Les bénéficiaires des lots de terrain Cadat et Haouch Rouiba ne décolèrent pas
L’Algérie profonde Les bénéficiaires des lots de terrain Cadat et Haouch Rouiba ne décolèrent pas
Ils ont organisé une marche et fermé le CW 121 Par : Nacer Zerrouki |
A priori, le litige des lots de terrain Cadat et Haouch Rouïba, qui remonte à 20 ans, date à laquelle l’APC de Rouïba avait attribué 1 200 parcelles de terrain, ne connaîtra pas son épilogue de si tôt. Le blocage de ses lots par les pouvoirs publics est toujours de mise et les bénéficiaires sont en ébullition. |
Dilem du Samedi 05 Mars 2011 | Vu 2335 fois
Actualité La grippe A/H1N1 marque son retour de manière fracassante en Algérie. Une centaine de cas ont été, en effet, confirmés par le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie jusqu'à hier matin. Jeudi, douze personnes ont été déclarées porteuses du virus, trois de sexe masculin à Aïn Defla, âgées de 26, 15 et 14 ans, sept à Alger, une à Annaba et une autre à Constantine. Pour les deux dernières, leur état est assez critique. S'agissant des sept cas dans la capitale, cinq sont hospitalisés à l'hôpital d'El-Kettar et deux personnes âgées prises en charge à l'hôpital de Birtraria.
Editorial L'Algérie, qui a souffert énormément du terrorisme et qui demeure toujours sur ses gardes, ne rechigne pas à l'effort quand il s'agit d'apporter sa contribution à l'échelle régionale ou mondiale pour vaincre le fléau.
Edition du Samedi 05 Mars 2011
Mardi dernier, six cas de grippe A/H1N1, tous membres d'une même famille, en l'occurrence une mère et ses cinq enfants résidant à Aïn Defla, ont été mis en quarantaine à la structure sanitaire locale. En raison des complications de cette maladie, la mère a accouché de jumeaux mort-nés.
Il y a quelques jours, un médecin réanimateur et deux chirurgiens exerçant à l'hôpital de Rouiba ont contracté ce virus. L'un des chirurgiens est décédé. Bien que l'OMS ait levé, depuis bientôt une année, l'alerte à la pandémie de grippe H1N1, le virus circule toujours sous une souche mutante et continue à faire des victimes. Et pourtant, aucune alerte sanitaire n'est donnée. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière reste muet sur la question. Ce silence s'apparente à une volonté de minimiser à tout prix cette vague de grippe A qui commence à prendre l'allure d'une pandémie.
Si dans quelques jours, des mesures à la hauteur de la vitesse de propagation de ce virus ne sont pas prises, les conséquences risqueront d'être très lourdes. Globalement, les symptômes observés pour la grippe H1N1 sont les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : association de signes respiratoires (toux d'apparition brutale, difficultés à respirer) à des signes généraux : fièvre constante supérieure à 38° C, fatigue et douleurs musculaires. Certains individus vont contracter le virus en ne présentant que des signes grippaux légers, d'autres risquent de développer des complications. En cas de détresse respiratoire, la grippe A/H1N1 peut entraîner la mort.
Edition du Samedi 05 Mars 2011
La présence à Alger du coordonnateur pour le contre-terrorisme au Département d'État américain, Daniel Benjamin, témoigne, une fois de plus, de l'importance accordée par Washington au rôle que peut jouer l'Algérie dans la lutte contre ce fléau dans le monde, particulièrement dans les régions du Maghreb et du Sahel. Il ne fait aucun doute que la situation, marquée par une grande instabilité dans certains pays maghrébins, n'est pas étrangère à ce déplacement.
En effet, après une première visite le 25 juillet 2010, le haut responsable américain est de retour dans la capitale algérienne pour approfondir la collaboration avec ses homologues algériens. Celle-ci s'articulera autour d'un groupe de contact bilatéral de coopération entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes. L'Algérie, qui a souffert énormément du terrorisme et qui demeure toujours sur ses gardes, ne rechigne pas à l'effort quand il s'agit d'apporter sa contribution à l'échelle régionale ou mondiale pour vaincre le fléau.
En décidant d'instaurer ce mécanisme, dont l'objectif est de structurer le dialogue et la concertation entre l'Algérie et les États-Unis d'Amérique sur l'ensemble des questions liées à la lutte contre le terrorisme transnational, les Américains et les Algériens veulent mettre de leur côté tous les atouts pour venir à bout de l'hydre terroriste. Pour parvenir à mettre hors course Al-Qaïda et ses relais, qui n'hésiteraient pas à profiter de l'instabilité de certains pays pour frapper, Washington et Alger œuvrent en étroite collaboration afin de les contrer. Conscients de l'importance de la contribution algérienne pour gagner ce combat, les Américains l'encouragent à continuer dans le même sens. Il faut croire qu'elle est considérée comme l'élément-moteur du combat contre Aqmi au Sahel, où elle apporte son savoir-faire en la matière et, surtout, ses moyens aux pays voisins afin de ramener, une bonne fois pour toutes, la sécurité dans la région.
Actualité Plusieurs membres de l'équipage ont été autorisés par les pirates à joindre leurs familles. Les otages algériens se plaignent de leurs conditions de détention et se disent "oubliés" par les autorités de leur pays. "Papa, quand est-ce que tu reviens ? Tu nous manques, maman et mes sœurs ne cessent de pleurer." Ce sont ces mots qui déchirent le cœur qu'a échangés, ce mercredi 2 mars, aux environs de 9h30, Koceïla avec son père Hanouche Nafaâ, 54 ans, l'un des 17 otages algériens retenus depuis 64 jours par des pirates somaliens au large de l'océan Indien.
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Edition du Samedi 05 Mars 2011
La conversation, la deuxième depuis le début de leur captivité, n'aura duré que deux petites minutes. "Juste le temps pour mon mari de lancer un appel au secours et s'enquérir de la scolarité et la santé de ses enfants", nous a confié, hier, Mme Hanouche, les larmes aux yeux. Ses filles Farah, Lynda, Dahbia et Ania, assises devant elles, tentent de la consoler, en vain.
Car la douleur de cette famille originaire de Fréha (Azazga) est accentuée par les récentes nouvelles qu'elle vient d'apprendre de la bouche de Nafaâ. Des nouvelles difficiles à supporter. "Les pirates nous ont mis, ces derniers jours, dans une pièce de 20 m2 dépourvue d'eau et d'électricité. On dort à même le sol, on n'a droit qu'à un seul repas par jour et on nous a interdit tout contact, c'est affreux", a déclaré l'otage à sa femme.
Le récit que décrit Nafaâ et ses compagnons sur leurs conditions de détention est bouleversant. Récits et témoignages corroborés par l'autre otage algérien des pirates somaliens, Mohammed Aït Ramdane, qui, lui aussi, a joint mercredi son fils par téléphone, qui, à son tour, a pris attache avec notre rédaction pour relayer le cri de détresse de l'équipage du Blida.
Et ce ne sont pas les propos rassurants du directeur général d'IBC (International bulk carriers), une filiale de Cnan Group, tenus récemment à un de nos confrères qui vont tranquilliser cette famille et toutes les autres. "Les otages ne sont pas tout de même dans un 4 étoiles dans ce coin perdu", rétorque un voisin de la famille Hanouche qui s'interroge : "Comment peut-on être en bonne santé en Somalie, planqué dans une cave, entouré de pirates armés et menaçants ?" L'allusion est faite aux déclarations de ce même responsable qui avait indiqué que "les otages sont en bonne santé". "Mais comme le dit un adage de chez nous : ma y hass bel djamra ghir li yaâfas foug-ha (ne ressent la brûlure de la braise que celui qui marche dessus)", lâche un parent de la famille Hanouche.
Et il en veut aussi comme preuve de ce signe d'abandon, le silence inquiétant des autorités au sujet de ce dossier, comme l'explique l'absence totale de communication constatée au niveau de la cellule de crise installée au ministère des Affaires étrangères chargée de les informer de l'évolution de la situation. La femme de Nafaâ est catégorique à ce sujet. "Nous n'avons jamais été contactés par cette cellule et nous n'avons reçu aucun coup de téléphone depuis cette prise d'otages, même pour nous réconforter", précise-t-elle. D'où les interrogations exprimées par les familles des otages sur le sérieux et l'intérêt que les responsables accordent à cette affaire. Pour eux, ce silence est un avant-goût de la manière dont est géré ce dossier. "Au vu de ce constat amer et pénible, nous avons toutes les raisons d'exprimer nos appréhensions quant à l'improbabilité d'un dénouement à court terme de cette affaire", affirme un cousin à la famille qui dit avoir peur que les négociations avec les pirates s'éternisent.
Pour cette famille, la lueur d'espoir suscitée les premiers jours après l'amorce de négociations entre l'armateur jordanien et les ravisseurs s'est vite estompée. "Notre douleur et nos craintes pour leurs vies n'ont jamais été aussi grandes compte tenu de la souffrance et l'isolement qu'ils endurent", soulignent les enfants de Nafaâ.
Par ailleurs, on a appris que les 17 familles des otages, la plupart d'Alger, de Tizi Ouzou, Jijel, Bou-Ismaïl et Batna, comptent s'organiser en association pour presser les responsables à dénouer cette affaire. Elles comptent désormais sur l'intervention du président de la République à qui elles disent accorder toute leur confiance pour mettre en œuvre une issue heureuse à ce drame comme il l'a déjà fait pour les Algériens vivant en Libye, précisent-elles.
Pour rappel, les 17 otages algériens faisaient partie des 27 membres d'équipage du vraquier céréalier, le MV Blida de la Cnan, battant pavillon algérien. Ce navire cargo qui s'apprêtait à rejoindre Dar Es-Salam en Tanzanie s'est fait attaquer par des pirates au large de la mer d'Oman peu de temps après son départ du port de Salaalah. En plus des 17 Algériens, il y avait à bord des Philippins, des Ukrainiens, des Jordaniens et des Indonésiens.
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