R O U I B A - ville......

Les dizaines d’employés de l’unité Mobsco sise à la zone industrielle de Rouiba et spécialisée dans la production d’articles et de mobiliers scolaires, sont en grève illimitée depuis le début de cette semaine. Selon le président du conseil syndical UGTA de la dite entreprise, Brahim Taleb, ce débrayage est conçu comme ultime moyen de pression pour faire aboutir leurs revendications socio-professionnelles.
Les grévistes réclament, en gros, l’augmentation des salaires et la rémunération des travaux exceptionnels entre autres les heures de permanence et la revalorisation des primes de rendement individuel et collectif. Les protestataires dénoncent dans le même temps les indemnités variables dont profitent exclusivement les cadres dirigeants de l’unité économique en question et parlent également de mauvaise gestion de l’outil de production. On explique aussi que “devant la fin de non recevoir qu’à opposée la tutelle à ces revendication, le syndicat est retourné à la base dans une série de rencontres où la tendance pour la grève illimitée a été clairement affichée à l’unanimité. “Nos revendications sont légitimes”, clame-t-on.

Salim Haddou

http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=24101&ed=MTI0NA==

Dans une conjoncture économique morose durant laquelle est sonné, à juste titre, l’hallali contre les entreprises publiques coupables, selon une thèse en vogue, de mauvaises performances, la compagnie de mobilier métallique organisationnel, Cammo, de Rouiba, fait partie des rares entreprises qui échappent à cette levée de boucliers contre tout ce qui porte la marque du secteur étatique.
Il est vrai que quand on discute avec les dirigeants de cette société on s’aperçoit très vite qu’ils se sont mis depuis longtemps au diapason de la mentalité du secteur privé, développent un esprit de compétiteurs et luttent pour gagner et conserver des parts de marché. “Nous allons à la recherche du client où qu’il se trouve et nous restons constamment à son écoute”, clame M. Chabane, président-directeur général de l’entreprise en question. Par ailleurs, cette société détient des atouts économiques non négligeables. En effet, elle cumule des décennies d’expérience en matière de fabrication d’équipement de bureau et d’organisation, puisqu’elle est issue de la CFMO qui était une filiale de la multinationale Ronéo créée en 1960, nationalisée en 1974 pour être intégrée à l’ex-SNLB avant de devenir une filiale du groupe Bois Wood Manufacture. Dans l’un des rapports de cette entreprise qui emploie environ quatre cents personnes on lit : “Les aspirations de la compagnie au développement de son portefeuille d’activité et son souci d’être présente sur les marchés extérieurs la motivent à rester ouverte à toute forme de partenariat. Décodés, ces termes veulent certainement faire dire aux responsables de l’entreprise que ni l’économie de marché ni la privatisation ne leur font peur. Est-ce prétentieux ? Sûrement pas si l’on examine les autres atouts économiques et industriels que font valoir les cadres de la Cammo. Le progrès de son chiffre d’affaires annuel qui tourne actuellement autour de 400 millions de dinars de même que des résultats positifs enregistrés et sa présence par le biais d’un réseau de distribution au niveau national sont des aubaines pour un avenir serein. “Depuis 2004 nous avons entamé un programme de modernisation de nos moyens de fabrication pour mettre sur le marché des produits de qualité. Ce programme qui s’étalera jusqu’à 2006 sera concrétisé par l’acquisition de machines modernes”, nous a déclaré M. Chabane. Fortement présente au Salon international du bois qui s’est tenu au Palais des Expositions de la FIA, la Cammo a exposé des articles de mobilier allant du simple bureau à des ensembles d’archivage. Les utilisateurs ne tarissent pas d’éloges au sujet des articles entrant dans la gamme de produits mis en vente par cette compagnie. “Ils sont sobres, solides et efficaces, de plus le rapport qualité-prix est largement en faveur de l’acquéreur” remarque un visiteur venu s’enquérir des disponibilités en vue d’équiper les bureaux de son administration. Créatrice de richesses, la Cammo participe également avec ses équipements, mis sur le marché, au renforcement de l’organisation et de la gestion dans tous les secteurs d’activité aussi bien administratifs qu’industriels réputés sous-équipés, ce qui constitue donc un marché porteur à moyen terme. Ceci n’a pas échappé à certains investisseurs, étrangers notamment, qui essayent d’ores et déjà de se positionner par le biais d’un partenariat éventuel avec l’entreprise de M. Chabane.
Abachi L.

 http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/04/03/