Les habitants des sites précaires de la localité de Herraoua qui n’ont pas bénéficié de logements neufs haussent le ton. Ils ont décidé d’observer un sit-in ouvert devant le siège de l’APC de Rouiba à Alger. Ils interpellent le ministre Tebboune afin de mettre en place une commission d’enquête pour avoir des explications sur le mode d’attribution du quota de logements sociaux attribués à leur localité.
Une trentaine de familles issues des sites précaires de la localité de Herraoua dans la commune de Rouiba ont investi, depuis avant-hier, le siège de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Rouiba. La cause : Ils protestent d’avoir été écartés d’une manière «arbitraire» de la liste des bénéficiaires de logements neufs attribués pour cette localité.
Pis encore, ces familles se retrouvent actuellement sans abri et livrées à elles-mêmes. A savoir qu’au lendemain du recasement des 404 familles issues des sites précaires de Herraoua dans leurs nouvelles habitations et qui a eu lieu jeudi dernier, les agents communaux et administratifs de la-dite commune chargés de l’opération de la démolition ont procédé, avant-hier à la démolition de leurs habitations précaires.
Une décision qui a provoqué l’ire des non-bénéficiaires. «Nous avons attendu cinquante ans pour qu’on puisse bénéficier de nos logements, mais en vain. Nous avons été inscrits dans la liste des bénéficiaires. Mais le jour « J » de l’opération de relogement qui a eu lieu jeudi 26 juin 2014 (jeudi dernier Ndlr), nous nous sommes rendus compte à ce qu’une trentaine de famille ont été écartées d’une manière injustifiable de cette opération.
Une décision qui nous a incités à’investir le siège de l’APC de Rouiba et ce, depuis vendredi dernier (avant-hier)», nous a confié, Dahou, un habitant du site précaire de Herraoua dans une conversation téléphonique.
Dans le même ordre d’idée, notre source d’information a indiqué que les baraques occupées par ces familles non-relogées seront aussitôt démolies après le déménagement, pour permettre la relance de certains projets en souffrance dans la-dite commune.
Ces familles se retrouvent actuellement sans abri, puisque leurs habitations précaires ont été totalement démolies», a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter : «Nous appelons le ministre de l’Habitat et d’urbanisme, M.Tebboune d’intervenir dans cette situation en mettant en place une commission d’enquête portant des explications sur le mode d’attribution de ces logements dans cette localité.
Comment voulez-vous qu’on se taisent, puisque la quasi-totalité de ces familles écartées sont résidents au niveau de la commune de Rouiba depuis une cinquantaine d’années, alors qu’il existe des citoyens ayant résidé cette localité depuis un mois ou bien deux mois et ils ont bénéficié de leurs logements ? S’est-il interrogé.
«Nous exigeons la mise en place d’une commission d’enquête sur le mode d’attribution de ces logements sociaux», a-t-il insisté. Tout en appelant le wali de la wilaya d’Alger, Abdelkader Zoukh, d’effectuer une visite d’inspection dans le plus bref délai en vue d’avoir des explications sur cette opération de relogement dans la localité de Herraoua.
«Nous comptons( assiéger) devant l’APC jusqu’à ce que les autorités publiques rendent publics les résultats de la commission d’enquête de cette distribution de logements», a-t-il conclu.
Une trentaine de familles issues des sites précaires de la localité de Herraoua dans la commune de Rouiba ont investi, depuis avant-hier, le siège de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Rouiba. La cause : Ils protestent d’avoir été écartés d’une manière «arbitraire» de la liste des bénéficiaires de logements neufs attribués pour cette localité.
Pis encore, ces familles se retrouvent actuellement sans abri et livrées à elles-mêmes. A savoir qu’au lendemain du recasement des 404 familles issues des sites précaires de Herraoua dans leurs nouvelles habitations et qui a eu lieu jeudi dernier, les agents communaux et administratifs de la-dite commune chargés de l’opération de la démolition ont procédé, avant-hier à la démolition de leurs habitations précaires.
Une décision qui a provoqué l’ire des non-bénéficiaires. «Nous avons attendu cinquante ans pour qu’on puisse bénéficier de nos logements, mais en vain. Nous avons été inscrits dans la liste des bénéficiaires. Mais le jour « J » de l’opération de relogement qui a eu lieu jeudi 26 juin 2014 (jeudi dernier Ndlr), nous nous sommes rendus compte à ce qu’une trentaine de famille ont été écartées d’une manière injustifiable de cette opération.
Une décision qui nous a incités à’investir le siège de l’APC de Rouiba et ce, depuis vendredi dernier (avant-hier)», nous a confié, Dahou, un habitant du site précaire de Herraoua dans une conversation téléphonique.
Dans le même ordre d’idée, notre source d’information a indiqué que les baraques occupées par ces familles non-relogées seront aussitôt démolies après le déménagement, pour permettre la relance de certains projets en souffrance dans la-dite commune.
Ces familles se retrouvent actuellement sans abri, puisque leurs habitations précaires ont été totalement démolies», a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter : «Nous appelons le ministre de l’Habitat et d’urbanisme, M.Tebboune d’intervenir dans cette situation en mettant en place une commission d’enquête portant des explications sur le mode d’attribution de ces logements dans cette localité.
Comment voulez-vous qu’on se taisent, puisque la quasi-totalité de ces familles écartées sont résidents au niveau de la commune de Rouiba depuis une cinquantaine d’années, alors qu’il existe des citoyens ayant résidé cette localité depuis un mois ou bien deux mois et ils ont bénéficié de leurs logements ? S’est-il interrogé.
«Nous exigeons la mise en place d’une commission d’enquête sur le mode d’attribution de ces logements sociaux», a-t-il insisté. Tout en appelant le wali de la wilaya d’Alger, Abdelkader Zoukh, d’effectuer une visite d’inspection dans le plus bref délai en vue d’avoir des explications sur cette opération de relogement dans la localité de Herraoua.
«Nous comptons( assiéger) devant l’APC jusqu’à ce que les autorités publiques rendent publics les résultats de la commission d’enquête de cette distribution de logements», a-t-il conclu.