La CAN attire de plus en plus de stars de la balle ronde, anciennes et nouvelles. Lors des prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions, outre les vedettes africaines (Milla, Korichi, Antoine Bel, etc.), il y avait certaines figures de proue du football hexagonal Ă lâinstar de Claude Leroy, Nouzaret et autre Bathenay. Cette annĂ©e, la coupe dâAfrique Angola-2010 a sĂ©duit de nouvelles tĂȘtes fraĂźchement dĂ©barquĂ©es de la scĂšne footballistique. Câest le cas du champion du monde français, Karembeu qui est venu Ă Luanda pour faire vivre la CAN aux branchĂ©s de la chaĂźne Orange Sport TV. Surpris alors quâil est venu au Futungo HĂŽtel pour se faire accrĂ©diter, Christian Karembeu sâest livrĂ© sans hĂ©sitation au jeu des questions-rĂ©ponses de notre envoyĂ© spĂ©cial. Suite... |
Sports : CET APRĂS-MIDI (14H45) Ă LâESTADIO 11-NOVEMBRO DE LUANDA, ALGĂRIE- MALAWI Trois points pour sâouvrir la voie royale
La CAN-2010 sâouvre dans les larmes et le sang. LâAfrique ne veut pas pour autant lĂącher sa fĂȘte du football qui a dĂ©butĂ© hier avec un Angola-Mali trĂšs attendu. Aujourdâhui, le groupe A poursuit son aventure avec un inĂ©dit AlgĂ©rie-Malawi. Une explication que les observateurs pensent Ă lâavantage des hommes de SaĂądane. Ce dernier nâest pas de cet avis. Il lâa expliquĂ© vendredi, au cours dâun point de presse tenu dans les vestiaires du stade Coqueiros de Luanda. AlgĂ©rie-Malawi, ce nâest pas lâhistoire dâun «je tâaime moi non plus». Câest plutĂŽt «David contre Goliath», en tĂ©moignent les chiffres. En quatre confrontations, les Verts mĂšnent au point. LĂ©gĂšrement, il est vrai (2 victoires Ă 1 pour un match nul obtenu lors de la premiĂšre empoignade Ă Lilongwe, en 1978). Les succĂšs algĂ©riens ont eu lieu lors des compĂ©titions officielles (Jeux Africains dâAlger et CAN-1984 Ă BouakĂ©, en CĂŽte dâIvoire). Celui des Malawites lâĂ©tait Ă lâoccasion de la deuxiĂšme explication amicale, disputĂ©e lors dâun tournoi commĂ©moratif de lâindĂ©pendance du Malawi. CâĂ©tait lâĂ©poque du panafricanisme agonisant. Cet aprĂšs-midi, pour la cinquiĂšme fois, lâAlgĂ©rie cherchera la passe de trois, en matches officiels sâentend, tandis que les Flames veulent laver lâaffront de BouakĂ© (3-0). Tout un programme. Mais les statistiques ont leurs limites. Le football nâest pas encore cette science exacte qui repousse les plus invraisemblables des exploits. Le Ghana, aprĂšs lâEgypte, en a fait lâamĂšre expĂ©rience durant sa prĂ©paration en se mesurant aux Flames de Phiri Kinnah. «Une Ă©quipe disciplinĂ©e et trĂšs bonne en dĂ©fense et qui a du potentiel», confiait SaĂądane lors de sa confĂ©rence. Pas un mot Ă propos de la qualitĂ© de leur milieu de terrain. Peut- ĂȘtre le plus faible des compartiments des coĂ©quipiers de Kanyenda ? Boualem Laroum, un des superviseurs chargĂ©s par SaĂądane de rĂ©colter des informations du premier adversaire de lâEN dans cette CAN est du mĂȘme avis. «Câest vrai, ils ont une dĂ©fense solide et une attaque forte. Leur milieu ? Assez lourd mais ça câest en rapport avec leurs limites techniques. Une tare quâils compensent par une masse athlĂ©tique assez importante, imposante mĂȘme», dira-t-il. M. B.
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ActualitĂ©s : LES TRAVAILLEURS DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE ROUIBA NE DĂCOLĂRENT PAS Seconde semaine de protestation
Nullement impressionnĂ©s par lâĂ©norme dispositif rĂ©pressif, encore une fois dĂ©ployĂ© sur le terrain, des milliers de travailleurs de la zone industrielle de RouĂŻba entament, avec la mĂȘme mobilisation et la mĂȘme dĂ©termination, leur seconde semaine de protestation. En dĂ©pit du silence des autoritĂ©s concernĂ©es, assimilĂ© par les grĂ©vistes Ă du mĂ©pris, ces derniers ne dĂ©sespĂšrent pas de se faire entendre afin de faire aboutir leurs revendications. La contribution des autres centres industriels du pays est attendue. «Pour lâheure, nous nâavons que les services de sĂ©curitĂ© comme interlocuteurs», dĂ©plore Benmouloud, le porte-parole des grĂ©vistes. Rien ne semble avoir entamĂ© leur rĂ©solution ni leur courage pour faire face Ă la rĂ©pression. Cette persĂ©vĂ©rance dans leur lutte pour leurs droits a quelque chose dâaffligeant pour les pouvoirs publics qui sont restĂ©s sourds Ă cette dĂ©tresse⊠«Au sixiĂšme jour de la protestation, aucun responsable de la Centrale de lâUGTA nâa daignĂ© venir sâenquĂ©rir de la colĂšre lĂ©gitime de ces milliers de travailleurs », dira Benmouloud, le responsable syndical de la SNVI au milieu de la foule «Câest du mĂ©pris ! Câest intolĂ©rable ! Nous ne sommes pas Ghaza !», reprend celle-ci. Le dispositif mis en place jeudi pour empĂȘcher les protestataires de rejoindre la ville de Rouiba a Ă©tĂ© reconduit. Par ailleurs des barrages de gendarmes ont Ă©tĂ© mis en place pour empĂȘcher les travailleurs de la Tameg de rejoindre les marcheurs. Une autre fermeture par un autre cordon de sĂ©curitĂ© barrait la route aux travailleurs de la Cammo et dâune unitĂ© de la sociĂ©tĂ© Hydro AmĂ©nagement de renforcer la foule sortie du complexe de la SNVI. Des milliers de travailleurs, notamment ceux des 4 unitĂ©s de Anabib (ex-SNS), du secteur privĂ© comme NCA ou CAPRARI/ Pompes, participent Ă©galement au dĂ©brayage. AprĂšs avoir obtenu lâadhĂ©sion massive des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba, les grĂ©vistes de la SNVI cherchent celle des travailleurs des autres localitĂ©s. «Ce nâest pas un problĂšme interne Ă la SNVI. Câest une cause qui touche lâensemble des travailleurs algĂ©riens», dira Benmouloud, qui rĂ©vĂ©lera Ă lâoccasion quâune coordination se rĂ©unira Ă Ain Samar (Constantine). Elle regroupera le CMT (Complexe moteurs tracteurs) ALMO, GERMAN, ENTP, SIGMA et la POVAL (pompes) de Berrouaghia. Sidi-SaĂŻd dĂ©noncĂ© Avant de quitter leur usine pour entamer la marche devenue quotidienne vers la ville de Rouiba, le collectif de la SNVI a tenu une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale en prĂ©sence de leurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux. La premiĂšre partie de cette courte assemblĂ©e a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă lâaspect organisationnel de la manifestation et Ă son caractĂšre pacifique. Effectivement, la colĂšre des travailleurs au vu des moyens rĂ©pressifs dĂ©pĂȘchĂ©s pour les Ă©touffer nâa, Ă aucun moment, connu de dĂ©bordement. Les marcheurs scandaient comme ils le font chaque jour leurs slogans contre lâĂ©rosion du pouvoir dâachat et les accords signĂ©s par Sidi-SaĂŻd avec le patronat et le gouvernement. Travailleurs et responsables syndicaux ont par la suite rĂ©agi suite au communiquĂ© de la Centrale. «Vous Ă©tiez prĂ©sents dĂšs le premier jour avec nous. Vous avez constatĂ© ce qui câest passĂ©. Malheureusement un communiquĂ© Ă©mis par la Centrale est sorti jeudi. Il a Ă©tĂ© fait dans le seul but de discrĂ©diter le collectif de la SNVI en grĂšve. Nous avons dĂ©noncĂ© ce communiquĂ©. Par ailleurs lâon ne peut que sâinterroger sur le comportement dâune organisation syndicale qui ne soutient pas sa base dans un conflit pareil. Câest anti-syndical !», dit Benmouloud, qui parle au nom des travailleurs. Sâagissant de ce communiquĂ© qui faisait savoir que la SNVI a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun plan de sauvetage, le porte-parole des protestataires estime que lâentreprise appartient Ă lâEtat et que câĂ©tait Ă lui de donner de telles prĂ©cisions sâil jugeait utile dans pareilles circonstances. InterrogĂ© sur les consĂ©quences de ces divergences avec leur direction nationale, il sâest limitĂ© Ă dire : «Notre cause est claire. Elle est celle des travailleurs. Elle est juste.» La position des manifestants est plus radicale. «Sidi-SaĂŻd ne nous reprĂ©sente plus. Nous nâavons plus besoin de lui.». M. Benmouloud ne le dit pas, mais il est clair que la fissure entre le sommet et la base est bĂ©ante. Elle laissera nĂ©cessairement des traces. Probablement positives pour le monde du travail. Certains milieux syndicaux Ă la base considĂšrent en effet que lâUGTA version Sidi-SaĂŻd a fait son temps. La rĂ©flexion sur lâalternative est dâores et dĂ©jĂ lancĂ©e pour un palliatif au systĂšme rentier actuel. Abachi L.
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