BAC 2014 . LES EXAMENS DÉBUTENT Le 1er JUIN 2014


 

 

 

   الأحد 01 جوان 2014 م      

 

  الأحد 02  شعبان 1435 ه

Début des épreuves demain pour 657 026 candidats

 

Le premier baccalauréat de Benghebrit

Par : Malika Ben

À l’exception des nouvelles dispositions anti-fraude, l’épreuve du baccalauréat 2014 ne déroge pas aux règles organisationnelles et pédagogiques établies depuis des années. C'est à partir du lycée El-Idrissi de la place du 1er-Mai que le coup d'envoi sera donné par Nouria Benghebrit. 

C’est demain le grand jour pour les postulants à l’université. Le coup d'envoi officiel des épreuves du baccalauréat 2014 sera donné demain au lycée El-Idrissi par la ministre de l'Éducation nationale. Le rendez-vous décisif qui constitue un tournant dans la vie des lycéens est enfin arrivé. Pas difficile d’imaginer l’état d’esprit non seulement des candidats mais de toutes leurs familles. Soulagement, appréhension, trac, crainte et, parfois même, crise de larmes sont autant de sentiments qui s’entremêlent à l’approche du jour d’examen, voire jusqu’à l’annonce des résultats. Un état d’esprit, somme toute, normal quand on sait que le baccalauréat est une épreuve des plus sacrées.
Aucun autre rendez-vous, aussi important et brillant soit-il, ne peut détrôner celui du baccalauréat dont les épreuves débuteront demain matin à travers tout le territoire national. Ce sont au total 657 026 lycéens dont 450 374 candidats scolarisés et 206 652 postulants libres qui prendront, le cœur serré, le chemin des centres d’examen où ils ont été orientés. Les candidats de 5 filières sur les 6 existantes composeront jusqu’à jeudi prochain. Le bal des épreuves s’ouvrira pour tous les candidats par deux matières : la langue arabe et l’éducation islamique. Les postulants de la filière gestion et économie auront à composer entre 11h et 13h30 dans une troisième matière, à savoir le droit. Évidemment, les sujets ne seront pas identiques et dépendront de la filière des candidats. Une chose est sûre : les sujets ne porteront que sur les cours dispensés en classe et ne dépasseront point le seuil fixé par la commission des programmes, a tenu à rassurer le MEN. Et pour mettre fin aux rumeurs de fuite de sujets colportée notamment via les réseaux sociaux, la ministre de l’Éducation nationale a tenu à rassurer, il y a quelques jours sur le plateau de la Télévision nationale, que “l’Onec, qui supervise les examens, assume sa mission avec minutie. Il y a une professionnalisation à l’office. Il y a aussi une commission dans chaque wilaya qui suit de près toute l’opération d’acheminement des sujets et de la sécurité à l’intérieur des centres d’examen”. Ce qu’il faut dire, c’est que le baccalauréat 2014 ne déroge pas aux règles établies depuis des années.
Les mêmes mesures pédagogiques et organisationnelles sont reconduites. Le seul fait nouveau a trait à la triche. La fraude massive qui a entaché le bac 2013 a incité la tutelle à prendre de nouvelles dispositions pour éviter la triche. “Il est demandé aux surveillants d’établir deux PV.  Le PV de la salle et un autre PV au cas où il y aurait un problème particulier où les personnes qui perturbent seront clairement identifiées. Cette année, c’est celui qui perturbe qui payera”, a averti la ministre de l’Éducation nationale. Autre mesure dissuasive, l’autorisation de sortie des candidats aux toilettes signée par le candidat et le surveillant de la salle d’examen. Pour dissuader les candidats, la tutelle a lancé aussi, depuis quelques semaines, une campagne contre la fraude au baccalauréat.
L’Onec n’a pas hésité à utiliser les convocations des candidats pour y inclure en bas du planning des épreuves un avertissement sur les pratiques considérées comme une tentative de triche et les lourdes sanctions, notamment l’exclusion pour une durée qui peut atteindre les dix années, qu’encourent les fraudeurs. Il faut dire à ce propos que pas moins de 139 917 supervisent l’examen du baccalauréat, dont 120 000 enseignants-surveillants et 4 650 observateurs répartis entre les 2 181 centres d’examen. Enfin, selon la ministre de l’Éducation, toutes les dispositions ont été prises pour que l’examen du baccalauréat se déroule dans de bonnes conditions.

 

http://www.liberte-algerie.com/actualite/le-premier-baccalaureat-de-benghebrit-debut-des-epreuves-demain-pour-657-026-candidats-222270

A J-1 du Bac: la pression monte d’un cran chez les candidats

Nachida Kouadri  Moussa K.
 
 
 

Plus de 650 000 candidats passeront à partir de demain, dimanche 1er juin les épreuves du baccalauréat -session juin 2014- qui s’étaleront sur cinq jours, tandis que la correction débutera le 15 juin prochain.

La nouveauté pour le Bac 2014, c'est que l’Office national des examens et concours (Onec)  a désigné  dans chaque centre de correction un « enseignant-évaluateur » à qui il a été confié la mission de revoir le barème de notation. L’Onec tente par cette démarche rattraper les erreurs commises par le passé.  Sur le même sujet, le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique,  élargi, a annoncé l’exemption de 50% des enseignants du secondaire de la surveillance desdites épreuves.

Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Education nationale, 657 026 candidats seront examinés, dont 450 374 scolarisés et 206 652 libres répartis sur 1001 centres d’examen. Pour l’occasion, 120 000 enseignants étaient mobilisés pour surveiller les examens, et 34 000 enseignants correcteurs répartis sur 57 centres d’examen.

Désignation d'« enseignant-évaluateur » pour revoir le barème de notation

L’Office national des examens et concours a décidé de désigner dans chaque centre de correction un « enseignant-évaluateur » qui aura pour tâche de consulter les sujets s’ils correspondent au seuil des cours ainsi qu’au barème de notation et si ce dernier correspond à la question sur le plan pédagogique. Si l’enseignant observe une certaine anomalie, il procèdera à la révision du barème mis en place de sorte qu’il y ait un équilibre entre la question et la note qui lui convient. De par cette nouvelle mesure, le ministère de l’Education entend rattraper les erreurs commises lors des précédentes épreuves, où des enseignants-correcteurs se plaignaient des barèmes mis en place, lesquels accordaient plus de note aux questions faciles que difficiles. C’est ce qui fait, selon eux, augmenter le taux de réussite. Quant à la correction des copies du Bac, elle débutera le 15 juin prochain au niveau des 57 centres de correction et elle s’étalera sur six jours. Il est à noter que la nouvelle ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, donnera le coup d’envoi officiel des épreuves du baccalauréat -session juin 2014- au lycée « El Idrissi » à Alger.

 

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/206073.html

  



Actualités : 

LES EXAMENS DÉBUTENT DEMAIN

La fin du bac «au rabais» ?

 

La ministre a fait savoir qu’elle appliquerait la tolérance zéro pour les fraudeurs qui ne respecteraient pas la règle de droit. Il s’agira pour cette session de faire oublier le fiasco de l’année dernière et de redonner à un examen dont la crédibilité est entachée ses lettres de noblesse. Le fameux seuil, les exigences sans cesse revues à la hausse des candidats et le nivellement par le bas ont en effet fini par avoir raison de la notoriété du baccalauréat. 
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Coup d’envoi demain des épreuves du baccalauréat. Plus de 657 026 candidats ont rendez-vous avec un examen décisif qui couronne treize années de scolarité. Point de dispositions particulières cette année. Les candidats examineront dans les mêmes conditions que les années précédentes. Ils seront néanmoins soumis à une surveillance plus importante afin d’éviter le scénario de la triche généralisée. L’heure de vérité a sonné pour des milliers de lycéens. Dès demain, ils se rendront aux centres d’examens pour y subir les épreuves du baccalauréat qui s’étaleront jusqu’à jeudi prochain. Le stress laissera alors place à la concentration dans l’espoir de décrocher le sésame pour l’université. Ils seront 657 026 candidats dont 450 374 scolarisés et 206 652 libres à prendre d’assaut demain les centres d’examens. Leur nombre a augmenté cette année de 87 669 candidats, soit un taux de 15,40% par rapport à l'année précédente. Comme le veut la tradition, les filles seront plus nombreuses. Elles sont au nombre de 369 675 candidates contre 287 351 garçons. Selon les statistiques fournies par l’Office des examens et des concours, ils seront 2. 551 candidats issus des écoles privées, 280 personnes aux besoins spécifiques, 833 étrangers et 2 432 issus des centres de rééducation à tenter de se surpasser. Pour assurer le bon déroulement des épreuves, 2 181 centres d'examens et 57 centres de correction ont été retenus. Pas moins de 120 000 enseignants sont chargés de la surveillance des examens, 34 000 autres de la correction et 16 000 autres de l'observation. En dépit de ce dispositif, l’ombre du scandale ayant entaché la session de 2013 plane sur les épreuves. Des lycéens non «satisfaits» des sujets d’examens et les jugeant trop difficiles avaient été à l’origine de troubles et s’étaient octroyé le droit de tricher massivement. Les vidéos montrant des candidats au baccalauréat travailler en groupe comme s’il s’agissait de révisions avaient fait le tour de la toile. Le ministre de l’époque avait tenté de minimiser les faits en affirmant qu’il s’agissait de cas isolés mais il s’agissait là d’un grave précédent qui a définitivement entaché la crédibilité d’un examen déjà en perte de valeur. Les sanctions appliquées aux élèves tricheurs avaient donné lieu à des manifestations de colère de la part des concernés qui, toute honte bue, manifestaient dans les rues pour exiger la levée des sanctions. Pour éviter que ce scénario ne se répète, la ministre de l’Education a reconduit les mêmes dispositions traditionnellement mises en place pour ce type d’examen. Les candidats ont été avertis que la fraude sera sanctionnée sans complaisance. Des avertissements ont été notifiés dans les convocations à l’examen. Les surveillants quant à eux seront dans l’obligation de rédiger deux procès-verbaux à l’issue de chacune des épreuves. Un premier qui doit être global et un second dans lequel doit être consignée toute tentative de fraude avec mention des noms des personnes impliquées. 
N. I.


http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/05/31/article.php?sid=164147&cid=2



01/06/2014
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