: LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME

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Actualités : LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME
L’Association Iqraâ projette d’éradiquer l’analphabétisme «économique»


Grâce aux efforts déployés dans la lutte contre l’illettrisme et la déscolarisation, le taux d’analphabètes dans notre pays est passé de 31,6 % en 1998, à 22,1 % en 2008. L’association algérienne d’alphabétisation Iqraâ se dit très satisfaite de ce «recul».
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - S’inscrivant dans la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme, adoptée par l’Etat, «Iqraâ s’est fixé comme objectif de réduire d’ici 2015 le taux d’analphabétisme d’au moins 10%», a indiqué Aïcha Barki, présidente de l’association Iqraa, hier au centre de presse d’ El Moudjahid. Pour ce faire, elle estime qu’il est temps de lancer une lutte contre l’analphabétisme «économique». Elle appelle, ainsi, les chefs d’entreprises publiques et privées à prendre en charge leur personnel analphabète. Dans le même registre, Mme Barki a souligné qu’un protocole d’accord a été conclu entre son association et l’université de Médéa. Celui-ci permettra, dira-telle, aux employés analphabètes de ladite université de bénéficier de cette opération d’alphabétisation. L’association Iqraâ, qui compte à ce jour 140 000 inscrits dans le cadre de ce programme, se plaint, par ailleurs, du manque de classes dédiées à ce programme. Elle demande aux autorités publiques, notamment les APC, de s’impliquer davantage dans cette stratégie. Et de citer le problème de l’indisponibilité des classes au niveau des différentes communes à travers le territoire national. «Beaucoup de nos apprenants demandent l’introduction de la langue française dans le programme de Iqraâ. Le manuel est prêt, mais nous ne pouvons ajouter cette matière, car le problème de manque de classes se pose toujours », explique Mme Barki. Selon la présidente de Iqraâ, en Afrique, seules l’Algérie et l’Afrique du Sud disposent d’un programme de lutte contre l’analphabétisme financé par l’Etat. Dans les autres pays, ce type de programme bénéficie d’un financement provenant des ONG et des organisations internationales.
R. N.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/11/article.php?sid=94008&cid=2


Actualités : LA DATE DU BAC SERA MODIFIÉE
Quelle parade pour Benbouzid ?


Après avoir laissé entendre qu’un changement de la date de l’examen du baccalauréat 2010 était envisageable en raison de sa coïncidence avec la Coupe du monde à laquelle prendra part l’Algérie, le ministre de l’Education nationale a réitéré, hier, sa volonté réelle de procéder à ce changement en raison de l’importance de l’impact social, voire psychologique, de cette échéance sportive et des passions qu’elle déchaîne, notamment en milieu juvénile.
«Le dossier reste ouvert», a-t-il affirmé à partir de Constantine où il était, hier, en visite de travail et d’inspection. Une large concertation, particulièrement avec les représentants des parents d’élèves, devrait, néanmoins, précéder une telle décision d’autant qu’il s’agit d’une échéance qui mobilise des efforts intersectoriels et de gros moyens humains et matériels. Le retard accusé conséquemment à la dernière grève des enseignants ne plaide pas en faveur d’un report de la tenue de l’examen du bac, il est donc inimaginable que l’on avance la date du bac. Cependant, son report ne saurait être d’un mois entier qui est la durée du plus grand rendez-vous sportif de la planète. Sur un autre chapitre, Benbouzid, qui anticipait sur un éventuel retour à la protesta de la part de la famille de l’éducation nationale, s’est félicité que son secteur soit l’un des premiers à avoir finalisé son nouveau régime indemnitaire, lequel se trouve actuellement au niveau de la commission ad hoc. Il espère, dit-il, des «hausses intéressantes à même de contenter tout le monde», balayant d’un revers de la main les dernières menaces des syndicats du secteur. La nouveauté pour le MEN est la plate-forme de service Internet qu’il compte installer à son niveau pour pouvoir devenir un provider et mettre fin aux contraintes d’abonnements qui coûtent très cher à la trésorerie du secteur et prive les établissements scolaires de ce moyen technologique, devenu pourtant obligatoire. Une plate-forme qui ambitionne de desservir les 25 000 établissements scolaires via les réseaux Internet et Intranet, répartis à travers le territoire national. Mais ne faudrait-il pas d’abord relier ces établissements au réseau téléphonique quand on sait dans certaines régions du pays, ils sont complètement isolés, voire coupés du monde ? La question de la surcharge des salles de classe est toujours d’actualité dans le cycle moyen, mais devra s’estomper, selon Benbouzid, dans deux années au plus tard, sauf qu’elle se posera aussitôt dans le cycle secondaire qui devra accueillir, à son tour, le double du nombre habituel de lycéens. Même l’édification de 50 lycées et 150 CEM prévue pour ce quinquennat n’y pourra rien. Benbouzid n’a-t-il pas entamé son périple constantinois par une classe de 2e AM qui compte 51 élèves !
K. G.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/11/article.php?sid=94004&cid=2

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11/01/2010
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