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Mardi 2 décembre, 337e jour de l'année
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Le dicton météorologique du jour:
"Quand décembre est froid,
Quand la neige tombe,
En année féconde
Tu peux avoir foi".
Le proverbe du jour:
"Le sang est la sueur des héros" (proverbe bantou)
La citation du jour:
"Il faut avoir de grosses illusions bien grasses: on a moins de peine à les nourrir" (Jules Renard)
00:18 - La Bourse de Tokyo dégringole de plus de 5% en séance
21:21 - La Bourse de Toronto plonge de plus de 9%
21:05 - Wall Street finit sur une chute: Dow Jones -7,63%, Nasdaq -8,83%
19:13 - UE: Accord sur la réduction de la pollution des voitures
18:11 - Raid aérien turc contre des cibles kurdes dans le nord de l'Irak (armée
bien à vous
Régularisation du lotissement Cadat (Rouiba)
Les bénéficiaires dans l'expectative
Les quelque 1200 bénéficiaires de lots de terrain au niveau du lotissement Cadat, dans la commune de Rouiba, sont toujours dans l'expectative de voir un jour se régler d'une manière définitive le problème de la régularisation administrative de leurs parcelles de terrain.
Le site, qui s'étend sur une superficie avoisinant les 17 hectares, paraît à première vue viabilisé et prêt à accueillir les travaux des nouvelles constructions. Cet état de fait sera confirmé par le P/APC de Rouiba M. Lakrouz, qui dira à ce propos : « Le lotissement a été totalement viabilisé durant le mandat 2002/2007, le problème, qui entrave la régularisation de cette assiette foncière est le fait que l'on trouve dans certains cas deux, voire trois décisions d'attribution pour un seul lot. » Cette situation est assurément le résultat d'une anarchie qui a prévalu des années durant au niveau de l'APC de Rouiba.
Pendant plusieurs mandats, ce lotissement avait fait l'objet par les responsables locaux de plusieurs opérations d'attribution. Initialement, le lotissement, qui a pris naissance durant l'année 1987, avec trois autres sites, à savoir celui appelé lotissement du Lycée, El Merdja et Houch Rouiba, était désigné pour être loti en parcelles de 300 m2. Vers le début des années 1990, la composante communale d'alors a procédé à l'attribution de ces terrains « sans toutefois qu'il y ait de délibération ni même d'actes administratifs enregistrés et publiés », assure M Lakrouz. Nous apprendrons également de notre interlocuteur que certains responsables à la tête de l'APC « ont mis leur grain de sel » durant une période qui s'est étalée sur une vingtaine d'années, ce qui a compliqué davantage la situation administrative de ce lotissement, dont les lots sont actuellement revendiqués par plusieurs bénéficiaires.
Ces derniers se sont constitués en association pour défendre leurs droits, ils ont été, nous assure-t-on au niveau de l'APC, reçues à maintes reprises par l'actuel P/APC, qui leur a signifié que ce problème ne relève désormais plus de l'APC, dès lors que les prérogatives d'attribution en matière de foncier ont été transférées des collectivités locales aux wilayas depuis 2003. « Nous nous sommes réunis plusieurs fois avec les bénéficiaires pour essayer de trouver une issue favorable à ce problème, nous avons par ailleurs informer les responsables au niveau de la wilaya déléguée, qui ont reçu les représentants de ces bénéficiaires », soutient M. Lakrouz. Bien que ce soit maintenant le fait accompli, notre interlocuteur indique toutefois que « la solution serait peut-être dans le fait de revoir complètement la formule d'attribution en modelant encore ces parcelles, pour servir à des constructions semi-collectives, voire collectives ». Les citoyens attributaires de ces lots attendent depuis une vingtaine d'années la régularisation administrative définitive de ce bien pour pouvoir enfin entamer des travaux de construction.
29-11-2008
Par K. Saci
Commune de Rouiba
De nouveaux quartiers en vue
La direction du logement de la wilaya a initié un vaste programme d'habitat au niveau de cette localité. Ainsi, plus de 6000 logements sont prévus sous diverses formules à travers plusieurs sites retenus à cet effet. En premier lieu, il s'agit d'un ensemble de 1000 unités LSP dont les chantiers sont déjà lancés par tranches au quartier El Merdja.
Un autre projet est envisagé près du lotissement Cadat dans le cadre de la réalisation de 250 + 300 logements retenus sous la même formule, a indiqué notre source. Par ailleurs dans le volet de la résorption de l'habitat précaire, un chantier de 2000 logements RHP a reçu récemment le coup de starter au quartier Souachet. Ce projet devrait éventuellement endiguer sensiblement l'importante masse des bidonvilles et des habitations vulnérables existants à la périphérie du centre urbain. Concernant le chapitre des logements AADL, un projet de réalisation de 2000+1000 unités est à l'ordre du jour sur le site de Haï R'mel. L' assiette foncière a été choisie, et les études sont déjà ficelées a ajouté notre source. Néanmoins, cette nouvelle dynamique urbaine, en termes d'accroissement du parc immobilier local par la création de nouveaux quartiers, générera indéniablement dans les années à venir des besoins immenses en matière d'infrastructures d'accompagnement. A défaut de voir se répéter éternellement le phénomène des cités-dortoirs, il est impératif et urgent d'anticiper donc sur la problématique de la fonctionnalité urbaine des agglomérations projetées. En ce sens, il est primordial de cerner leurs exigences en matière d'équipements publics et de commodités à même de garantir aux futurs locataires un cadre de vie décent, d'une part, et de prévenir la tension qui devrait éventuellement surgir sur les infrastructures existantes actuellement au niveau du centre urbain de cette commune, d'autre part.
26-11-2008
Par Rachid Zerabib
Retrait de confiance au P/APC de Rouiba
La motion de retrait rejetée par la tutelle
Les élus de la commune de Rouiba, en application de l'article 55 de la loi 90/08 relative à la gestion des communes, ont procédé, la semaine dernière, au retrait de confiance au P/APC.
Cette décision, prise par 6 élus sur les 11 que compte l'assemblée, vient de connaître, selon le P/APC, un revirement de situation après que deux des signataires de la motion se furent rétractés. Les six initiateurs de la motion de retrait sont issus du FNA, RND, FLN, du MNND et un indépendant. Les élus frondeurs reprochent au président de prendre des décisions sans consulter ses pairs, et d'être la principale cause du freinage de l'essor du développement de la commune. S'y ajoutent, relèvent-ils, « des irrégularités dans l'attribution de 300 logements LSP, ainsi que l'abstention du P/APC à attribuer des délégations de signature au profit de ses adjoints ». Le P/APC, M. Lakrouz, s'en défend toutefois : « Ce ne sont là que de pure s affabulations », assène-t-il. Et d'ajouter : « L'attribution de logements LSP est soumise à une réglementation draconienne et, tout est vérifiable. » Quant à la délégation de signatures pour les collaborateurs du P/APC, ce dernier dira : « En référence aux articles de la lois 90/08 du 07/04/1990 relatives à la gestion des communes, la délégation de signature pour les trois adjoints du président n'est aucunement un droit, et, par voie de conséquence, je peux déléguer un signataire, comme je peux ne pas le faire. » Par ailleurs, nous apprendrons de notre interlocuteur que le retrait en question a été rejeté par la tutelle pour son contenu invérifiable, d'une part, et des vices de forme, de l'autre. Selon le P/APC, il n'y a pas eu, conformément aux dispositions de la loi, délibération sur le retrait en question. En outre, la réunion des élus, qui ont déclenché ce mouvement infructueux, s'est déroulée non pas dans l'enceinte du siège de l'APC, mais dans un local situé à l'extérieur, chose qui est en porte-à-faux avec la réglementation. Même si le retrait n'a pas été avalisé par les pouvoirs publics, cette situation renseigne, néanmoins, sur une crise patente au niveau de l'APC. Alors que la commune de Rouiba connaît des problèmes, notamment en matière de logement, d'urbanisation anarchique, de chômage, les protagonistes devraient, en principe, passer outre la question des intérêts personnels et œuvrer pour ceux de la population locale qui attend une amélioration de son cadre de vie.
Par K. Saci
Zone industrielle de Rouiba
Le spectre de la paralysie totale resurgit de nouveau
Par : Madjid T., Liberté, 18 novembre 2008
C’est la nomination d’un autre directeur retraité au niveau de la Snvi qui a fait déborder le vase. Une décision perçue comme une provocation à l’endroit des syndicalistes qui n’ont jamais cessé de dénoncer le rappel d’anciens dirigeants au détriment des jeunes compétences et des diplômés.
Le spectre de la paralysie totale de la zone industrielle de Rouiba resurgit encore une fois, à la faveur de la menace réitérée, hier à Rouiba, par le secrétaire général de l’union locale, UGTA, Mokdad Messaoudi, lors d’un sit-in ayant rassemblé des dizaines de syndicalistes de la Snvi au niveau du siège de l’UER (Unité études et recherches). “Il n’est pas exclu qu’une autre marche de protestation des travailleurs de la zone de Rouiba soit organisée avant la fin de l’année”, a indiqué M. Messaoudi. C’est la nomination d’un autre directeur retraité au niveau de la Snvi qui a fait déborder le vase. Une décision perçue comme une provocation à l’endroit des syndicalistes qui n’ont jamais cessé de dénoncer le rappel à des postes de responsabilité d’anciens dirigeants d’entreprises retraités au détriment des jeunes compétences et des diplômés. “Le hic est que la plupart de ces responsables ont conduit les entreprises qu’ils ont dirigées à la faillite”, dit M. Messaoudi qui n’a pas manqué de dénoncer l’exclusion et la marginalisation des jeunes cadres capables de faire sortir les entreprises de la situation lamentable dans laquelle elles se trouvent.
L’orateur a rappelé à l’assistance que le problème des dirigeants retraités figurait en tête des revendications portées par les 3 000 travailleurs qui ont marché à Rouiba le 24 mai 2006. “Mais n’empêche qu’on continue à recruter des gens qui ont failli à leurs missions et qui perçoivent des doubles salaires alors que les jeunes cadres sont au chômage”, martèle M. Messaoudi qui a qualifié ces nominations de “parachutage de dirigeants à l’algérienne”.
Le secrétaire général du syndicat d’entreprise de la SNVI, M. Benmouloud, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer à son tour le double emploi de certains dirigeants d’entreprise “retraités” au détriment des compétences. “Ces dirigeants ont trouvé l’astuce, ils bénéficient de la retraite proportionnelle avec tous les avantages que cela implique et sont recrutés en CDD comme cadres dirigeants pour mettre en faillite d’autres entreprises”, lâche Benmouloud. Ce dernier cite l’exemple de l’unité Snvi où “certains directeurs retraités”, nommés ces derniers temps, sont en train de mener l’entreprise à la banqueroute. “Mais la faute revient à la direction générale qui a pris la décision de placer ces gens à de tels postes de responsabilité”, dit-il. Et d’ajouter : “C’est pour cela que la Snvi traverse une situation extrêmement difficile avec seulement 40% des objectifs.” M. Benmouloud revendique un plan de sauvetage pour la Snvi qui est en chute libre. “La Snvi n’a jamais connu une telle situation depuis l’indépendance, et elle ne peut continuer à fonctionner comme cela”, soutient le secrétaire général du syndicat d’entreprise qui cite l’exemple de la direction technique de l’entreprise qui, dit-il, n’a jamais été stable.
Le même responsable s’interroge sur l’absence d’une commission d’hygiène et de sécurité au niveau de l’UER comme il a dénoncé “les lenteurs enregistrées dans la prise en charge de certains problèmes ayant fait l’objet de discussions entre le syndicat et la direction en présence de l’inspection du travail”.
Il promet un autre rassemblement pour la semaine prochaine si aucune solution n’est envisagée pour remédier à cette situation.
Par ailleurs, les syndicalistes de l’UER ont dénoncé, lors de ce rassemblement, “les conditions lamentables de travail et d’hygiène observées au niveau de leur lieu de travail”, comme ils ont sévèrement critiqué leurs responsables, leur reprochant de “ne pas avoir respecté leurs propres engagements, notamment en ce qui concerne la confirmation à leur poste de travail de certains employés”.
M. T.