Mardi 05 Janvier 2010--lib

 
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Dilem du Mardi 05 Janvier 2010 | Vu 6893 fois 
LE RADAR
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Un tribunal Ă©gyptien a confirmĂ©, dimanche dernier, une dĂ©cision du ministĂšre de l’Éducation d’interdire le niqab


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Le rapport annuel 2009 de Reporters sans frontiĂšres (RSF) classe l’AlgĂ©rie Ă  la 141e place sur une liste de 171 pays, avec la note de 49,56. L’AlgĂ©rie recule de 20 places par rapport Ă  2008


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 En dĂ©cidant de renforcer les contrĂŽles des passagers embarquant sur des avions Ă  destination des États-Unis, dix jours aprĂšs l’attentat manquĂ© contre le vol Amsterdam-Detroit de la compagnie Northwest Airlines, les États-Unis sont en train de sombrer dans une vĂ©ritable paranoĂŻa.


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Edition du Mardi 05 Janvier 2010

Actualité

Hichem, victime d’une bavure marocaine
Le MAE algĂ©rien sera saisi de l’affaire

Les parents de la victime sont toujours sous le choc. Ce grave prĂ©cĂ©dent Ă  la frontiĂšre ouest risque de prendre d’autres proportions si les autoritĂ©s du Royaume chĂ©rifien ne rĂ©pondent pas favorablement aux dolĂ©ances de ses parents.

Le dossier du jeune Hicham Ben Achour (17 ans), décédé mercredi dernier, suite à une agression gratuite à coups de rochers par les garde-frontiÚres marocains à la frontiÚre algéro-marocaine, sera bientÎt sur le bureau de Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangÚres.
La dĂ©marche judiciaire l’exige, les parents de la victime mortellement tabassĂ©e saisiront les services de sĂ©curitĂ© avant que la procĂ©dure n’atterrisse au niveau de la justice algĂ©rienne qui saisira, Ă  son tour, le dĂ©partement de Medelci. Visiblement sous le choc, le pĂšre de la victime, a dĂ©cidĂ© d’aller loin pour se faire justice. “Mon objectif n’est pas de venger la mort de mon fils. Si j’étais sur les lieux, j’aurais succombĂ© Ă  sa place. C’est difficile de perdre un garçon Ă  la fleur de l’ñge. Il n’a pas agressĂ© les Marocains au niveau du poste de Sidi Boudjenane. Ils l’ont arrosĂ© de pierres alors qu’il Ă©tait sur le sol algĂ©rien. Il a pris la voiture pour sillonner la bande frontaliĂšre sans causer le moindre mal aux garde-frontiĂšres marocains. AprĂšs l’incident, il est rentrĂ© Ă  la maison non sans signaler sa blessure au niveau de la tĂȘte. Il a succombĂ© Ă  l’hĂŽpital de Tlemcen”, tĂ©moigne Lakhdar Ben Achour, pĂšre de cinq garçons et de trois filles, que nous avons rencontrĂ© au poste avancĂ© de Hadj Miloud. EmployĂ© dans une cafĂ©tĂ©ria de son beau-frĂšre, Hicham rĂȘvait de devenir gardien de but. Son hobby, le football, son tort, avoir circulĂ© sur une bande relevant du territoire algĂ©rien et attenante au Royaume chĂ©rifien.
Les versions vont bon train chez les populations frontaliĂšres des deux rives : les auteurs du crime ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s.
La preuve ? Aucune. Diversion ? Certaine, surtout que les Marocains craignent des reprĂ©sailles. Mais la sagesse l’emporte et le pĂšre de la victime a prĂ©fĂ©rĂ© suivre la voie normale pour accuser les auteurs, les identifier et les condamner. “Nous irons jusqu’au bout. Nous allons nous faire Ă©tablir des passeports, nous irons aux tribunaux du Maroc et nous demanderons rĂ©paration”, clame haut et fort son beau-frĂšre qui ne dĂ©colĂšre pas. Pour rappel, le jeune Hicham a passĂ© trois jours dans le coma avant de rendre l’ñme.
Victime d’une attaque gratuite de la part des gardiens du Makhzen, son dossier fera l’objet d’une affaire d’État puisque rien n’a filtrĂ© du cĂŽtĂ© marocain en ce qui concerne la condamnation des auteurs.


www.liberte-algerie.com


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Des automobilistes ont été surpris hier matin de découvrir sur le bord de la route reliant Blida à Oued El-Alleug


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 En grĂšve de la faim depuis le 9 dĂ©cembre dernier pour dĂ©noncer un licenciement abusif par la compagnie British Gas Ă  Hassi Messaoud, Meryem Mehdi


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 La sociĂ©tĂ© Rhipes Agency organisera, du 3 au 5 fĂ©vrier prochain, le premier Salon international en AlgĂ©rie dĂ©diĂ© Ă  la filiĂšre nautique


Edition du Mardi 05 Janvier 2010

Actualité

Samraoui, Tigha et le MAOL peu crédibles aux yeux des services français
LevĂ©e du secret-dĂ©fense sur des documents en relation avec l’affaire de Tibhirine

Par : Yacine S.


Sans les “rĂ©vĂ©lations” de militaires et policiers algĂ©riens qui ont fait dĂ©fection, la mort des moines de Tibhirine n’aurait jamais empruntĂ©, aujourd’hui, ce chemin judiciaire.

Pour obtenir le statut de rĂ©fugiĂ© sur des terres plus clĂ©mentes que celle irriguĂ©e par le sang des victimes du GIA, ces dĂ©serteurs avaient rompu leur serment de combattant avec, en sus, l’opprobre jetĂ© sur leurs compagnons affublĂ©s du rĂŽle de bourreaux quand ils n’étaient que les victimes.
C’est ainsi que l’organisation criminelle s’est retrouvĂ©e blanchie et les services de sĂ©curitĂ© dĂ©signĂ©s comme responsables de la mort des sept religieux. Les documents dĂ©classifiĂ©s dans le cadre de l’enquĂȘte ouverte Ă  Paris aprĂšs les rĂ©vĂ©lations de ces fĂ©lons montrent que les autoritĂ©s françaises n’ont jamais cru Ă  leurs allĂ©gations. Comme elles n’ont jamais accordĂ© le moindre crĂ©dit aux articles publiĂ©s dans une certaine presse dont le quotidien LibĂ©ration reste le phare.
DĂšs le lendemain de la capture des religieux dans leur monastĂšre, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres de l’époque prĂ©sidait une rĂ©union avec des reprĂ©sentants de la DĂ©fense, de la Justice et de l’IntĂ©rieur. Toutes les hypothĂšses Ă©voquĂ©es sur la responsabilitĂ© de la tragĂ©die menaient au GIA. Et ce GIA est bien une organisation terroriste portant la religion comme Ă©tendard et non un groupe manipulĂ© par le DRS.
Pendant la captivitĂ© des moines, l’ambassade et les Ă©missaires venus de Paris ont multipliĂ© les tĂ©lĂ©grammes Ă  l’adresse de la hiĂ©rarchie. Ils notent que la thĂšse d’une manipulation du GIA est rĂ©currente dans les dĂ©bats sur l’AlgĂ©rie.
Mais ils n’y croient pas. Tout au plus, envisagent-ils une infiltration en prenant le soin d’observer qu’“infiltrer n’est pas manipuler” ou encore “infiltrer un groupe ne veut pas dire le contrîler ipso facto”.
Un document s’est attardĂ© Ă  dĂ©monter avec une prĂ©cision d’orfĂšvre les arguments d’un article du Monde tentant de mettre en cause les services de sĂ©curitĂ© dans la mort des moines. Le quotidien LibĂ©ration ne trouve aucune grĂące : les deux spĂ©cialistes de l’AlgĂ©rie sont prĂ©sentĂ©es l’une comme ayant des engagements partisans et l’autre pour avoir des liens avec le MAOL (le mouvement algĂ©rien des officiers libres) jugĂ© “peu crĂ©dible”. Cette organisation qu’on a voulu prĂ©senter comme le signe plus Ă©loquent d’une immense conjuration ne se rĂ©duirait, selon les informations des services français, qu’à deux individus.
D’abord Abdelhassine Ouguenoune portĂ© dĂ©serteur en 1994. “AnimĂ© par des motivations pĂ©cuniaires et par un dĂ©sir de vengeance, il a tentĂ© Ă  plusieurs reprises de proposer son aide Ă  des services Ă©trangers sans grand succĂšs”. En son temps, ce dĂ©serteur avait lancĂ© un site internet. “Il utilise divers pseudonymes pour faire accrĂ©diter la thĂšse de plusieurs sources accusant les services algĂ©riens”.
Mohamed Samraoui, l’ex-attachĂ© militaire en Allemagne et auteur de Chronique des annĂ©es de sang qui prĂ©sente Djamal Zitouni comme un agent du DRS, n’a pas plus de crĂ©dit. LibĂ©ration l’a souvent gratifiĂ© du grade de colonel qu’il n’a pas et du titre de “bras droit” de feu le gĂ©nĂ©ral SmaĂŻn Lamari, qu’il n’a Ă©galement jamais eu selon ses collĂšgues. “Suite Ă  sa dĂ©sertion, il a Ă©tĂ© entendu Ă  plusieurs reprises de 1996 Ă  1997 par les services allemands de renseignement BND. À l’époque, il n’avait jamais fait Ă©tat de rĂ©vĂ©lations prĂ©cises concernant l’implication de la hiĂ©rarchie militaire dans de supposĂ©es manipulations. Il avait alors fourni des renseignements concordants sur le fonctionnement des forces armĂ©es et les services de renseignements algĂ©riens attestant de sa bonne connaissance des rouages de la structure. En revanche, le dĂ©serteur Ă©tait demeurĂ© trĂšs vague et n’avait pu communiquer que des infos parcellaires et gĂ©nĂ©rales sur la situation politique en AlgĂ©rie. Quant aux motifs de sa dĂ©sertion, ils Ă©taient demeurĂ©s confus et peu explicites. À aucun moment, il n’avait parlĂ© d’une manipulation du GIA par les services”.
Reste Abdelkader Tigha dont les affirmations ont conduit la famille d’un des sept religieux Ă  dĂ©poser une plainte qui a donnĂ© lieu Ă  l’ouverture de l’enquĂȘte.
Une note indique que ce sous-officier qui avait des problĂšmes d’affabulations avait Ă©tĂ© virĂ© de l’armĂ©e et son frĂšre, petit officier de police, Ă©tait affublĂ© du sobriquet de “al far” (le rat) et affirme qu’il n’était pas “dans le secret des dieux”. Parent par alliance d’un haut gradĂ© de l’armĂ©e, il aurait quittĂ© les services par vengeance. Un de ses proches, aprĂšs de bons rĂ©sultats dans la lutte antiterroriste, a Ă©tĂ© jugĂ© pour des affaires de droit commun et rĂ©voquĂ©.
MĂȘme le gĂ©nĂ©ral François Buchwalter qui a Ă©voquĂ© une possible bavure de l’armĂ©e devant le juge d’instruction n’a pas donnĂ© crĂ©dit Ă  la thĂšse de la manipulation du GIA par le DRS.
Les notes signĂ©es de son nom en sont mĂȘme un dĂ©menti. Une note appelle sans hĂ©siter Ă  un soutien de l’armĂ©e algĂ©rienne dans sa lutte contre le GIA.
Pour effacer le traumatisme engendrĂ© par l’affaire de l’Airbus, “la DCE se doit d’éliminer par tous les moyens Djamal Zitouni et ses comparses. C’est notre devoir de l’encourager”, est-il Ă©crit.


www.liberte-algerie.com




05/01/2010
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