Lundi 16 Janvier 2012

 

 



 

 

 الاثنين  21 صفر 1433 ه
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Lundi 16 Janvier  2012 

 

 

 

 **** --***-- Le LUNDI   09  JANVIER, 02e jour de l'année 2012 et 14é jour du mois de SAFAR . 1433 --***-- ** -- *
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Frénésie de la spéculation suite aux hausses salariales

Les prix flambent, l’Etat démissionne

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le 16.01.12 | 01h00 Réagissez

| © Saâd
 

Les Algériens ont entamé la nouvelle année avec une flambée des prix de nombreux produits de consommation. La hausse du taux d’inflation était prévisible, de l’avis de nombreux observateurs.

Le Fonds monétaire international (FMI) avait averti qu’après deux années de stabilité, l’inflation en Algérie devrait connaître une hausse en 2012 pour atteindre 4,3% contre 3,9% en 2010 et 2011. L’entrée en vigueur du nouveau salaire national minimum garanti (SNMG) et la hausse des salaires des travailleurs du secteur public n’ont pas fait que des heureux.  L’expert de la Banque mondiale, Hamidouche Mhamed, impute d’ailleurs cette envolée des prix à «l’augmentation des salaires sans la contrepartie d’une performance économique et au détriment des ressources». «Quand on verse des rappels de l’ordre de cinq milliards de dollars, il faut bien s’attendre à une hausse des prix», a-t-il noté.

«Les augmentations des salaires des travailleurs du secteur public et la révision à la hausse du SNMG ont plombé les coûts de la production. Or, les salaires représentent 60% du coût d’exploitation pour les moyennes entreprises», explique-t-il encore. «On a alimenté l’inflation», a-t-il relevé. Cette explication s’applique selon lui uniquement aux produits fabriqués en Algérie. Pour ce qui est des produits importés, M. Hamidouche rejette le concept d’inflation importée, étant donné que les fluctuations des marchés internationaux ne sont pas répercutées en Algérie. «Il y a des produits qui affichent une tendance à la baisse. L’euro est au plus bas depuis deux mois, mais comme il y a une dérégulation du marché algérien, les fluctuations du marché international ne sont pas répercutées en Algérie. Des réseaux mafieux maintiennent la tendance à la hausse», souligne-t-il.

«La plupart des matières premières suivent une tendance baissière comme le cacao, le café robusta, le riz, les huiles, le blé. Pourtant, ces baisses ne sont pas répercutées en Algérie, a-t-il insisté. Les spéculateurs profitent de la dérégulation du marché algérien en raison de l’absence de spécialistes des marchés financiers qui fournissent l’information sur l’évolution des cours boursiers en temps réel. Cette situation profite à certains importateurs qui ont le monopole sur certains produits. «Les prix sont fixés par certains importateurs et non pas le marché», soutient M. Hamidouche. Il préconise la création d’un observatoire des prix afin de remédier au problème du manque d’information concernant les prix des produits importés.

Les institutions et les entreprises cherchent l’information gratuite qui n’est pas toujours fiable et n’investissent pas assez dans le créneau de l’information économique, alors que quelques centaines d’euros peuvent leur faire économiser des milliers, voire des millions d’euros. Il cite l’exemple de l’Office national interprofessionnel des céréales (OAIC) qui aurait effectué des achats au mauvais moment, c’est-à-dire, lorsque les prix étaient au plus haut niveau. «L’OAIC a acheté du blé au mois de mars. Ses négociateurs ont acheté des quantités importantes. Or, s’ils avaient attendu l’été pour faire ces achats, les prix auraient été à leur avantage», a-t-il indiqué.

Déséquilibre

Selon cet expert, cette hausse des prix devrait persister pendant tout le premier semestre de l’année 2012, avant de connaître une stabilité pendant le troisième trimestre et enfin amorcer une baisse durant le dernier trimestre si les pouvoirs publics mettent en place des mécanismes de régulation efficaces.  Mais si l’Etat peut se permettre actuellement de subventionner des produits et de dépenser à sa guise grâce à la manne pétrolière, il n’en sera pas de même dans quelques années avec notamment le recul des capacités de productions de pétrole, avertit M. Hamidouche. «Il y a une mauvaise coordination entre la politique monétaire  de la Banque centrale et la politique financière de l’Etat qui a beaucoup de dépenses. On risque un déséquilibre dans cinq ou sept ans si l’Etat continue à dépenser de la sorte», signale-t-il.

«Tant que les prix du pétrole sont au-dessus de 100 dollars, l’Etat peut subventionner les prix, mais si les prix du pétrole diminuent de moitié, il sera confronté à des difficultés. Il devra faire une coupe dans ces dépenses. Il ne pourra pas fonctionner normalement et il sera obligé de diminuer les dépenses d’équipements», poursuit M. Hamidouche en soulignant que le pic des capacités de production de pétrole a été atteint. «Il viendra le jour où on sera obligé d’importer le carburant et le pétrole», ajoute-t-il. D’où la nécessité impérieuse de diversifier l’économie nationale, a-t-il conclu.             

Nora Boudedja
 

Selon une étude de l’UGTA

Une famille de 6 personnes a besoin de    37 000 DA pour survivre

le 16.01.12 | 01h00

 
 

Les dépenses des ménages algériens ont enregistré une hausse considérable entre 2009 et 2011. Selon une enquête récente,
cette évolution est due essentiellement à la flambée des prix des produits de large consommation.  

Remise par l’UGTA au patronat et au gouvernement à la veille de la tripartite de septembre 2011, l’enquête sur les dépenses mensuelles indispensables d’un ménage de six personnes (un couple et quatre enfants, dont trois scolarisés) met en exergue l’écart important entre le coût de la vie et les salaires moyens des Algériens. Selon cette étude, les prix des produits les plus consommés par les ménages ont connu une hausse substantielle durant l’année en cours. Les hausses les plus significatives sont ceux de la sardine (avec 74,10%), du poulet évidé (17,29%) ou des œufs (11,99%).

Les produits alimentaires industriels ont, eux, connu une augmentation des prix ayant atteint 63,63% pour le fromage fondu en vrac, 30,43%, pour le concentré de tomates, 66,66% pour la confiture, 29,49% pour la margarine, 26,08% pour l’huile végétale, 21,51% pour le café, 25% pour le thé et 20% pour les pâtes alimentaires. Pour cette catégorie de produits (en majorité importés), les enquêteurs expliquent : «Hormis les baisses circonstancielles résultant soit de décisions des pouvoirs publics (comme le plafonnement des prix de l’huile et du sucre en mars 2011), soit de l’intervention d’un événement national (tel que le Ramadhan qui incite certains producteurs ou vendeurs à consentir quelques rabais symboliques sur leurs prix), on n’assiste pratiquement jamais à une baisse de prix conséquente et durable.» La baisse des dépenses est enregistrée dans le chapitre des fruits et légumes. Comparativement à 2009, le coût d’un  panier de fruits frais a enregistré une baisse de 24,96%, celui des abricots par exemple a chuté de 35,70%, et celui des pêches rouges de petit calibre a baissé de 35,27%. Les légumes frais quant à eux ont connu une baisse de 5,63%.

Les enquêteurs précisent que dans ce chapitre (lié à l’alimentation) «les dépenses sont restées en dessous du niveau symbolique de 50%, avec exactement 47,83%, alors que les prix les concernant n’ont pas connu de baisse. Ils ont même connu une hausse relative de 6,10% durant la période de l’enquête (…). Cela pourrait être le résultat combiné d’une meilleure disponibilité continue sur le marché en quantité et en qualité des produits nationaux, d’une part, et du maintien du rôle de l’Etat  dans la régulation de stabilisation administrative des prix de produits de base, d’autre part.» Les enquêteurs relèvent par ailleurs qu’à l’exception des prix des équipements domestiques, de culture et de loisirs (chapitre dont les dépenses sont de plus en plus insignifiantes), tous les autres postes de dépenses des ménages ont enregistré une hausse importante. Ainsi, le transport et la communication ont connu une augmentation de 67,76%, alors que les dépenses relatives au logement et aux frais annexes ont enregistré une hausse de 34,78%.

«Dans les enquêtes précédentes, le logement pris en compte était un F3 faisant partie de l’ancien parc immobilier de l’OPGI, hérité lors de l’indépendance du pays. Pour cette enquête, nous avons cru devoir intégrer dans une certaine mesure les logements nouvellement construits et attribués en grande partie à des familles de travailleurs. Comme le coût des loyers et des frais annexes de ces logements neufs sont bien plus élevés que ceux de l’ancien parc, la dépense inhérente à ce poste s’est alourdie en conséquence.»
Les dépenses des produits d’hygiène corporelle et de santé ont, elles aussi, augmenté de 35,13%, alors que celles d’habillement, chaussures et linge de maison ont connu une hausse de 13,56%. Les enquêteurs résument les motifs de cette évolution à «la hausse des tarifs du transport en commun (public), la popularisation du cyber et de l’internet, la hausse de la facture santé à travers le recours aux soins privés et aux médicaments non remboursés, les prix incontrôlés des produits cosmétiques et articles de toilette, la prise en compte de plus en plus de loyers des logements neufs».

Les enquêteurs, tout en reconnaissant que de manière générale les salaires des ménages ont augmenté, précisent néanmoins que «cela ne signifie pas qu’il y a accroissement de richesse ou possibilité d’acheter davantage. Pour le savoir, il faut observer le pouvoir d’achat, c’est-à-dire la possibilité, plus ou moins grande, que donne le revenu (salaire, loyer, allocations familiales...) aux travailleurs de se procurer des biens et des services. Le pouvoir d’achat du consommateur va dépendre, à un moment donné, du niveau des prix et de la pression fiscale».

Ils indiquent qu’«il faut distinguer le salaire nominal – c’est-à-dire la quantité d’argent perçue au titre du salaire – du salaire réel ou la quantité des biens ou services que ce salaire permet d’acheter. Comme le pouvoir d’achat dépend des revenus et des prix, lorsque la hausse des prix est supérieure à la hausse des salaires, le revenu réel diminue et vice-versa. On parle alors d’augmentation ou de diminution du pouvoir d’achat», relève l’enquête. En conclusion, les dépenses mensuelles d’un ménage de six personnes, affirment les enquêteurs, sont passées de 32 680,23 DA en 2009 à 37 113,24 DA en 2011, ce qui représente une hausse de 13,56% en deux ans.

De ce fait, ils notent que «l’augmentation la plus modeste est enregistrée par le chapitre alimentation (6,10%) qui, par son poids spécifique important dans le budget total de 17 750 DA, demeure l’indicateur le plus pertinent pour déterminer le revenu minimum permettant d’échapper à la mendicité et à la sous-alimentation. Or, on constate qu’à lui seul, il dépasse de 18,33% le SNMG à 15 000 DA».
Pour les auteurs de l’enquête, l’écart avec le SNMG actuel «devient exorbitant» lorsqu’on prend en compte les dépenses vitales estimées à 37 113,24 DA et «indispensable à une famille pour vivre décemment et préserver ainsi la dignité et la santé de ses six membres. La réduction de cet écart est plus que jamais nécessaire pour réduire la fracture sociale, source d’instabilité et de perturbations sociales». 
 

Salima Tlemçani
 

Des facultés toujours paralysées à Boumerdès

le 16.01.12 | 01h00

Le mouvement de grève enclenché mercredi dernier par les étudiants de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès est toujours de mise.

La plupart des facultés étaient, hier encore, paralysées. Les grévistes réclament «plus de sécurité à l’intérieur des campus et l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités dans les incidents ayant eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à l’intérieur de la cité universitaire Boudouaou El Bahri». Les étudiants indiquent que les revendications soumises aux autorités n’ont pas été satisfaites.
Avant-hier, près d’une centaine de résidents de la cité U de Boudouaou El Bahri ont passé la nuit à l’institut d’électronique du chef-lieu de wilaya pour exiger la satisfaction de leurs doléances.

Les protestataires réclament le renforcement des mesures de sécurité aux alentours de la résidence à travers l’élévation des murs de clôture et l’installation d’un barrage fixe près des arrêts de bus. Ils demandent également la tenue d’une réunion avec le wali, le chef de la sûreté de wilaya et les responsables des œuvres universitaires, comme cela a été décidé au lendemain des incidents.
Hier, des dizaines de résidents de la même cité disent avoir décidé de passer la nuit à la faculté des sciences de Boumerdès en signe de protestation contre «l’indifférence et le retard pris pour instaurer la quiétude et améliorer leurs conditions d’hébergement». Certains soulignent que de nombreux étudiants ont quitté la cité de crainte d’être agressés par les habitants des chalets.

Ramdane Koubabi
 

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16/01/2012
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