Lundi 09 Novembre 2009

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Pause-Café
Des «Verts» trÚs british !

Il y a un mois, j’avais fait part de mes apprĂ©hensions quant Ă  l’ambiance qui rĂšgnera au «Cairo Stadium» et aux combines dans lesquelles les Egyptiens sont passĂ©s maĂźtres, soulignant que, si sur le plan sportif la supĂ©rioritĂ© des «Verts» Ă©tait incontestable, il y avait beaucoup Ă  craindre de ce cĂŽtĂ©-lĂ  ! Entre-temps, je me suis ravisĂ©. Suite...


Égypte-AlgĂ©rie J -5
Un drapeau sur chaque maison
«ALLEZ LES VERTS !»

Le Soir d’AlgĂ©rielance une grande opĂ©ration de soutien Ă  nos capĂ©s qui affronteront, le 14 novembre prochain, les Pharaons dans un match dĂ©cisif pour la qualification Ă  la Coupe du monde de football 2010. Suite...


La Fifa met en garde l’Égypte

La Fifa somme les Egyptiens de rĂ©unir toutes les conditions de rĂ©ussite du rendez-vous du 14 novembre entre l’Egypte et l’AlgĂ©rie. Suite...



Actualités : PREMIER JOUR DE GREVE DES ENSEIGNANTS
Les établissements scolaires paralysés


Ils avaient promis de paralyser les Ă©tablissements scolaires pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Et au premier jour de la grĂšve, la mobilisation a Ă©tĂ© quasi gĂ©nĂ©rale. Aucun cours n’ayant Ă©tĂ© assurĂ© hier dans plusieurs Ă©tablissements, les Ă©lĂšves durent rebrousser chemin.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - MalgrĂ© l’instruction de Benbouzid aux directeurs des Ă©tablissements scolaires, les instruisant de la nĂ©cessitĂ© de garder les Ă©lĂšves dans les Ă©coles, ces derniers ont bel et bien Ă©tĂ© renvoyĂ©s chez eux. Les Ă©tablissements Ă©taient dans l'impossibilitĂ© de garder les Ă©lĂšves puisque les adjoints de l’éducation chargĂ©s d’assurer la surveillance avaient eux aussi rĂ©pondu au mot d’ordre de grĂšve lancĂ© par le Cnapest, l’Unpef et le Snapest, qui seront rejoints dĂšs aujourd’hui par le CLA. Au regard des dĂ©clarations des syndicats selon lesquelles leur mouvement de protestation se poursuivra au-delĂ  d’une semaine, les parents d’élĂšves se disent inquiets de l’issue de cette protesta qui, selon eux, pĂ©nalisera leurs enfants. A 11h 00, hier matin, Ă  la place du 1er-Mai, les Ă©lĂšves Ă©taient dĂ©jĂ  dans la rue. Aux abords des Ă©tablissements, Ă  dĂ©faut de rencontrer des Ă©lĂšves en tablier attendant de renter en classe, l’on pouvait observer, ici et lĂ , de petits groupes Ă©pars, discutant de tout et de rien, comme de l’aubaine de pouvoir profiter d’une bonne semaine de «vacances». Et le mauvais temps n’a fait qu’augmenter le bonheur de certains, qui disaient ne voir aucun inconvĂ©nient Ă  Ă©changer leur classe contre leur chambre chaude. NĂ©anmoins, deux jeunes lycĂ©ennes, main dans la main, n’ont pas cachĂ© leur dĂ©sarroi. «On nous a demandĂ© de revenir la semaine prochaine. On veut bien se reposer en raison du rythme de travail auquel nous sommes soumises. Mais nous sommes tout de mĂȘme inquiĂštes pour la suite», ont-elles dĂ©clarĂ©. Selon elles, le rythme ne sera que plus dur Ă  la reprise. «Les enseignants vont essayer de rattraper le retard en accĂ©lĂ©rant la cadence de travail. Et ainsi, nous aurons du mal Ă  assimiler les cours», ont-elles tenu Ă  souligner. «Je veux bien rester quelques jours Ă  la maison pour d’éventuelles rĂ©visions, puisque nous ne terminons les cours qu’a 17h30. Mais si la grĂšve devait durer, cela nous mettrait dans une situation des plus inconfortables» dira une Ă©lĂšve du lycĂ©e El-Idrissi, sis Ă  la place du 1er-Mai. Une mĂšre qui est venue chercher sa fille, inscrite en premiĂšre annĂ©e primaire, estime, pour sa part, qu’une semaine d’arrĂȘt de cours, c’est beaucoup. «Je comprends les revendications des enseignants mais je dĂ©sapprouve leur dĂ©cision d’arrĂȘter les cours pour une semaine ou plus», nous a-t-elle confiĂ©. Les enfants du primaire ne semblent pas comprendre ce qui se passe autour d’eux. Pour eux, l’heure est Ă  la dĂ©tente puisque, Ă  l’école, on leur a dit de ne revenir que dans trois jours. Et malgrĂ© la pluie, certains chĂ©rubins ont continuĂ© Ă  jouer un peu partout. Les syndicats grĂ©vistes ont annoncĂ© une forte adhĂ©sion au mouvement de grĂšve des enseignants. Le mouvement n’est qu’à son premier jour et les syndicats promettent une lutte continue jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. La rue sera encore pour quelques jours le refuge de plusieurs enfants, en attendant les inĂ©vitables heures supplĂ©mentaires.
S. A.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/09/article.php?sid=91061&cid=2


Edition du Lundi 09 Novembre 2009

Editorial

Bras de fer

Seule une rĂ©ponse cohĂ©rente de la part des pouvoirs publics peut dĂ©samorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation Ă  d’autres secteurs d’activitĂ© n’étant pas Ă  exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier.

Le mouvement de protestation du corps enseignant prend de l’ampleur, rĂ©ponse Ă  la sourde oreille observĂ©e par les pouvoirs publics. Il est clair qu’à ce jour, le vis-Ă -vis n’est plus le ministĂšre de l’Éducation qui s’est Ă©reintĂ© en rĂ©unions et en promesses puisque les cordons de la bourse lui Ă©chappent. Les diffĂ©rents syndicats en appellent Ă  d’autres arbitres Ă  savoir le Premier ministre et le chef de l’État. Ils considĂšrent, par exemple, qu’il y a remise en cause sur la rĂ©troactivitĂ© des rĂ©gimes indemnitaires, acquis arrachĂ© Ă  l’ancien Chef du gouvernement. Les syndicats s’interrogent sur le pourquoi et les raisons, puisque Ă  quelques Ă©lĂ©ments prĂšs, ils avaient en face les mĂȘmes nĂ©gociateurs. Ne comprenant pas cette volte-face, les enseignants menacent de durcir le ton et lancent un bras de fer dont, encore une fois, les otages ne sont que des enfants.
Mais dĂ©cidĂ©s Ă  aller jusqu’au bout de leurs revendications dont les conditions matĂ©rielles de travail en plus de la revalorisation des salaires, les syndicats se sont unis sous la mĂȘme banniĂšre et leur mouvement de grĂšve irait crescendo et risque de paralyser le fonctionnement des Ă©tablissements scolaires.
Seule une rĂ©ponse cohĂ©rente de la part des pouvoirs publics peut dĂ©samorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation Ă  d’autres secteurs d’activitĂ© n’étant pas Ă  exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier. La loi de finances 2010 consacre un budget consĂ©quent au volet social et Ă  l’amĂ©lioration du niveau de vie : ce que rĂ©clament les protestataires dont certains corps de mĂ©tier surnagent juste au-dessus du SNMG.
Si les syndicats autonomes ont rĂ©ussi Ă  se faire accepter comme interlocuteurs grĂące Ă  leur opiniĂątretĂ© Ă  mobiliser, si on en juge par les statistiques du suivi du mouvement qu’ils ont fournies pour chaque rĂ©gion (une moyenne de 60%, selon eux, de 30% selon le ministĂšre), il leur reste Ă  gagner en maturitĂ© syndicale.

O. A.


www.liberte-algerie.com



09/11/2009
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