AFP
19H27 - Hezbollah - Le puissant mouvement armé libanais Hezbollah a dénoncé les "massacres" du régime de Mouammar Kadhafi."Le Hezbollah (...) est solidaire des révolutionnaires et prient pour qu'ils vainquent ce tyran arrogant", a indiqué le parti chiite.
19H05 - Leviers limités - La communauté internationale dispose de leviers très limités face à Kadhafi, et l'influence des tribus rendrait une transition tout aussi incertaine. "L'Occident a très peu d'influence", assure Molly Tarhuni, du groupe de réflexion britannique Chatham House. Emile Bitar, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), met en garde. "En Egypte et en Tunisie, il y avait quand même des sociétés civiles. Là , ce sont les tribus qui risquent d'avoir le dernier mot".
19H02 - Dix Egyptiens tués - Dix Egyptiens ont été tués par balles dans la ville libyenne de Tobrouk, non loin de la frontière avec l'Egypte, a indiqué à l'AFP un médecin égyptien tentant de se rendre en Libye et citant des Egyptiens fuyant le pays.
18H40 - Alerte maximum en Italie - L'Italie a déclenché l'alerte maximum dans toutes ses bases aériennes, après l'atterrissage un peu plus tôt à Malte de deux avions militaires et deux hélicoptères civils en provenance de Libye.
18H25 - Enquête - Le fils du leader libyen Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, annonce la création d'une commission d'enquête sur les violences, présidée par un juge libyen, selon la télévision d'Etat. M. Al-Islam avait averti dans un discours la nuit dernière que faute d'un accord sur des réformes avec les manifestants "il y aura des rivières de sang dans toute la Libye".
Rapatriements
18H20 - Diplomates US rapatriés - Les Etats-Unis ont ordonné le départ de Libye de leur personnel diplomatique "non essentiel" en raison des violences en cours dans le pays, annonce le département d'Etat.
18H02 - Ban Ki-Moon parle à Khadafi - Le secrétaire général des Nations unies a dit lundi par téléphone au dirigeant libyen que les violences contre les manifestants doivent "cesser immédiatement", selon son porte-parole Martin Nesirky.
17H55 - KADHAFI EN ROUTE VERS LE VENEZUELA? - C'est l'hypothèse évoquée par le chef de la diplomatie britannique William Hague. Mais des sources gouvernementales vénézuéliennes ont démenti auprès de l'AFP et assuré que Caracas n'avait pour le moment "aucun contact" avec le dirigeant libyen.
17H54 - Total rapatrie, Vinci aussi - La compagnie pétrolière fait rentrer "la majeure partie" de ses employés français ainsi que leurs familles. Un porte-parole précise que "quelques effectifs" restent sur place "avec des mesures de sécurité renforcées". Le groupe français de BTP Vinci rapatrie quant à lui ses expatriés travaillant sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli.
17H42 - PLUSIEURS MORTS DANS L'OPERATION DES FORCES DE SECURITE, SELON LA TELEVISION D'ETAT -
17H40 - Chute à Milan - La bourse termine sur une chute de 3,59% en raison des violences en Libye. L'Italie à de gros intérêts économiques dans le pays de Mouammar Khadafi. Elle est au premier rang comme exportateur avec une part de marché de 17,5% en 2009.
17H31 - "Climat de peur" - Des voyageurs arrivés lundi à Paris sur un vol régulier en provenance de Tripoli racontent une ambiance de "méfiance" et un "climat de peur" dans la capitale libyenne où des "gens sont tués". Un colonel en retraite décrit, en anglais, une "situation très mauvaise depuis la nuit dernière" avec des mercenaires "venus d'ailleurs" à la solde de Kadhafi et "qui tuent les gens". Une jeune femme parle elle aussi de "mercenaires qui sont là pour créer la panique" et affirme qu'"il y aura beaucoup plus de morts que ce que vous avez entendu".
17H27 - "Terroristes" - Les forces de sécurité libyennes mènent une opération contre "les repaires de saboteurs et de terroristes", annonce la télévision d'Etat, sans en préciser le lieu.
17H20 - UE - L'Union européenne "condamne" la répression des manifestations en Libye.
17H15 - A Malte - Deux avions militaires libyens, ainsi que deux hélicoptères civils, avec sept personnes à bord affirmant être françaises, ont atterri lundi après-midi à l'aéroport de La Valette, la capitale de Malte, selon des sources militaires. Les avions transportaient quatre militaires qui ont affirmé s'être enfuis de la base militaire de Benghazi. Les militaires ont demandé le ravitaillement en carburant. Les sept autres personnes ont déclaré à la police être de nationalité française. Des vérifications sont en cours.
17H00 - Mauvaise note - L'agence de notation Fitch abaisse la note souveraine de la Libye d'un cran, de BBB+ à BBB, en raison de "la révolte populaire grandissante" contre Mouammar Kadhafi. Les notes attribuées par les agences évaluent la capacité des Etats et des entreprises à rembourser leurs dettes.
16H51 - Condamnation - Le Canada dit condamner "vigoureusement les mesures de répression violentes à l’endroit de manifestants innocents" en Libye.
16H43 - "En danger" - Un groupe de 50 ouvriers serbes travaillant en Libye a envoyé un appel à l'aide par courrier électronique à la radio privée serbe B92. "Nos vies sont en danger", dit ce message. Les ouvriers ont été attaqués par des pillards. La Serbie a dit faire tout son possible pour faire sortir ses citoyens des zones dangereuses. De nombreux Serbes travaillent en Libye.
Chaos
16H14 - La bourse itallienne en chute libre - La Bourse de Milan perdait plus de 3% en milieu d'après-midi sous l'effet des violences en Libye. L'Italie à de gros intérêts économiques dans le pays de Mouammar Khadafi. Elle est au premier rang comme exportateur avec une part de marché de 17,5% en 2009.
16H10 - Obama attentif - Le président américain Barack Obama "étudie toutes les actions appropriées" face aux événements en Libye, indique un responsable de son administration. Cette dernière insiste selon lui auprès des dirigeants libyens "sur la nécessité d'éviter la violence contre les manifestants pacifiques et de respecter les droits universels".
15H52 - ONU inquiète - Le chef des Nations Unis, Ban Ki-moon, exprime sa "vive inquiétude" sur des informations d'une "escalade de la violence et d'une effusion de sang" dans les pays touchés par des mouvements de contestation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Selon son porte-parole Martin Nesirky il "a l'intention d'évoquer des informations très inquiétantes venant de Libye avec les dirigeants libyens".
15H49 - Chaos à Zaouia - Des Tunisiens ayant fui cette ville à 60 km à l'ouest de Tripoli racontent une situation chaotique. "Depuis hier, tous les magasins sont fermés, une maison de Kadhafi a été brûlée, des gens ont volé les voitures de policiers, il y a des braquages sur les routes", explique Omar Dhawadi, un coiffeur de 30 ans. "Il y a des tireurs, des violences, des maisons brûlées, il n'y a pas de police, elle est partie depuis hier matin. Dans le centre-ville, il y a des manifestations de partisans de Kadhafi", a raconté un autre témoin, un maçon de 27 ans.
15H36 - Départs - Le pétrolier britannique BP se prépare à évacuer dans les 48 heures une partie de son personnel en Libye, où il emploie en tout 140 personnes dont une quarantaine d'expatriés.
15H33 - Vague d'immigration? - L'Union européenne redoute un effondrement de l'Etat en Tunisie, en Libye et ailleurs, doublé d'une grave crise économique qui pourraient déclencher un afflux de migrants vers ses côtes méridionales.
15H31 - DEMISSION DU MINISTRE LYBIEN DE LA JUSTICE - Moustapha Abdel Jalil entend "protester contre l'usage excessif de la force" contre les manifestants, selon un journal libyen dans son édition en ligne. Si confirmée, cette démission serait la première d'un membre du gouvernement.
Aux mains des manifestants
15H20 - Solution - Moscou préconise une solution pacifique pour mettre fin aux violences.
15H07 - Démenti - Des témoins à Syrte démentent auprès de l'AFP la chute de Syrte aux mains des manifestants anti-Kadhafi.
14H57 - Chutes - La Fédération internationale des droits de l'homme a annoncé que plusieurs villes, dont Benghazi et Syrte, sont tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée.
EN DIRECT - L'insurrection gagne du terrain en Libye, où les émeutes ont atteint Tripoli et plusieurs villes sont tombées aux mains des manifestants. L'organisation Human Rights Watch, qui suit de près la situation, avance le chiffre de 230 morts, alors que la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) fait état de 300 à 400 morts depuis le début du soulèvement.