LUNDI 05 JANVIER 2015
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ACTUALITÉ
Les pouvoirs publics devancés par la société civile de In Salah
Bouzaréah : Le cri de détresse des enfants handicapés
In Salah : Très forte mobilisation populaire contre le gaz de schiste
Ouverture d'une information judiciaire contre Saïd Saadi
Benghebrit : La réécriture des programmes scolaires est une "urgence"
Kiwis, biscuits, eaux minérales, saumon… : Quand les devises sont jetées par la fenêtre
La facture des importations a triplé en moins de dix ans : Ce que nous coûte notre fièvre acheteuse
Mustapha Zebdi. Président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur : «Il faut consommer algérien»
Mohand Saïd N’Aït Abdelaziz. Président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) : «Il y a plus d’importateurs que de producteurs dans la sphère économique»
Réduction des importations : Le gouvernement en quête de solutions
SPORTS
JS Kabylie: "Les supporters autorisés à assister aux matchs à l'extérieur"
Equipe nationale : Belkalem et Abeïd officiellement forfaits
Alain Giresse. Sélectionneur du Sénégal : «Derrière l’Algérie et le Ghana, nous sommes outsiders»
FC Barcelone : La sanction du TAS est un «stimulant» pour les jeunes
Kick Boxing. Tournoi régional : Un gala de 51 combats équilibrés
FAF : Le site internet non fonctionnel
ECONOMIE
L’Algérie exportera 750.000 m3 de GNL vers l'Egypte en 2015
Selon un bilan de l’ARPT : 45,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile
Accession de l'Algérie à OMC: Le 13ème round pour le 1er trimestre 2015
Assurance des personnes : Faible taux de pénétration
Le projet du code des investissements devant le Parlement en février prochain
La 3G porte à 24 % le taux de pénétration d’internet en Algérie
INTERNATIONAL
La désignation du nouveau chef du gouvernement tunisien retardée : Nidaa Tounes divisé
Cela s’est passé en Egypte : Amel Clooney raconte avoir été menacée d’arrestation
Moscou renforce sa coopération militaire avec New Delhi : Le Rafale menacé par le chasseur russe en Inde
Liban-Syrie : Le Liban impose des visas aux Syriens, une première !
Brèves
Après l’échec du coup d’état en Gambie : La chasse aux putschistes
CULTURE
5e Festival international des arts de l’Ahaggar de Tamanrasset : Souad Asla explore le patrimoine musical de la Saoura
L’artiste bécharoise prépare un projet musical avec les chanteuses traditionnelles du Bécharois.
5e Festival international des arts de l’Ahaggar : Mamar Kassey en «gardien» de la musique traditionnelle africaine
Portrait de Sid Ahmed Benarbia : Du rythme et de la rime dans le sang
Arts plastiques à Guelma : Les jeunes talents à la recherche de mentors
Folio : Extinction des artistes
Commune de Timizart : Imaloussène se souvient de Saïd Iamrache
Les pouvoirs publics devancés par la société civile de In Salah
le 04.01.15 | 20h21
L’association Shams pour la préservation de l’environnement, la promotion de l’usage des énergies renouvelables et le développement durable d’In Salah a été la première à attirer l'attention du gouvernement sur les dangers de l’exploitation de certains gaz toxique sur les nappes phréatiques et l’environnement en général.
Dans une correspondance datant du 18 août 2014, son président faisait part des appréhensions de la population quant à l’injection, au niveau du champ gazier de Hassi Moumen, à 35 km au Nord de la ville d’In Salah « d’eaux extraites du Gaz ». Un procédé par lequel, Sonatrach et ses associes procéderont á l’injection de l’eau extraite (par déshydrations) du Gaz Humide.
Un puits injecteur et des installations de pompage était alors en construction avec une entrée en exploitation prévue durant le premier trimestre de l’année 2015. Shams exprimait dés lors une « inquiétude forte, justifiée et due au faits que cette eau est forcément contaminée par des produits chimiques, qu’elle est très salée (eau de saumure), en grande quantité, et que l’injection sera opérée á une profondeur de 1400 m ».
Les même appréhensions quant aux garanties concernant l’exploitation du gaz de schiste ont été formulées quelques mois plus tard au directeur de l’environnement de Tamanrasset et mêmes les ministères de tutelle et les entreprises étrangères activant dans la région notamment après la persistance des infiltrations dans les nappes phréatiques constatées en 2013 et les débordements d’égouts d’El Barka.
Des sujets qui ont été couverts au moment opportun par El Watan dans son édition destinée à la région Sud. Cette association oeuvrant pour l’action citoyenne a également interpellé les autorités sur les différents problèmes relatifs à la situation économique catastrophiques de la région, aux conditions climatiques rudes exacerbées par les problèmes d’électricité qui ont causé une trentaine de morts l’été dernier, mais aussi la dégradation de la qualité de vie des citoyens.
Le risque de la dégradation de l’eau, ressource vitale, fossile non renouvelable au Sahara a poussé l’association à appeler à une forte mobilisation contre le gaz de schiste. Un mouvement qui a depuis, atteint plusieurs wilayas du sud du pays, brassant un vaste élan de solidarité et de sympathie à travers tout le pays ou un sentiment d’avenir bradé s’installe. En tant que mouvement de la société civile, les habitants d’In Salah ont prouvé un haut sens de la citoyenneté et de la conscience environnementale qui forcent l’admiration.
Et dans l’attente de la suite des événements maintenant que le gouvernement a décidé de suspendre l’exploitation du gaz de schiste dans l’Ahnet, Shams demande aux pouvoirs publics d’appliquer le principe n 15 de la déclaration de Rio ratifiée par l’Algérie, à savoir les principes de prudence et de prévention. Bien avant la mobilisation, les cadres de Shams, avaient proposé leur contribution à une solution écologique, durable qui permettra á Sonatrach d’exploiter le champs gazier d’In Salah sans atteinte irréversible á cette ressource stratégique. Ni le gouvernement, ni Sonatrach n’y ont prêté attention.
Houria Alioua
Se justifiant par l’existence d’une demande réelle sur le marché national, des opérateurs économiques spécialisés dans l’activité import ne trouvent, aujourd’hui, aucune difficulté à importer des produits alimentaires qualifiés pour le moins de superflus.
Si les importations des produits agricoles de base ont coûté à l’Etat, pour les 11 premiers mois de 2014, environ 6 milliards de dollars, dont 3,2 milliards de dollars pour les céréales, 1,840 milliard de dollars pour les produits laitiers et 825 millions de dollars pour les sucres, des millions de dollars sont également dépensés pour l’importation de produits qui n’ont fait qu’alourdir la facture des importations alimentaires et dont le marché pouvait facilement se passer.
Ainsi, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), relevant des Douanes algériennes, l’Algérie a importé, à titre d’exemple, durant la période indiquée, des abats de bovins congelés, autres que la langue et le foie, frais ou réfrigérés ainsi que d’autres carcasses de bovins et ovins pour une valeur de près de 20 millions de dollars.
Dans la catégorie poissons, nous importons toutes sortes de produits halieutiques : saumon de l’Atlantique et du Danube, thon rouge du Sud, frais ou réfrigéré, merlan bleu, bar, sardine, raie, anchois, farine, œufs et laitance de poissons, des crustacés et des langoustes, pour une valeur dépassant les 500 000 dollars. Bien que produits localement, des légumes — pommes de terre, tomates, oignons et échalotes à l’état frais ou réfrigéré, choux-fleurs, carottes et navets, laitue, épinards, haricots, fèves et autres — sont importés tout au long de l’année. Le coût estimé pour ces produits dépasse aussi un million de dollars, selon les statistiques du CNIS.
Même si les quantités ne sont pas importantes, l’Algérie importe également des dattes pour 43 685 dollars, mais aussi des fruits exotiques, comme les ananas (780 833 de dollars), les avocats et les kiwis (2,7 millions de dollars), des oranges (17,7 millions de dollars), des mandarines, du citron, du raisin, de la pastèque, du melon, des pommes (120,2 millions de dollars), des poires, des abricots, des pêches, des fraises et autres.
Tous genres de fromages et produits laitiers, yaourts et beurre sont recensés dans la structure des importations, alors que les étals des commerçants regorgent de produits similaires fabriqués localement. Les eaux minérales et l’eau douce sont aussi importées pour une valeur de plus de 200 000 dollars. Les produits de boulangerie, pâtisserie et biscuiterie, ou encore du couscous, ont coûté à eux seuls près de 18 millions de dollars.
C’est dire qu’aucune catégorie dans le chapitre alimentaire n’échappe au cercle vicieux de l’importation. Et c’est essentiellement sur ce chapitre que les experts recommandent de procéder à un contrôle plus rigoureux, voire des interdictions pures et simples, si l’on veut réellement freiner la hausse de la facture alimentaire du pays.
Lyes Mechti
Coupe d’Algérie : Tirage au sort ce soir
le 04.01.15 | 10h00
La commission de la Coupe d’Algérie 2015 procédera, ce soir, au tirage au sort des 8es et quarts de finale de l’épreuve populaire, lors d’une cérémonie, qui se tiendra à partir de 18h, à l’hôtel Hilton d’Alger.
Quinze équipes ont assuré leur billet pour les 8es de finale de la Coupe d’Algérie (9 équipes de Ligue 1, 4 de Ligue 2 et 2 de la division interrégions), en attendant le dernier qualifié, qui sera connu demain soir, à l’issue de la rencontre CSC-USMBA, programmée demain en fin d’après-midi, au stade Mustapha Tchaker, suite à la décision de la commission de discipline de la LFP de faire rejouer la rencontre.
A. B.
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Il avait filmé la guerre d'Algérie pour dénoncer le colonialisme. René Vautier,cinéaste engagé et anticolonialiste, réalisateur du film sur la guerre d'Algérie Avoir 20 ans dans les Aurès, est décédé dimanche matin à 86 ans, a annoncé sa famille. Il est mort à l'hôpital en Bretagne, où il résidait, a indiqué à l'AFP sa femme Soazig Chappedelaine Vautier.
Ce réalisateur à la vie mouvementée, qui a connu la fuite, la prison, la grève de la faim, les menaces et les condamnations, se revendiquait comme «le cinéaste français le plus censuré».
Entre censures et «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat»
Il était notamment l'auteur de Afrique 50, court-métrage réalisé à 20 ans, devenu le premier film anticolonialiste du cinéma français. L'oeuvre a été censurée pendant quarante ans et lui a valu une condamnation à un an de prison.
Son regard s'est beaucoup porté sur la guerre d'Algérie, avec notamment Une Nation l'Algérie (1954), pour lequel il a été poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», et Algérie en flammes (1958). Il est surtout le réalisateur deAvoir 20 ans dans les Aurès, son oeuvre la plus connue, prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972.
+ +++ ++ + & pour beaucoup d\'autres."/> ++++++++++++++++++ + +++ ++ ++ +++++ ++