&cid=2


04/11/2009
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