Lots de terrain de Haouch RouIba et la CADAT
Dilem du Lundi 31 Janvier 2011 | Vu 1026 fois
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âLes bĂ©nĂ©ficiaires de lots de terrain Ă Haouch Rouiba et la Cadat, dont le problĂšme dure depuis 1991, date dâattribution de ces parcelles, entendent mettre Ă profit la pression qui pĂšse actuellement sur lâadministration pour demander au prĂ©sident de lâAPC, Merzouk Lakrouz, de leur dĂ©livrer les permis de construire. Ce P/APC, qui reconnaĂźt la lĂ©gitimitĂ© de la revendication, est, nĂ©anmoins, dĂ©sarmĂ© pour la simple raison que la solution est entre les mains du ministĂšre de lâintĂ©rieur.
âJe suis pris entre le marteau et lâenclumeâ, se plaint-il, en nous faisant Ă©tat de menaces dont il est lâobjet ces derniers jours de la part des attributaires qui pensent, Ă tort, que les clĂ©s du problĂšme sont entre ses mains. Ce qui est faux, selon lui, en reconnaissant quâau moment de la campagne Ă©lectorale, en novembre 2007, il sâĂ©tait bien engagĂ© avec son Ă©quipe Ă prendre en charge ce litige vieux de 20 ans dĂ©jĂ quâil a hĂ©ritĂ© de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Un dĂ©tour historique permettrait de cerner le problĂšme et de comprendre dans le mĂȘme temps le ras-le-bol des bĂ©nĂ©ficiaires⊠virtuels qui refusent les demi-solutions proposĂ©es. En 1991, lâAPC de lâĂ©poque, RND, avait distribuĂ© par dĂ©libĂ©ration quatre lotissements. Deux lotissements, celui mitoyen au lycĂ©e de Rouiba et celui dâEl-Merdja ont Ă©tĂ© âlibĂ©rĂ©s en violation de la loiâ, estime M. Lakrouz, selon qui le P/APC de lâĂ©poque avait dĂ©livrĂ© des permis de construire collectifs. Pour les deux autres sites, c'est-Ă -dire haouch Rouiba et la Cadat, soit 1 200 parcelles, câest le blocage Ă ce jour. Des rencontres entre les reprĂ©sentants des 1 200 bĂ©nĂ©ficiaires et le nouvel exĂ©cutif, il y en a eu plusieurs depuis 2007. Sans rĂ©sultat. âAu moment oĂč une solution se dessinait au cours dâune de ces rĂ©unions, nous avons reçu un fax du wali dĂ©lĂ©guĂ© par lequel il mâinformait que la gestion de ce dossier nâĂ©tait plus de mon ressortâ, dit encore Lakrouz qui, bien que dessaisi de ce dossier, avait fait lâintermĂ©diaire entre les reprĂ©sentants des bĂ©nĂ©ficiaires et le wali dĂ©lĂ©guĂ©. Ce dernier, lui-mĂȘme, nâest pas en mesure de trouver une solution, puisque le dossier est pris en charge par le wali dâAlger en personne. DĂ©but 2010, le problĂšme Ă©tait en passe dâĂȘtre rĂ©glĂ© Ă travers une solution mĂ©diane qui convenait plus ou moins aux deux parties, Ă savoir le semi-collectif. Une solution qui fera long feu, puisque le wali dĂ©lĂ©guĂ©, sur avis de sa tutelle, optera pour la formule du collectif R+5. Ce que les bĂ©nĂ©ficiaires ont lĂ©gitimement refusĂ© dans un courrier au wali dâAlger et au ministĂšre de lâintĂ©rieur. Janvier 2011, nouvelle rĂ©union Ă la demande des bĂ©nĂ©ficiaires, en prĂ©sence du prĂ©sident dâAPC. Sans rĂ©sultat, le wali dĂ©lĂ©guĂ© maintient la formule du LSP+ promotionnel.
âLe 27 janvier, nous avons reçu 100 personnes Ă qui nous avions, en prĂ©sence du chef de cabinet du wali dĂ©lĂ©guĂ©, refait la mĂȘme propositionâ, explique encore le P/APC de Rouiba. Refus de leur part en exigeant cette fois-ci du P/APC la dĂ©livrance des permis de construire individuel. âCâest leur droit de demander leur dĂ», mais de lĂ Ă faire pression sur moi, Ă exiger de moi de violer la loi pour dĂ©livrer les permis de construire, je ne pourrai le faire, car la loi rĂ©gissant le permis de construire est connue de tous : pour lâobtenir, il faut un acte de propriĂ©tĂ© et un registre publiĂ©. Ce qui nâĂ©tait pas le casâ, dĂ©plore Merzouk Lakrouz, rappelant que la gestion du portefeuille foncier, en vertu de la loi 90/25, enlĂšve toute prĂ©rogative dans ce sens au P/APC. Câest pour cette raison quâil appelle âĂ la sĂ©rĂ©nitĂ© et Ă la sagesse de la populationâ en lâinvitant âĂ respecter les lois de la rĂ©publiqueâ et, surtout, âĂ sâadresser Ă ceux qui ont la prĂ©rogative de trouver une solution Ă ce problĂšmeâ.
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