Actualités : ÉLECTIONS LOCALES Le grand recul du FNA
Lors des élections locales de 2007, le parti de Moussa Touati a créé la grande surprise en se classant en troisième position derrière le FLN et le RND avec respectivement 1 578 sièges pour le renouvellement des APC et en quatrième position pour les APW. Cinq ans après, le FNA n’a pu présenter que 472 listes communales et moins d’une vingtaine pour les wilayas. Décryptage. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lors de l’annonce des résultats des élections portant renouvellement des Assemblées communales et de wilayas de 2007, l’ex-ministre de l’Intérieur M. Noureddine-Yazid Zerhouni avait annoncé une grande surprise pour les journalistes présents à l’hôtel Aurassi. Le dernier né de la classe politique de cette époque, en l’occurrence le FNA se classe en troisième position avec 14,3% des suffrages exprimés. Une comparaison avec ses performances de 2002, celles de 2005 confirme la montée exceptionnelle de ce parti. Question : comment expliquer cette «performance» du FNA ? Fort de ses 300 000 adhérents, le FNA se définit dans le courant «novembriste et nationaliste », mais a su adapter son discours politique aux problèmes réels auxquels font face les citoyens. Le parti qui a animé 5 600 meetings lors de la campagne électorale de 2005 a mis l’accent sur la nécessité de créer «une rupture totale» avec les pratiques et les mentalités qui ont porté préjudice aux intérêts de la nation et à son image. Cinq ans après, ce même parti crée une autre surprise. Il arrive loin derrière, le FLN, le RND, le PT et le MPA concernant le nombre de listes de candidatures tant au nouveau des communales qu’au niveau des wilayas. Une situation que les observateurs de la scène politique nationale qualifient de véritable «contre-performance » de ce parti. La cause ? Pour ses mêmes observateurs, la crise interne qu’avait traversée le parti Touati en constitue la principale cause. En effet, au lendemain des élections législatives de mai dernier, une grave crise avait secoué ce parti. Les redresseurs du FNA avaient accusé Moussa Touati d’avoir, notamment, fait du parti «une propriété privée» et d’avoir «volé l’argent destiné à la campagne et estimé à sept milliards de centimes». Selon eux, le président du parti aurait informé les responsables du FNA sur le fait que deux milliards de centimes ont été dépensés pendant la campagne. Mais pour Moussa Touati, ses adversaires «sont des gens qui travaillent pour le compte du RND et du FLN. Ils ont été envoyés pour me détruire». «Celui qui a une preuve doit la présenter devant la justice», ajoute- t-il. Le président du FNA a également précisé que les personnes qui ont présenté leur démission seront définitivement exclues du bureau exécutif». Conséquence : des députés démissionnent, des cadres du parti rejoignent d’autres formations politiques et des militants se portent candidats sur d’autres listes. En 2007, le président Moussa Touati dira lors d’une conférence de presse qu’en politique, «il n’y a ni surprise, ni hasard, ni confusion. Le parti n’a fait que confirmer sa percée entamée depuis huit ans». A. B.
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Marine la chauvine
Par Maamar Farah Si nous sommes d'accord avec Marine Le Pen lorsqu'elle dit que : «L'Algérie (...), c'est le chômage de masse, c'est la pauvreté de masse» — encore que ça ne la regarde pas ! — nous ne comprenons pas, mais alors là, pas du tout, son «soulagement» lorsqu'elle a vu le bras d'honneur de Gérard Longuet et encore moins que ce geste obscène lui fasse «plaisir». Celle que les observateurs nous présentaient comme ayant de la retenue, de la mesure et du respect par rapport à son père, nous montre là le visage d'une fille mal éduquée, raciste, revancharde et tellement vulgaire ! Madame, quand vos politiques de droite se mettent à faire des bras d'honneur, cela ne les grandit guère — sauf à vos yeux chauvins —; tout au plus cela révèle leur niveau réel ; ce sont des voyous qui n'ont pas leur place dans des institutions républicaines respectables. Ni vous d'ailleurs... maamarfarah20@yahoo.fr «Aqmi ne constitue un problème ni pour Ansar Dine ni pour les autorités algériennes.» (Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine) Pour le peuple algérien, si ! Demandez-le aux parents des victimes du terrorisme !
Sports : FOOTBALL À J-8 DU MATCH ALGÉRIE-BOSNIE-HERZÉGOVINE Six entraînements au programme des joueurs locaux
Le stage des joueurs locaux a commencé hier après-midi, en présence des 17 joueurs convoqués. Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic a programmé six séances d'entraînement lors de ce regroupement de trois jours, à Sidi Moussa, préparatoire du match amical contre la Bosnie Herzégovine, le 14 novembre au stade 5-Juillet. Les partenaires de Gasmi s'entraîneront à deux reprises sur le terrain annexe du stade Mustapha- Tchaker de Blida et fouleront à quatre reprises le terrain du CTN de Sidi Moussa dont la première hier après-midi (16h30). L'entraîneur national a convoqué 17 joueurs dont trois nouveaux : Boulemdaïs Hamza et Boucherit Antar (CS Constantine) ainsi que Koudri Hamza, le milieu de terrain de l'USM Alger. Point de presse demain de Halilhodzic D'autre part, le sélectionneur bosnien des Verts, Halilhodzic, animera un point de presse demain mercredi à 11h30 au stade Mustapha- Tchaker de Blida. Le coach des Verts abordera à cette occasion les préparatifs du match amical face à la Bosnie, dévoilera la liste des joueurs professionnels retenus pour cette rencontre et reviendra sans aucun doute sur le tirage au sort de la CAN-2013 et sa tournée en Afrique du Sud.
Sports : LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (FINALE ALLER), AHLY DU CAIRE-ES TUNIS (1-1) Tout se jouera à Radès
La finale de la Ligue des champions de la CAF est encore loin d'avoir livré son verdict. Dimanche, Al Ahly et l'Espérance se sont séparés sur un résultat nul (1-1) au stade Borg El-Arab d'Alexandrie. Les deux équipes devront donc se départager le 17 novembre, en Tunisie. L'Espérance s'est fixé pour objectif de devenir la cinquième équipe de l'histoire de la compétition à conserver son titre. Al Ahly court, quant à lui, après un sacre continental depuis 2008, ce qui ne l'empêche pas de demeurer le club le plus titré d'Afrique. En outre, le vainqueur du tournoi représentera le continent lors de la Coupe du monde des clubs. Pour la deuxième fois depuis la tragédie de Port- Saïd, survenue au mois de février dernier, le public égyptien a pu assister à un match. Devant 20 000 supporters d'Al Ahly et quelques dizaines de Tunisiens, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes du drame avant que les locaux ne prennent le jeu à leur compte. Mohamed Aboutrika aurait pu ouvrir le score en première mi-temps, tout comme Mohamed Gedo Nagy mais menée de main de maître par Moez Ben Cherifia, la défense tunisienne contient les assauts égyptiens. Le gardien international avait déjà joué un rôle majeur l'an passé, à l'occasion du nul vierge obtenu par son équipe sur le terrain du Widad Casablanca, en finale aller. Au retour, les Sang et Or s'étaient imposés sur la plus petite des marges. Les Tunisiens prennent cette fois l'avantage quatre minutes après la reprise. Auteur d'une intervention peu inspirée sur un corner, le gardien Shérif Ekramy offre le but sur un plateau à Walid Hichri, qui n'a eu qu'à pousser le ballon de la tête au fond des filets. Piqués au vif, les Egyptiens obligent Cherifia à multiplier les interventions décisives. Hossam El Badry fait alors entrer Mohamed Barakat, El- Sayed Hamdy et Emad Meteab dans l'espoir d'inverser la tendance. Joseph Yannick N'djeng aurait pourtant pu doubler la mise à la 66e minute, sur un nouveau corner, mais la frappe de l'attaquant camerounais manque le cadre. Alors que la victoire semble avoir choisi son camp, Hamdy endosse les habits de sauveur. A deux minutes du coup de sifflet final, Ahmed Fathi fait exploser la défense de l'Espérance, avant de trouver Hamdy démarqué. La reprise instantanée de l'international égyptien ne laisse aucune chance à Ben Cherifia, pour la plus grande joie des spectateurs. Hamdy aurait même pu donner la victoire aux siens dans le temps additionnel sur une ultime occasion mais il était dit que cette finale resterait indécise jusqu'au bout. Derbali et Aful suspendus L'Espérance de Tunis sera privée de ses deux joueurs, le Tunisien Sameh Derbali et le Ghanéen Harrison Aful, en vue de la finale (retour) de la Ligue des champions d'Afrique de football face au Ahly du Caire, prévue le 17 novembre au stade Radès (Tunise). Ils étaient six joueurs de l'Espérance à avoir un avertissement avant la finale aller face au Ahly du Caire (1-1), disputée dimanche soir à Alexandrie. Deux d’entre eux n’ont pas échappé à la sentence en récoltant un second carton jaune, synonyme de suspension. Avec l'absence de Derbali et Aful, c’est pratiquement le flanc droit défensif et offensif de l’équipe qui manquera à l’appel.
Le Soir Retraite PROTECTION SOCIALE DES ENFANTS DE RETRAITÉS Fragilisée par les départs avant 60 ans
Le nombre de salariés actifs ayant pris leur retraite avant l’âge légal de 60 ans a fortement augmenté ces 15 dernières années. Beaucoup parmi eux se retrouvent avec des enfants de moins de 18 ans à leur charge et avec des pensions assez modestes. Une étude — passée inaperçue —, menée par le ministère de la Prospective et des Statistiques, avec le concours de l’Unicef, s’est penchée notamment sur la protection sociale de ces enfants de retraités. Le système de protection sociale en Algérie est passé en revue, avec le financement et le mode organisationnel. On y lit notamment à ce sujet : «L’analyse du système de retraite en Algérie peut paraître incongrue compte tenu de la population concernée qui est en principe âgée et sans les obligations liées à la prise en charge d’enfants de moins de 18 ans. Or, certaines caractéristiques du système algérien de retraite, telles que les départs à la retraite sans condition d’âge, la retraite proportionnelle, les modalités de réversion et enfin certaines réalités socioculturelles (comme le fait d’avoir encore des enfants à charge à un âge avancé), rendent cette analyse pertinente pour la protection attentive des enfants.» Parmi les chiffres figurant dans cette étude, il faut citer que les retraités partis à 60 ans (et encore en vie) ne représentent plus que 30% des 2,3 millions de retraités. Pour ce qui est des veuves et des enfants de retraités décédés, le ratio de bénéficiaires de pension de réversion s’élève à 40,2%, et dans ce pourcentage plus de 6% sont des jeunes de moins de 21 ans. Ce qui, selon les auteurs de l’étude, «traduit le large éventail des ayants droit dont certains devraient relever davantage de l’action de solidarité de l’État (comme les filles non mariées et les handicapés quel que soit leur âge, les ascendants même s’ils disposent d’un certain niveau de revenu, et autres cas similaires), éloignant quelque peu le système des principes de la contribution qui le fondent (un minimum de correspondance entre cotisations et prestations est en effet exigé pour préserver l’équilibre financier du système, et donc sa pérennité)». Autre chiffre, déjà connu de la CNR : 21,5% des retraités ont pris leur retraite avant l’âge légal de 60 ans, principalement dans le cadre des départs volontaires au titre des retraites proportionnelles et sans condition d’âge (beaucoup moins au titre de la retraite anticipée, pour des raisons de licenciements, processus législatif de 1994). Ce qui fait dire aux auteurs que «cette situation est aussi préjudiciable financièrement au système dans la mesure où il subit deux contraintes qui se renforcent : d’une part, un manque probable de ressources (cotisations), et d’autre part, un accroissement des dépenses (prestations sur une durée plus longue)»… et qu’à terme, «un manque probable de ressources est possible s’il n’y a pas de remplacement du mis en retraite par un autre travailleur, ce qui était l’objectif visé par l’introduction des ces mécanismes de mise à la retraite. Le recours accru aux bénéficiaires de l’emploi des jeunes ne semble pas à même de combler pour la Sécurité sociale le manque subi». D’autant plus que les bénéficiaires du dispositif très précaire de l’emploi des jeunes ne cotisent pas pour leur retraite, l’Etat ne versant à leur profit qu’une quote-part assurance-maladie. LSR
La loge des liquidations ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
RND. Guidoum prend la tête de la fronde anti- Ouyahia. Dans cette affaire, on se demande qui va…
… trinquer !
On a les curiosités qu’on peut ! Et les miennes sont aussi tordues que mes chroniques. Par exemple, en ce moment où le tube chanté sur tous les toits porte ce titre : «Il faut liquider H’mimed», ma curiosité est taraudée à l’extrême. Je brûle de savoir où, dans quel lieu, dans quelle loge secrète, dans quelle cave enfouie se décident les liquidations des anciennes grosses poêles du régime tombées en disgrâce. D’abord, comment se décrète une disgrâce ? S’agit-il comme pour les loges P2 ou les loges maçonniques de réunions secrètes, le soir, en tenue d’apparat, avec manteau en vison et chaînes lourdes distinguant par leurs tailles et la préciosité de leurs pierres les grades des uns et des autres ? Les «liquidateurs » doivent-ils prononcer une formule mot de passe pour accéder à ce cénacle des «mises fin de fonction et exécution» ? A partir de quel moment particulier, — parce qu’il en faut bien un — une gloire est désignée au bûcher ? Et comment se déroulent les séances en déclaration de liquidation ? Y a-t-il une étude de dossier minutieuse ? Ou alors les choses sont-elles décidées bien avant d’entrer dans la loge des liquidations ? Les débats sont-ils démocratiques et vote-t-on à bulletins secrets ou à main levée l’enclenchement d’une liquidation ? Ensuite, comment répercute-t-on la décision de liquidation ? Quels sont les relais de la loge ? Les exécuteurs de la liquidation reçoivent-ils une enveloppe dans laquelle est glissée la photo du disgracié, celui qui doit être liquidé ? Et l’enveloppe s’autodétruit-elle comme dans «Mission impossible» ? Jusque-là, il s’agit finalement de questions légitimes, et surtout simples. Par contre, ça peut se compliquer. Dès lors qu’il existerait plusieurs loges des liquidations concurrentes entre elles. Genre dans l’une, on décide de liquider Flen. Et en réaction, dans l’autre loge ennemie, on répondrait par la liquidation de Felten, membre présumé de la cave d’en face. Là, je dois bien dire qu’il faudra nécessairement être très attentif aux bruissements provenant de nos sous-sols. Et pas seulement pour y calculer notre potentiel futur en gaz de schiste ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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