LUNDI 09 NOVEMBRE2009
Lundi 09 NOVEMBRE, 313e jour de l'année
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PREMIER JOUR DE GRÈVE DES ENSEIGNANTS :
Les établissements scolaires paralysés
Ils avaient promis de paralyser les établissements scolaires pour une durée indéterminée. Et au premier jour de la grève, la mobilisation a été quasi générale. Aucun cours n’ayant été assuré hier dans plusieurs établissements, les élèves durent rebrousser chemin. Suite... |
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Pause-Café Des «Verts» très british ! |
Il y a un mois, j’avais fait part de mes appréhensions quant à l’ambiance qui règnera au «Cairo Stadium» et aux combines dans lesquelles les Egyptiens sont passés maîtres, soulignant que, si sur le plan sportif la supériorité des «Verts» était incontestable, il y avait beaucoup à craindre de ce côté-là ! Entre-temps, je me suis ravisé. Suite... |
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Actualités : PREMIER JOUR DE GREVE DES ENSEIGNANTS Les établissements scolaires paralysés
Ils avaient promis de paralyser les établissements scolaires pour une durée indéterminée. Et au premier jour de la grève, la mobilisation a été quasi générale. Aucun cours n’ayant été assuré hier dans plusieurs établissements, les élèves durent rebrousser chemin. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Malgré l’instruction de Benbouzid aux directeurs des établissements scolaires, les instruisant de la nécessité de garder les élèves dans les écoles, ces derniers ont bel et bien été renvoyés chez eux. Les établissements étaient dans l'impossibilité de garder les élèves puisque les adjoints de l’éducation chargés d’assurer la surveillance avaient eux aussi répondu au mot d’ordre de grève lancé par le Cnapest, l’Unpef et le Snapest, qui seront rejoints dès aujourd’hui par le CLA. Au regard des déclarations des syndicats selon lesquelles leur mouvement de protestation se poursuivra au-delà d’une semaine, les parents d’élèves se disent inquiets de l’issue de cette protesta qui, selon eux, pénalisera leurs enfants. A 11h 00, hier matin, à la place du 1er-Mai, les élèves étaient déjà dans la rue. Aux abords des établissements, à défaut de rencontrer des élèves en tablier attendant de renter en classe, l’on pouvait observer, ici et là, de petits groupes épars, discutant de tout et de rien, comme de l’aubaine de pouvoir profiter d’une bonne semaine de «vacances». Et le mauvais temps n’a fait qu’augmenter le bonheur de certains, qui disaient ne voir aucun inconvénient à échanger leur classe contre leur chambre chaude. Néanmoins, deux jeunes lycéennes, main dans la main, n’ont pas caché leur désarroi. «On nous a demandé de revenir la semaine prochaine. On veut bien se reposer en raison du rythme de travail auquel nous sommes soumises. Mais nous sommes tout de même inquiètes pour la suite», ont-elles déclaré. Selon elles, le rythme ne sera que plus dur à la reprise. «Les enseignants vont essayer de rattraper le retard en accélérant la cadence de travail. Et ainsi, nous aurons du mal à assimiler les cours», ont-elles tenu à souligner. «Je veux bien rester quelques jours à la maison pour d’éventuelles révisions, puisque nous ne terminons les cours qu’a 17h30. Mais si la grève devait durer, cela nous mettrait dans une situation des plus inconfortables» dira une élève du lycée El-Idrissi, sis à la place du 1er-Mai. Une mère qui est venue chercher sa fille, inscrite en première année primaire, estime, pour sa part, qu’une semaine d’arrêt de cours, c’est beaucoup. «Je comprends les revendications des enseignants mais je désapprouve leur décision d’arrêter les cours pour une semaine ou plus», nous a-t-elle confié. Les enfants du primaire ne semblent pas comprendre ce qui se passe autour d’eux. Pour eux, l’heure est à la détente puisque, à l’école, on leur a dit de ne revenir que dans trois jours. Et malgré la pluie, certains chérubins ont continué à jouer un peu partout. Les syndicats grévistes ont annoncé une forte adhésion au mouvement de grève des enseignants. Le mouvement n’est qu’à son premier jour et les syndicats promettent une lutte continue jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. La rue sera encore pour quelques jours le refuge de plusieurs enfants, en attendant les inévitables heures supplémentaires. S. A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/09/article.php?sid=91061&cid=2 |
 Edition du Lundi 09 Novembre 2009
Bras de fer
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Seule une réponse cohérente de la part des pouvoirs publics peut désamorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation à d’autres secteurs d’activité n’étant pas à exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier.
Le mouvement de protestation du corps enseignant prend de l’ampleur, réponse à la sourde oreille observée par les pouvoirs publics. Il est clair qu’à ce jour, le vis-à-vis n’est plus le ministère de l’Éducation qui s’est éreinté en réunions et en promesses puisque les cordons de la bourse lui échappent. Les différents syndicats en appellent à d’autres arbitres à savoir le Premier ministre et le chef de l’État. Ils considèrent, par exemple, qu’il y a remise en cause sur la rétroactivité des régimes indemnitaires, acquis arraché à l’ancien Chef du gouvernement. Les syndicats s’interrogent sur le pourquoi et les raisons, puisque à quelques éléments près, ils avaient en face les mêmes négociateurs. Ne comprenant pas cette volte-face, les enseignants menacent de durcir le ton et lancent un bras de fer dont, encore une fois, les otages ne sont que des enfants. Mais décidés à aller jusqu’au bout de leurs revendications dont les conditions matérielles de travail en plus de la revalorisation des salaires, les syndicats se sont unis sous la même bannière et leur mouvement de grève irait crescendo et risque de paralyser le fonctionnement des établissements scolaires. Seule une réponse cohérente de la part des pouvoirs publics peut désamorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation à d’autres secteurs d’activité n’étant pas à exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier. La loi de finances 2010 consacre un budget conséquent au volet social et à l’amélioration du niveau de vie : ce que réclament les protestataires dont certains corps de métier surnagent juste au-dessus du SNMG. Si les syndicats autonomes ont réussi à se faire accepter comme interlocuteurs grâce à leur opiniâtreté à mobiliser, si on en juge par les statistiques du suivi du mouvement qu’ils ont fournies pour chaque région (une moyenne de 60%, selon eux, de 30% selon le ministère), il leur reste à gagner en maturité syndicale.
O. A. |
www.liberte-algerie.com
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L'Expression
A L’APPEL DES SYNDICATS AUTONOMES DE L’ÉDUCATION La grève largement suivie Mohamed Sadek LOUCIF - Lundi 09 Novembre 2009 - Page : 3
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La grève a touché tous les paliers |
R. BOUDINA |
| Le CLA et le Cnapest rejoindront aujourd’hui le mouvement de grève. Cela risque de faire tache d’huile...
«J’ai 3 filles et un garçon, tous n’ont pas eu cours aujourd’hui», annonce une dame au sortir du lycée Bouamama, à El Mouradia, sur les hauteurs d’Alger. Et pour cause. C’est la grève des syndicats autonomes de l’éducation. Hier, trois syndicats sont passés à l’action. Il s’agit du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), de l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) et du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). Selon les chiffres du ministère de l’Education, le taux de suivi de la grève ne dépasse pas 33,17%. Aussi, les statistiques du ministère situent les taux les plus élevés à M’sila (58,7%), Aïn Témouchent (54, 2%), Khenchela (53, 6%) et Annaba (52, 9%). Pour la wilaya d’Alger, le ministère limite le taux de grève à 30,8%. Cependant, l’évolution de la grève semble préoccuper les responsables du secteur. Au ministère de l’Education, un seul mot d’ordre: vigilance et suivi assidu de la situation «Nous sommes en train de suivre la situation de près», a déclaré M.Boumaâraf, chargé de la communication au ministère, joint, hier, par téléphone. De leur côté, les syndicats grévistes parlent de «la réussite de l’action». Pour M.Sadali, secrétaire général du Satef: «D’après les informations qui nous parviennent des différentes wilayas du pays, ce débrayage est une réussite.» Même son de cloche chez M.Admane, membre de l’Unpef: «Le taux de suivi au niveau d’Alger avoisine 74%.» Virée à travers les établissements scolaires de la capitale: au CEM Pasteur, à Alger-Centre, «seuls 4 enseignants sur 45 sont en train de travailler», a déclaré M.Sadek Dziri, président de l’Unpef. Rencontré sur les lieux, ce dernier précise: «Nous ne sommes qu’au début de l’action. Cependant, nous pouvons dire que les prémices d’une action nationale importante sont déjà visibles.» Nonobstant les chiffres des uns et des autres, la grève a touché bon nombre d’établissements scolaires à Alger. A l’ouest, le débrayage a été massif. A Hydra, la quasi-totalité des établissements a été touchée. Pour rappel, cette commune compte 9 écoles primaires, 2 CEM et un lycée. Même topo à Baba Hassen qui abrite 11 écoles primaires, 2 CEM et un technicum. Le débrayage a été également important à Birtouta. Dans cette commune pas moins de 18 écoles primaires, 4 CEM et 2 lycées ont été, pratiquement, paralysés. Le vent de la grève a, également, soufflé sur l’est d’Alger. En effet, les établissements de cette région de la capitale ont largement répondu à l’appel du Satef, du Snapest et de l’Unpef. Cependant, à Alger-centre, le suivi a été mitigé. Au lycée Emir-Abdelkader de Bab El Oued, c’est le calme plat. Est-ce le calme qui précède la tempête? M.Ouamar Naït Sid Ahmed, membre du Conseil des lycées d’Alger (CLA) explique: «Dans ce lycée, la majorité des syndicalistes font partie du CLA.» A l’instar du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, le CLA a décidé d’entrer en grève aujourd’hui. De Bab El Oued, nous nous dirigeons vers la place Audin. Au lycée Arroudj et Kheireddine-Barberousse, l’activité pédagogique n’a pas été interrompue. Entamé hier, le débrayage des syndicats autonomes de l’éducation risque de faire tache d’huile. Par cette grève, les syndicats autonomes remettent en surface des revendications liées à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur. Pour M.Chougiet, vice-président de l’Unpef: «Il est impératif d’abroger la circulaire du Premier ministre portant annulation de l’effet rétroactif du régime indemnitaire». Aussi, les grévistes demandent de revoir à la hausse ledit régime. Sur un autre plan, les syndicats autonomes revendiquent le droit de participer à la gestion des oeuvres sociales. C’est dire les défis importants du secteur! A cet effet, le Satef a appelé à la tenue d’une conférence regroupant tous les acteurs du secteur. En tous les cas, il est impératif de trouver des solutions pour éviter l’impasse. A plus forte raison quand cela concerne plus de 8 millions d’élèves. L’avenir de toute la nation est en jeu.
L'Expression |
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