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Le roi Juan Carlos le 24 décembre 2013 lors de la cérémonie de ses voeux à...
Le roi d'Espagne Juan Carlos, âgé de 76 ans, va abdiquer au profit de son fils, le prince Felipe, a annoncé lundi le chef du gouvernement, Mariano Rajoy. Juan Carlos, monté sur le trône à la mort de Francisco Franco en novembre 1975, a construit sa popularité en menant la transition de l'Espagne vers la démocratie, avant de connaître une fin de règne marquée par les ennuis de santé et les scandales.
AFP
L'Inde donne naissance à un nouvel Etat, le Telangana
le 02.06.14 | 07h35
Des partisans du Telangana célèbrent la naissance du 29e Etat indien le 2...
L'Inde a donné naissance lundi à un 29e Etat, le Telangana, largement fêtée dans le sud du pays après une longue campagne séparatiste de près de six décennies. Kalvakuntla Chandrashekar Rao, qui mena un temps une grève de la faim pour obtenir gain de cause, a été intronisé au poste de chef de l'exécutif de ce nouvel Etat lors d'une cérémonie dans la matinée à Hyderabad, sa capitale. Les habitants du nouvel Etat ont fêté sa création à minuit avec un feu d'artifice qui a éclairé le ciel de la ville. Le nouveau Premier ministre de l'Inde, Narendra Modi, a félicité Rao et a promis "son soutien total au peuple et au gouvernement du Telangana", dans un message sur Twitter. "L'Inde a un nouvel Etat. Bienvenue au Telangana, notre 29e Etat. Le Telangana va renforcer notre marche vers le développement dans les prochaines années", a-t-il ajouté. "La naissance du Telangana intervient après des années de lutte et de sacrifices pour de nombreuses personnes". Le nouvel Etat naît de la scission de l'Etat de l'Andhra Pradesh. Hyderabad, où sont installés nombre de grands groupes de haute technologie, restera la capitale des deux Etats pendant dix ans. La campagne pour créer ce nouvel Etat, situé dans l'une des régions les plus à la peine économiquement, a débuté dans les années 50, ses promoteurs dénoncant le manque d'attention pour cette région de la part des exécutifs locaux. En revanche, les élites et habitants des régions côtières de l'Andhra Pradesh, mieux dotées, s'opposaient à cette scission, craignant une déstabilisation économique de la région. Le chef de l'exécutif de l'Etat de l'Andhra Pradesh avait démissionné en début d'année pour protester, avant la discussion au parlement sur la création de ce nouvel Etat. Cette discussion avait donné lieu à des scènes de chaos au parlement, des parlementaires échangeant des coups et l'un d'eux arrosant même ses collègues de gaz lacrymogène. La décision de créer cet Etat a longtemps été considérée par les analystes comme une manoeuvre électorale du parti du Congrès, défait aux récentes législatives, pour engranger des voix dans le sud du pays. Le Congrès n'a cependant obtenu que deux des 42 sièges en jeu pour les législatives dans l'Andhra Pradesh. Les opposants à sa création estiment que cette décision ouvre la "boîte de Pandore" des revendications séparatistes en Inde.
De la production à la distribution, la filière fruits et légumes, en dépit de l’évolution enregistrée au cours de ces dernières années en termes d’emplois, de revenus et de niveaux de production, fait face à de nombreuses entraves.
Les aléas climatiques qui jouent en défaveur de la production, la faible mécanisation du secteur, les contraintes économiques et organisationnelles, et la forte hausse des prix à la consommation résument globalement les difficultés de cette filière. Le constat est relevé régulièrement par les acteurs de cette filière,otages d’une désorganisation.
Sur le plan de la production, ce sont les moyens humains et matériels qui posent problème. Un problème qui s’ajoute à la cherté des intrants agricoles. En matière de distribution, la spéculation s’est fortement imposée dans un créneau où l’informel règne en maître. Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Allioui, nous le dira d’ailleurs clairement : «Le marché des fruits et légumes est sous le diktat d’une dizaine d’affairistes activant dans l’informel. Les 12 000 contrôleurs du ministère du commerce ne peuvent rien devant ces spéculateurs. La production se vend par un simple coût de téléphone.» Et de poursuivre : «Au final, l’agriculteur qui a souffert pour cultiver sa terre se retrouve perdant. Ce sont tous ces commerçants qui sortent bénéficiaires de cette filière.»
Aussi, pour M. Allioui, l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur sans formation et connaissances n’a fait qu’aggraver la situation. «Ceux qui ont investi l’agriculture via les dispositifs d’aide à la création d’emplois, notamment l’Ansej ont nui au secteur. Les subventions n’ont rien apporté à l’agriculture, mais aux autres intervenants. Cela ne sert à rien de débloquer les aides pour ne pas contrôler leur utilisation», dira-t-il encore. Une manière de rappeler que tous les investissements consentis pour produire des fruits et des légumes, notamment avec l’appui de l’Etat dans le cadre des différentes subventions sont loin de bénéficier au monde agricole mais plutôt à l’ensemble des intervenants dans la chaîne de distribution
SUITE À L’APPARITION DE DEUX CAS DE CORONAVIRUS Les futurs hadjis sont-ils en danger ?
L’équipe de médecins faisant partie de la mission du Hadj sera renforcée à titre préventif et en raison de la menace coronavirus en Arabie Saoudite, a annoncé hier Slim Belkessam, le conseiller chargé de la communication au ministère de la Santé. Le responsable a aussi déclaré qu’en Suite...
L’équipe de médecins faisant partie de la mission du Hadj sera renforcée à titre préventif et en raison de la menace coronavirus en Arabie Saoudite, a annoncé hier Slim Belkessam, le conseiller chargé de la communication au ministère de la Santé. Le responsable a aussi déclaré qu’en attendant la saison du Hadj, l’Algérie appliquera scrupuleusement les recommandations que l’OMS pourrait émettre concernant les consignes liées au déplacement vers les Lieux-Saints de l’islam suivant l’évolution de la maladie. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) La menace coronavirus est toujours présente en Arabie Saoudite à la veille de la Omra du Ramadhan qui est connue pour drainer un nombre important de pèlerins et de la saison du Hadj. Toutefois, le ministère de la Santé se veut rassurant et assure qu’à ce jour, la menace reste minime du fait que si la transmission de l’homme à l’homme est possible, elle reste faible. A l’approche de la saison du Hadj, il y a selon Slim Belkessam plusieurs éléments à prendre en considération, il s’agit en premier lieu du fait que la capacité du virus de se transmettre de l’homme à l’homme reste faible. «La situation en Arabie Saoudite notamment est actuellement suivie par l’Algérie et par l’OMS. Selon l’évolution de la situation, nous prendrons toutes les mesures adaptées. Il faut savoir que l’Algérie a ratifié le règlement sanitaire international qui s’impose à la législation locale», a précisé le responsable notant que dans ce cadre, l’Algérie appliquera scrupuleusement les recommandations de l’OMS concernant les consignes liées au déplacement vers les Lieux-Saints de l’islam. A ce jour, l’OMS n’a pas émis de restriction pour les échanges de marchandises et de personnes en rapport avec la menace coronavirus. Le directeur de la prévention au ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitaliére, Smaïl Mesbah a aussi précisé sur les ondes de la Radio Chaîne 3 qu’actuellement, seulement 532 cas de coronavirus ont été signalés dans le monde, la maladie étant apparue en février 2012. «Le comité d’experts de l’OMS a conclu qu’il n’y a pas de signe probant de transmission interhumaine forte mais nous restons toutefois vigilants», a déclaré Smaïl Mesbah. Selon Slim Belkessam, au moins un centre d’isolement par wilaya sera aussi installé en prévision d’éventuels nouveaux cas de coronavirus. C’est suite à une décision du Premier ministre que sera renforcée l’équipe de la mission médicale lors de la prochaine édition du Hadj actuellement en préparation. Les moyens logistiques selon Slim Belkessam seront aussi renforcés. Cette semaine, deux personnes revenues de la Omra étaient atteintes du coronavirus, l’une originaire de Tlemcen et l’autre de Koléa et sont actuellement hospitalisées. Désormais donc, les pèlerins recevront avant leur départ un quota de masques et bénéficieront de séances d’information et de sensibilisation individuelles. Selon le responsable, des séances de formation seront aussi destinées aux imams et aux mourchidate pour qu’ils puissent à leur tour prodiguer des conseils sanitaires accompagnés de dépliants au profit des pèlerins. Pour sa par, Smaïl Mesbah a annoncé qu’un dispositif d’alerte et de surveillance est mis en place. La surveillance concerne aussi les postes frontaliers, selon le directeur de la prévention qui évoquera aussi le laboratoire de coronavirus dont l’Algérie est la seule à disposer au niveau africain. Lors de l’émission «l’invité de la rédaction», Smaïl Mesbah déclare que toute personne revenue d’Arabie Saoudite avec des symptômes comme la toux, la fièvre ou une gêne respiratoire, est hospitalisée, isolée prélevée et traitée si nécessaire. Actuellement selon le responsable, le travail de prévention se fait en collaboration avec l’Office national du Hadj et de la Omra. F.-Z. B.
Début des épreuves du baccalauréat hier. Les 657 026 candidats ont dû surmonter leur trac pour pouvoir se concentrer. Les sujets de langue arabe et de sciences islamiques ont été jugés «abordables» par les candidats. La ministre de l’Education a estimé qu’au regard des moyens humains et matériels mobilisés, rien ne devrait perturber le déroulement de l’examen qui s’étalera jusqu’à jeudi.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) Ambiance tendue hier, au sortir des centres d’examens. Les parents des candidats venus aux nouvelles peinaient à cacher leur impatience. Aux alentours de 10h30, les premiers candidats franchissent le seuil du lycée El-Idrissi au 1er-Mai. Ils sont assaillis de questions. A l’unanimité, ils répondent que le sujet était abordable. Les candidats ont eu à plancher toute la matinée sur l’épreuve de littérature arabe. Une matière primordiale pour les filières littéraires et moins importante pour les scientifiques. Comme le veut la tradition, ils ont eu le choix entre deux sujets. Ceux de la filière mathématiques ont eu le choix entre un texte de Moufdi Zakaria et une poésie de Ahmed Amine. Les questions ont été jugées plutôt abordables par les candidats qui pensaient déjà aux épreuves suivantes. Les conditions climatiques à Alger n’étant pas propices aux regroupements devant les lycées, les candidats sont soit rentrés chez eux pour déjeuner alors que ceux envoyés dans des lycées pas proches de leurs domiciles ont trouvé refuge dans les fast-foods. Signe d’une époque du tout technologique, moins d’une heure après la fin de la première épreuve, les candidats étaient sur les réseaux sociaux tentant de comparer leurs réponses et faisant part de leurs impressions et craintes pour les épreuves à venir. La ministre de l’éducation a, quant à elle, affiché sa confiance et sa satisfaction quant au bon déroulement des épreuves. Nouria Benghebrit a, comme le veut la tradition, donné le coup d'envoi officiel des épreuves à partir du lycée El-Idrissi de la place du 1er -Mai. Elle a affirmé après avoir levé les scellés sur les sujets que «le succès récompensera les élèves studieux et persévérants durant toute l'année scolaire. Les recalés pourront tenter leur chance une deuxième fois ou se diriger vers la formation et l'enseignement professionnels». Interrogée au sujet du déroulement de l'examen dans la wilaya de Ghardaïa, elle a répondu qu’elle était en contact permanent avec les autorités locales de la wilaya et le directeur de l'Education pour s'enquérir du déroulement de l'examen, attestant que «toutes les mesures ont été prises pour que les élèves puissent passer leur examen dans la sérénité à l'instar de leurs camarades dans le reste des wilayas». Ces derniers ont été soumis aux mêmes dispositions mises en place dans l’ensemble des centres d’examen à savoir l’interdiction stricte de l’introduction des téléphones ou ou de tout autre appareil électronique. Des notes étaient affichées à l’intérieur des centres d’examens mettant en garde contre toute tentative de triche. Ce matin, les candidats, toutes filières confondues, subissent l’épreuve tant redoutée des mathématiques avant celle d’anglais en après-midi. Les épreuves se poursuivront jusqu'au 5 juin et les résultats ne seront annoncés que le 6 juillet prochain. N. I.
C’est sans concession aucune que Ali Benflis appréciera la soumission, par Abdelmalek Sellal, du plan d’action du gouvernement à l’Assemblée populaire nationale, depuis hier dimanche. Pour Benflis, c’est simple : c’en est là «un gouvernement illégitime qui présente à une Assemblée, elle-même en déficit de légitimité, un plan d’action qui n’en est pas un» ! Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Pour l’ancien chef de gouvernement et deux fois candidat aux présidentielles en 2004 et en 2014, le gouvernement Sellal est déjà lui-même, «une anomalie institutionnelle. Il n’appartient à aucune catégorie de gouvernement connu dans le monde», tranche-t-il dans une déclaration rendue publique hier dans l’après-midi. Pour cause, n’étant pas un gouvernement émanant d’une majorité parlementaire, «(…) il n’est pas non plus un gouvernement d’ouverture car toutes les tentatives désespérées du régime en place en ce sens ont essuyé des refus systématiques des forces politiques sollicitées». Pas même qu’il ne soit «un gouvernement de compétences nationales qu’un consensus des forces politiques et sociales auraient choisi comme option dans l’intérêt du pays». Pour Ali Benflis, en fait de gouvernement, il ne s’agit que «d’un produit d’une volonté personnelle (de Bouteflika ndlr ) sans légitimité confortée par un régime politique complaisant». C’est donc l’ensemble du processus et même de l’édifice institutionnel que l’ancien SG du FLN épingle sans ménagement. Ainsi, et en plus du gouvernement, «le procès en illégitimité de l’Assemblée populaire nationale n’a même pas besoin d’être instruit. Il fait l’objet d’un jugement unanime prononcé dès son investiture, il y’a deux ans. Bien mieux, même des partis qui y sont représentés réclament sa dissolution au motif de sa non représentativité». Produit d’une fraude où la logique des quotas avaient effectivement prévalu, cette Assemblée se voit invitée à se prononcer sur ce que Benflis appelle un «plan d’action qui n’en est pas un» ! Un plan d’action dont le souci, lit-on toujours dans la même déclaration, est de faire illusion : «Que le pays est gouverné alors qu’il ne l’est plus, qu’il (le régime en place) a un projet pour le pays alors qu’il n’est guidé que par le sien propre et que le pays avance alors qu’il est maintenu , contraint et forcé, dans l’immobilisme et la stagnation». Pour couronner le tout, Benflis ajoutera cette remarque assassine : «Comment ne pas relever le manque de sérieux, la précipitation et l’improvisation lorsque l’on se réfère aux délais exceptionnellement courts —cinq jours — impartis à l’élaboration d’un plan d’action pour les cinq années à venir ?». Un plan d’action qui, par ailleurs, relève encore Ali Benflis, se distingue par «la hâte, le tâtonnement et l’indigence de la réflexion», faisant que l’on s’y contente de «reprendre des engagements anciens non tenus. Un plan qui se résume à des slogans plus qu’à des mesures concrètes». Il est désormais clair que Ali Benflis se place en position d’opposition frontale au régime Bouteflika. Opposition qu’il veut cette fois visible et de tous les jours. K. A.
L'attribution du Mondial-2022 au Qatar est au centre de nouvelles accusations après les révélations du Sunday Times affirmant qu'un ancien haut responsable qatari aurait versé des pots-de-vin pour s'assurer de soutiens en vue de la candidature de son pays. A 8 ans du coup d'envoi de la Coupe du monde dans le richissime émirat gazier du Golfe Persique, la polémique n'en finit pas de rebondir sur les modalités d'attribution de la compétition par le comité exécutif de la Fifa, le 2 décembre 2010 à Zurich. La nouvelle salve est encore venue de la presse britannique, à la pointe sur le sujet et qui ne cesse de dénoncer un système présumé de corruption ayant abouti à la désignation du Qatar. L'Angleterre était candidate à l'organisation du Mondial-2018, confiée à la Russie. Le Sunday Times précise être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption. Ces documents tendent à démontrer que Bin Hammam, qui était également président de la Confédération asiatique, se servait de caisses noires pour verser des sommes en espèces à des personnalités éminentes du football international afin d'obtenir un soutien massif à la candidature du Qatar.
Axe Bin Hammam-Warner-Afrique Le journal britannique ajoute que Bin Hammam a versé des pots de vin à hauteur de 200 000 dollars sur des comptes contrôlés par les présidents de 30 fédérations africaines et a organisé des soirées caritatives en Afrique au cours desquelles il a également délivré des fonds pour soutenir la candidature du Qatar. Toujours selon le Sunday Times, Bin Hammam aurait aussi versé 1,6 million de dollars sur des comptes appartenant à l'ex-président de la Concacaf Jack Warner, également ex-vice président de la Fifa démissionnaire en juin 2011. 450 000 dollars lui auraient été versés avant le vote pour désigner le pays organisateur du Mondial-2022. Le Daily Telegraph avait déjà pointé il y a deux mois le rôle trouble joué par Jack Warner, expliquant que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 million d'euros d'une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam. Ces révélations interviennent à une semaine du Congrès de la Fifa, du 9 au 12 juin à Sao Paulo, où le président Joseph Blatter devrait annoncer sa candidature pour un 5e mandat. Le dirigeant suisse âgé de 78 ans, lancé dans une précampagne électorale, ne cesse depuis des mois d'exprimer des réserves au sujet du Qatar sans remettre en cause la tenue du tournoi dans l'émirat. Blatter, qui avait voté en faveur de la candidature des Etats-Unis, a ainsi reconnu le 16 mai que confier l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en été avait été une «erreur» et pointé des pressions politiques de la France et de l'Allemagne pour favoriser ce pays où les températures frôlent les 50° en juin-juillet. Des accusations qualifiées par Paris «d'allégations sans fondement».
Des voix pour un nouveau vote En mars, la Fifa avait expliqué avoir «une part de responsabilité» dans le sort des travailleurs immigrés sur les chantiers, dénoncé par de nombreuses organisations des droits de l'Homme, obligeant le Qatar à prendre une série de mesures pour les protéger. Ni la Fifa, ni les autorités du Qatar, joints par l'AFP, n'ont réagi aux affirmations du Sunday Times. Si M. Blatter s'est prononcé pour la tenue du Mondial-2022 en hiver, il a toujours indiqué que la compétition se jouerait bel et bien au Qatar. En août 2012, l'ancien procureur américain Michael Garcia, à la tête de la chambre d'instruction du nouveau comité d'éthique, indépendant de la Fifa, avait annoncé qu'il allait enquêter sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 afin de distinguer «allégations» et «informations». Des voix se font désormais entendre, essentiellement au Royaume-Uni, pour demander le retrait du Qatar. John Whittingdale, président de la commission parlementaire britannique chargée des Sports, a réclamé l'organisation d'un nouveau vote. L'un des huit vice-présidents de la Fifa, le Nord-Irlandais Jim Boyce, a indiqué à la BBC qu'il serait favorable à cette issue si les accusations de corruption étaient confirmées par la chambre d'instruction.
Que retenir d’autre que la victoire arrachée par les Verts, samedi à Sion (Suisse), contre l’Arménie ? Pas grand-chose sinon la manière singulière avec laquelle le coach bosnien mène la préparation de ses troupes en vue du Mondial-2014. Le score 3-1 est un résultat qui, en d’autres lieux et circonstances, rassure. Pour le moral, il ne faut jamais faire la fine bouche d’un succès à la veille d’un tournoi de Coupe du monde où l’Algérie n’a plus gagné de match depuis juin 1982 (3-2 face au Chili). L’efficacité affichée par la ligne avant de l’EN n’est pas, non plus, sans réchauffer les cœurs sachant que, dans ce type de matches internationaux, rares sont les scores d’une telle ampleur. Samedi, à titre d’exemple, sur les douze joutes d’applications disputées, quatre se sont soldées par un 0-0, deux autres par 1-1 et un septième par 2-2, 3 tests par un succès sur le score de 1-0, un par 2-1, un par 2-0 et, enfin, deux rencontres (dont celle de l’Algérie face à l’Arménie) sur un solde de 3-1. Qu’importait l’adversité ! Car voir l’Italie accrochée par l’Eire à Londres, et perdre de surcroît un de ses piliers au milieu (Montolivo victime d’une fracture de tibia qui le privera du Mondial) témoigne de la difficulté que les qualifiés à la phase finale de la Coupe du monde trouvent à l’occasion de ces tests de préparation. Halilhodzic en est le premier à souligner l’importance de gagner ces matches, aussi bien officiels qu’amicaux. Lui qui notait, après la rencontre, qu’il n’a pas reconnu son équipe au cours de la seconde période. «Je ne suis pas content de la façon dont les joueurs ont entamé la seconde période. On encaisse un but bête dès la première minute. Les joueurs semblaient naïfs à leur retour sur le terrain. En Coupe du monde, ce genre de fautes se paie cash», disait-il. Durant la conférence de presse, Halilhodzic ne dit pas pourquoi ce flottement coupable s’était produit. Il n’a, par ailleurs, pas expliqué le pourquoi de ses choix (de joueurs et de stratégie) face aux Arméniens. Il est vrai que le Bosnien a habitué les observateurs à ce type de «surprises». Quels que soient le cachet et l’importance du rendez-vous. Rappelons-nous quelques-uns de ses choix opérés lors du match face au Burkina Faso (à Blida) quand il a défié nombre de «logiques» en titularisant Zemmamouche ou encore Khoualed et se privant d’éléments qu’il considérait comme étant des pions essentiels au sein de son team. Samedi, à Sion, hormis les choix confirmés du portier de l‘USMA dans les bois, de Lacen et de Slimani, et l’incorporation espérée du dernier arrivé chez les Verts (Mahrez, ndlr) personne n’attendait à ce que Halilhodzic intègre d’emblée Guedioura (donné pour quasi éliminé de la liste des 23), Ghilas (qui relevait de blessure) ou encore une paire centrale Halliche-Belkalem pour le moins inédite.
«L’Arménie n’est pas la Belgique» Des choix qui ont surpris plus d’un mais qui, au vu de la prestation fournie lors du premier acte, ont conforté le sélectionneur algérien ravi par l’efficacité de ses attaquants. «On a fait un bon match surtout offensivement en première période. Ce soir, j’ai vu un groupe pas seulement une équipe», a-t-il affirmé lors du point de presse. Dans l’esprit de Halilhodzic, les choses sont claires. Le Onze de départ présenté face à l’Arménie n’obéissait pas à une stratégie pointue consistant à préparer son team à affronter un des trois adversaires du premier tour du Mondial, mais de donner l’occasion à son groupe de se mettre dans le bain quelque deux semaines avant le tournoi du Brésil. C’est pourquoi, quand Halilhodzic dévie la discussion sur la bonne prestation individuelle du nouveau venu Mahrez à propos duquel il a maintenu son appréciation fournie lors de la conférence du 12 mai dernier à Sidi Moussa, à savoir quelqu’un (Mahrez, ndlr) «qui peut apporter un plus à l’équipe et peut éliminer l’adversaire facilement». Coach Vahid n’oublie pas de souligner, enfin, que l’Arménie n’a rien à voir avec la Belgique. Sans vouloir dévaloriser ces deux sparring-partners au cours du stage de Suisse, Halilhodzic avait esquissé ses intentions lors du point de presse, vendredi. «Les deux matchs contre l’Arménie et la Roumanie vont nous permettre de dégager les joueurs qui vont jouer la première rencontre contre la Belgique le 17 juin prochain au Mondial brésilien. Nous allons aligner deux équipes différentes lors de ces deux confrontations amicales, avec deux organisations de jeu différentes. Après ces deux tests amicaux, nous allons voir dans quel état se trouve le groupe et on va continuer le travail qui reste durant la dizaine de jours qui nous sépare du Mondial. Ce sera l’occasion pour chacun des joueurs de se battre pour arracher sa place», avait-il confié. Face à la Roumanie, l’équipe qui a eu des peines pour se défaire de l’Albanie, samedi soir, les Verts se présenteront avec une nouvelle configuration humaine et tactique. Halilhodzic qui a fini par libérer ses troupes en annonçant, hier, sa liste définitive pour le Mondial, verra plus clair.
Match Algérie-Roumanie. Pas de changement notable. Vahid devrait rester sur le banc selon…
… Christian Gourcuff !
Et nous revoilà donc à la case départ ! A chercher des poux dans la tête des islamistes. Pour les compter. Pour les comparer. Pour les répertorier en classes, sous-classes et branches. Mon Dieu ! Tout ça pour ça ? Pour plonger nos mains dans la chevelure d’Anouar Haddam ou de Mourad Dhina et y traquer les bestioles. Parce que quelque part, des scientifiques du pou islamiste nous jurent qu’il ne faut pas confondre. Il y a poux et poux ! Les poux rouges, ce n’est pas la même chose que les poux noirs. Comme les rouges et les noirs n’ont absolument rien à voir avec les poux tigrés à anneaux concentriques. L’observation scientifique du comportement des islamistes et des intégristes est allée très loin dans l’analyse des corpus de poux. Si la tête d’Anouar Haddam contient plus de poux que celle de Mourad Dhina, c’est déjà un signe. Qu’il faut savoir interpréter. Mais le nombre de poux à lui seul ne suffit pas à conclure à la dangerosité ou, au contraire, à la fréquentabilité de la tête porteuse de ces poux. La théorie du genre prend le relais de celle du nombre. Si Dhina a plus de poux rouges que de poux noirs dans sa chevelure, nous pourrions en conclure à une relative virulence du Suisse par rapport à l’Américain. Même si ce n’est pas automatique, le pou tigré à anneaux concentriques pouvant fausser la donne. Et si l’on arrêtait de prendre les gens pour des buses ? Et si nous retirions vite fait nos mains compteuses des chevelures de cette bande d’intégristes commanditaires de massacres à grande échelle et que nous nous contentions de la seule attitude à adopter face à ces barbus ? Je n’ai pas la science de certains experts es-poux, et face aux islamistes armés, à leurs mentors costumés et à l’intégrisme de manière générale, je suis un abruti arcbouté à une seule certitude : Ulac dialogue ! Ulac ! Le meilleur des remèdes contre les poux, qu’ils soient rouges, noirs ou tigrés avec des anneaux concentriques, c’est de raser la tête ! La boule à zéro ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.