061-/-Actualité du Lundi 02 Mars 2015
Lundi 02 Mars 2015
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LUNDI 02
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الإثنين 11 جمادى الأولى 1436 ه
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L'info en continu
Escalade de violence à In Salah : Le chef du secteur militaire d'In Salah met le holà
Crue d'Oued Soummam (Béjaïa) : La RN12 fermée depuis deux jours
Intempéries : plusieurs routes bloquées dans différentes wilayas du pays
Les négociations de paix inter-maliennes d'Alger prennent fin Actualité «L'amendement constitutionnel sera proposé au vote aux deux Chambres du Parlement»
Des dizaines de blessés, une nouvelle vague de répression
Repère : Le don de Dieu et la bêtise des hommes
Réactions de Benflis et de Soufiane Djilali Sports Ligue des champions d'Afrique (tour préliminaire) : L'USMA et le MCEE qualifié
Le coin du referee : MOB-ESS , un choc dans une ambiance de kermesse !
ASO Chlef : Semahi redonne de l'espoir aux Chélifiens Economie Nouveau découpage administratif : Le développement local otage d'enjeux politiciens
Nacereddine Hamouda . Chercheur au CREAD : «Un rééquilibrage peut passer par un découpage territorial adéquat»
Emploi et investissements : écart criant entre le Nord et le Sud du pays International Un accord partiellement paraphé en attendant la paix
La Tunisie joue les funambules en Libye
Culture Un récital de musique classique, une salle comble et un public comblé
Escalade de violence à In Salah : Le chef du secteur militaire d’In Salah met le holàle 01.03.15 | 20h24 Les événements qui se sont succédé ce dimanche à In Salah ou un véritable climat d’insurrection régnait sur la ville jusqu’en milieu de matinée ont fait plusieurs blessés parmi la population avant que la médiation du comité des sages de la ville via le chef du secteur militaire n’aboutisse à un retour au calme en fin d’apres-midi.
La population meurtrie par l’intervention musclée de la police et de la gendarmerie la veille. La gendarmerie a participé à réprimer la fougue des manifestants qui demandaient samedi après-midi la libération de leurs camarades qui ont été interpellés prés de la base de vie de Haliburton ont pris d’assaut la brigade de gendarmerie située au centre-ville. Ses éléments ont poursuivi les manifestants dans les venelles de la ville dans une courses poursuite effrénée jusqu’au soir. La police a quant à elle pris sur son compte la répression au niveau de la Place Somoud. Il s’agit vraisemblablement d’une véritable bavure policière a laquelle est confrontée la population d’In Salah depuis samedi. Les manifestants témoignent d’un excès de violence dans l’intervention des forces de police qui ont emboité le pas aux gendarmes ayant poursuivis les jeunes du site de la base de vie Haliburton, à 10km de la ville, vers Place Somoud en plein centre. L’intervention musclée à la fois de la gendarmerie munie de chars chasse-neige utilisés pour dissuader la foule de se rassembler en ce lieu de contestation depuis 60 jours a exacerbé la tension. Dimanche matin, après une nuit blanche, la population a riposté par une marche de grande envergure qui a commencé avec quelque 4 000 manifestants avant de s’élargir aux autres quartiers. Attaquée par la police qui avait mis fin au sit-in permanent depuis 60 jours sans interruption à Sahat Somoud, la population s’est organisée en relais pour contrecarrer les policiers usant de bombes lacrymogènes.
Bavure policière
« Les policiers ont tiré non pas des tirs de sommation mais sur la foule, ils ont blessé une jeune au pied, il a été admis en urgence à l’hôpital d’in Salah » affirme un témoin. La situation s’enlisait vers plus de violence quand un groupe de sages, en pourparlers avec les uns et les autres sont arrivés à une trêve avec le chef du secteur militaire d’In Salah qui est allé vers 13h vers les assaillants du commissariat, les exhortant « à regagner la place Somoud comme avant avec la garantie de la sécurité ». « Personne ne s’en prendra à vous » a-t-il crié haut et fort. Pendant ce temps, les forces de police venus en renfort affrontaient les manifestants et des colonnes de fumée sont restées visibles jusqu’en fin d’après-midi. L’intervention du chef du secteur militaire a fait son effet. Le calme est revenu petit à petit à la ville et les esprits se sont apaisés pour un temps alors que le matin même, trois avions militaires atterrissaient à l’aéroport mixte de In Salah avec à leur bord 1 200 éléments. Le convoi de plusieurs bus a pris la piste du coté est de la ville. Un itinéraire contournant la ville et qui va de l’aéroport jusqu'à la sortie sud d‘in Salah.
Le vent des émeutes souffle aussi sur Tamanrasset
Tout est parti lorsque les manifestants ont décidé d’investir la rue pour exprimer leur colère et leur mécontentement face à la conduite répressive des gendarmes ayant fait plusieurs victimes parmi les activistes anti-gaz de schiste à In Salah. Scandant des slogans hostiles au pouvoir, les contestataires ont marché du centre universitaire vers le siège de la wilaya en sillonnant les principales artères de la ville. Cette fois-ci, les marcheurs ont toutefois dérogé à la tradition et opté pour une nouvelle forme de protestation qui sort du cadre pacifique. Ils ont saccagé les bacs à ordures mis en place aux accotements de la route principale menant au chef-lieu de la wilaya et ont attaqué plusieurs institutions publiques, à savoir la bibliothèque communale principale, le parc automobile de la wilaya et l’hôtel des enseignants, situés au centre-ville. Les protestataires ont également incendié le poste de contrôle du barrage sécuritaire dressé à la sortie nord de la ville de Tamanrasset. Face à cette escalade, des escadrons de la brigade anti émeute sont intervenus pour disperser les manifestants. Faisant usage de bombes lacrymogènes, les forces de police ont, après quelques affrontements, réussi à remettre de l’ordre et à ouvrir les routes, barricadées à l’aide de pierres et d’autres d’objets hétéroclites, notamment au niveau de la sortie menant vers l’aéroport.
Houria Alioua et Ravah Ighil
Tizi Ouzou : marche des enseignants universitairesle 02.03.15 | 13h30 Les enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou ont massivement répondu à l’appel à une marche de leur syndicat, le CNES (Conseil national des enseignants du Supérier).
La manifestation qui a débuté cette matinée vers 10h30 a démarré du campus universitaire Hasnaoua pour se terminer au siège de la wilaya. Les enseignants, pour rappel, ont aussi déclenché un mouvement de grève illimité depuis le 11 février dernier pour appuyer leurs revendications d’ordre socioprofessionnel après une première marche qui a eu lieu le 10 décembre 2014 pour les mêmes raisons. Lors de la marche de ce matin, les grévistes ont réitéré leurs slogans sur des banderoles sur lesquelles ont peut lire « basta les promesses », « un salaire de misère » et leurs délégués syndicaux se sont adressés aux badauds à travers un mégaphone pour expliquer les raisons de leur action de protestation. La marcheurs qui ont arpenté les rues de la ville (rue Lamali, avenue Abane et boulevard Boumediène) ont tenu un rassemblement devant le siège de la wilaya alors qu’une délégation devait être reçue par les autorités. Samy Ould Ouali, coordinateur du CNES, a déclaré à El Watan que les pouvoirs publics « font la sourde oreille et préparent des projets macabres pour enterrer l’université et que nous venons de démasquer ».
Salah Yermèche
Mohamed Larbi Ould Khelifa : «L’amendement constitutionnel sera proposé au vote aux deux Chambres du Parlement»le 02.03.15 | 10h00 Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée...
A l’occasion de l’ouverture, aujourd’hui, de la session parlementaire de printemps, le président de l’APN, le Dr Mohamed Larbi Ould Khelifa, livre à El Watan sa conception du rôle du Parlement, évoque ses insuffisances et révèle quelques détails sur l’amendement de la Constitution qui passera par les deux Chambres. - Le bureau de l’Assemblée s’est réuni et a programmé les travaux de la session de printemps qui s’ouvre aujourd’hui. Avez-vous une vision globale et définitive des projets de loi à présenter ? Est-ce que l’amendement constitutionnel est prévu ? Ce n’est pas le bureau de l’Assemblée qui s’est réuni, mais plutôt ses présidents, pour débattre des questions nécessitant des consultations et un dialogue, et pour étudier ce qui nous attend durant les prochains quatre mois et demi de cette session. Il y a, par exemple, un certain nombre de projets de loi présentés lors de la dernière session qui n’ont pas abouti faute de temps. Il y a aussi de nouveaux projets de loi. Au total, nous aurons donc dix projets de loi à débattre. Ces textes sont d’abord étudiés par le bureau de l’Assemblée avant d’être transmis, selon la thématique, aux commissions parlementaires qui peuvent y apporter des modifications, indépendamment des amendements que peut apporter l’opposition ensuite. Le bureau de l’APN, qui est une sorte d’exécutif, est ensuite destinataire de ces textes, parfois modifiés donc, avant d’arriver à l’étape de la plénière. Les discussions autour des projets de loi en commissions (il en existe douze) sont très ouvertes, démocratiques, parfois même avec des dépassements… D’ailleurs, je me demande pourquoi ne pas faire assister les médias à ces débats ? Nous avons déjà essayé, mais ça n’a malheureusement pas réussi. Sur cette question des débats au sein des commissions ou lors des plénières, je suis satisfait de leur déroulement démocratique, franc, parfois tendu. Je donne parfois même plus de temps de parole à l’opposition, minoritaire dans l’Assemblée, afin de créer un peu d’équilibre dans les débats. D’ailleurs, si nous nous comparons à d’autres pays qui ont une histoire récente qui ressemble dans une certaine mesure à la nôtre, nous remarquons qu’il y a une appréhension face aux discussions démocratiques au sein de leur Parlement. Notre histoire récente, l’expérience douloureuse des années 1990, ont créé aussi de l’ouverture, du débat, de la franchise. Concernant la réforme constitutionnelle, nous n’avons pas d’indicateur clair de la part du gouvernement sur son agenda. Mais ce couronnement des réformes politiques engagées depuis 2001, qui est l’amendement constitutionnel, sera très certainement proposé au vote aux deux Chambres du Parlement, comme en 2008. - Quelles seront les grandes lignes de l’amendement de la Constitution ? Il y a des indicateurs qui renseignent sur le renforcement de la démocratie, c’est la tendance générale de cette réforme. Il sera question aussi d’une plus grande séparation des pouvoirs et d’un renforcement de la justice pour que tous les citoyens soient égaux devant la loi. C’est la volonté du président de la République et de nombreuses personnes dans les institutions de l’Etat : plus de démocratie, plus de citoyenneté et une renaissance de la société civile et de la vie politique. Les premiers indices de la réforme constitutionnelle montrent aussi que le Parlement aura plus de prérogatives pour améliorer son fonctionnement et lui donner sa véritable place dans la pyramide du pouvoir. - La rareté des Conseils des ministres n’a-t-elle pas restreint le travail législatif, avec moins de lois à voter, par exemple ? En termes d’importance ou de qualité ? Je ne le pense pas. Car les lois qui ont été discutées et adoptées sont d’une importance capitale. Par exemple la loi de finances, colonne vertébrale de toutes les structures de l’Etat, et ce, même si elle a pris du temps pour arriver au Parlement. Mais le plus pertinent, à mes yeux, reste l’importance des lois, pas leur nombre. On ne va pas s’amuser à faire du chiffre ! Je donne un autre exemple : la réforme de la justice, un sujet qui intéresse l’opinion. Ou encore la loi sur la signature et la certification électronique, sujet d’une grande polémique, car des arguments parlent de la difficulté de changer les mentalités – les échanges par chèque ne sont pas dans les mœurs ! Pis, les échanges d’argent liquide par sac noir aussi est un phénomène. Mais il est important d’avancer, pas à pas. L’adaptation au e-gouvernement ne peut pas être décrétée, il faut changer les mentalités, créer des traditions. Rendre les échanges financiers électroniques naturels a pris beaucoup de temps en Occident ! Pour revenir à votre question, je répète que le bilan devrait être fait sur la base de la qualité des lois, non pas sur leur nombre. La qualité mais aussi l’intensité des débats autour des projets de loi, à l’image de la loi sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dont le caractère d’urgence a fait débat. Là, on s’est retrouvés confrontés à un problème important. A mon avis, tout en respectant les opinions des autres, face à des engagements internationaux et sur ces questions spécifiques de terrorisme, il fallait trancher rapidement. L’urgence de traitement des projets de loi existe dans les statuts de l’APN. Ceux qui sont opposés à cette procédure d’urgence ont le droit de s’y opposer. Mais ce texte a été discuté et finalement adopté. Je pense aussi aux modifications du code pénal pour mieux protéger la femme contre les violences : il est important, pour faire face à la banalisation de ces violences, de les qualifier en quasi-crimes. Ces amendements seront votés entre le 3 et le 5 mars. - Des partis de l’opposition ont souligné que les tensions au sein du FLN ont handicapé, un mois durant, l’activité de l’APN. Les divisions à l’intérieur du groupe parlementaire FLN ont parasité son bon déroulement… Le FLN a une majorité, que ce soit dans les structures de l’APN ou numériquement parlant, dans l’hémicycle, mais le FLN ne gère pas l’Assemblée. Il détient même une majorité quasi absolue avec ses alliés, le RND et des indépendants. Quand un parti est dans l’opposition, mais avec des députés qui le représentent, c’est à ce parti d’assumer les conséquences de cette position. Car personne n’a exigé de lui de se retirer des structures du Parlement. Il y a des partis qui, en quittant le gouvernement, ont décidé de quitter aussi des structures de l’APN, ce qui est une position acquise légalement. Je parle ici de la Coalition de l’Algérie verte. Le FFS a refusé et refuse toujours de participer aux structures de l’APN, tout comme le PT. Ils peuvent être absents des structures de l’APN, mais pas des commissions où tous les partis sont représentés. Je fais partie du FLN depuis très longtemps et je ne crois pas que le parti ait gêné le bon déroulement du travail de l’APN. L’Assemblée se réunit à la demande de son président – pas d’une autre personne – et quand elle se réunit, ses prérogatives sont claires et précises. Les problèmes dont vous parlez sont strictement liés au parti lui-même et je n’ai rien à voir avec cela. Si un parti veut garder ou exclure un de ses membres, ce n’est pas dans mes prérogatives, que ce soit pour le FLN ou pour un autre parti. Cela est arrivé au FFS avec Tazaghart et je ne m’en suis jamais mêlé. Tazaghart était militant du FFS, député mais sans poste dans les structures de l’APN. Ces questions-là se règlent au niveau du parti. Je considère que le FLN, par rapport à son implantation, à son cumul historique, est un parti important : 99% des partis actuels sont issus de la matrice FLN (je ne veux pas utiliser le mot «père»), même le FFS d’avant 1963. Aït Ahmed, que Dieu lui accorde la santé, était un grand dirigeant du FLN, pas seulement un militant. Tous les Algériens patriotes ont la Déclaration du 1er Novembre comme référence première. C’est la synthèse absolue du patriotisme. Mais parfois, des détails prennent des proportions démesurées et cela crée une situation de crise qui, en fait, n’existe pas. Le FLN a une direction, il y a des avis divergents ; mais bon, depuis une décennie, il a connu plusieurs secrétaires généraux. C’est un parti qui a connu beaucoup de mutations, de changements de direction, comme cela se passe dans beaucoup de partis… N’oublions qu’on appartient au Tiers-Monde !
- «Si on avait une véritable Assemblée, on aurait ouvert un débat, mais dans cette APN, le débat général n’existe pas, y compris sur les questions fondamentales», déclarait Louisa Hanoune à El Watan récemment. Que répondez-vous à cela ?
Ligue des champions d’Afrique (tour préliminaire) : L’USMA et le MCEE qualifiésle 02.03.15 | 10h00 Laïfaoui a inscrit le but qui a permis à son équipe de...
L’USMA et le MCEE ont réussi à se qualifier pour les 16es de finale de la Ligue des champions d’Afrique, même si ces deux représentants algériens se sont fait peur en s’inclinant, hier à l’extérieur, lors de leur rencontre retour du tour préliminaire, respectivement face à Foulah Edifice (Tchad) et Saint-George (Ethiopie). Ce qui n’était a priori qu’une «simple formalité» pour les Usmistes, s’est avérée finalement un exercice périlleux. Le club algérois a été battu, hier, à N’Djamena, la capitale tchadienne, par Foulah Edifice, par le score de 3 buts à 1. A l’aller, les Algérois s’étaient imposés sur le score de 3 buts à 0. Le fait que les Usmistes aient ouvert la marque dès la 7’, par Laïfaoui, menant ainsi par 1 à 0, les a beaucoup aidés. Les buts du Foulah ont été inscrits aux 9’, 15’ et 60’. Il faut signaler que l’USMA a évolué pendant près de 50 minutes amoindrie, après l’expulsion de Koudri, à la 40’ de jeu, pour cumul de cartons. Au prochain tour, Zemmamouche et ses coéquipiers vont affronter le club sénégalais de l’AS Pikine, qui a fait match nul, avant-hier (0-0), au Burkina Faso, face à l’Etoile filante. A l’aller, Pikine avait gagné chez elle par 1 à 0. Le MCEE, quant à lui, a été battu par 2 buts à 1 en Ethiopie par Saint-George. Le club algérien était mené au score par 2-0, donc éliminé, avant que la nouvelle recrue, Tam Mbang, ne réduise la marque à la 71e minute. Un but qui a qualifié son équipe pour le prochain tour. Dans cette rencontre aussi, il y a eu l’expulsion d’un joueur algérien, Nassim Oussalah. Le prochain tour sera, néanmoins, encore plus difficile pour les Eulmis, qui vont affronter l’Ashante Kotoko (Ghana). Il faut rappeler que le tenant du titre, l’ES Sétif, a été exempt de ce tour préliminaire. L’Entente affrontera aux 16es de finale le vainqueur de la confrontation entre Barrack Young Controller (Liberia) et Real De Banjul FC (Gambie). Les matchs des 16es se joueront les 13, 14 ou 15 mars, pour l’aller, et les 3, 4 ou 5 avril, pour le retour. En somme, des quatre équipes algériennes engagées au tour préliminaire des compétitions africaines, seul le MCA, en Coupe de la CAF, s’est fait éliminer. Dans la même compétition, l’ASO avait arraché sa qualification la semaine dernière. Abdelghani Aïchoun
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SYRIE - Les rebelles refusent le gel des combats à Alep.