Mardi 08 Février 2011
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Le dicton météorologique du jour: "Janvier sec et sage Est un bon présage" La citation du jour:
"L'eau chaude n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe nigritien)
"Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac)
A PARTIR D'AUJOURD'HUI Le Syndicat algérien des paramédicaux maintient la pression sur les pouvoirs publics et entame, aujourd'hui, un large mouvement de protestation.Les services hospitaliers du pays risquent d'être paralysés car le personnel paramédical entame, à partir d'aujourd'hui, une grève nationale illimitée à laquelle a appelé le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Suite... Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consultez l'Hommage :lique ICI Le gouvernement tient absolument à conduire les affaires de l'Etat sans accroc pour les trois prochaines années.
Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) «entame dès aujourd'hui une grève illimitée». C'est ce que nous a déclaré, hier, son secrétaire général Ghachi Lounès. Et ce dernier d'indiquer que la rencontre de réconciliation avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière tenue ce dimanche s'est soldée sur un constat d'échec. Notre interlocuteur fera savoir que le département de Djamel Ould Abbès ne semble pas prêt « de répondre concrètement à nos revendications ». Celles-ci s'articulent autours de la promulgation purement et simplement de leur statut particulier et leur intégration dans le tableau « A » catégorie « 11 ». Les paramédicaux réclament, en outre, à être intégrés dans le système LMD (Licence-Master- Doctorat) afin de bénéficier d'une formation (Bac+4). Le ministère de la Santé a indiqué ce samedi lors de la clôture à Alger de la Conférence nationale sur la politique de la santé que le statut particulier des paramédicaux a été déposé au niveau de la Fonction publique. Il a soutenu, également, que les revendications de ces derniers sont légitimes. Ould Abbès va même jusqu'à manifester son entière disposition à initier, sans aucune exclusion, un dialogue franc et serein avec les partenaires sociaux. « Je suis un homme de dialogue et pas d'affrontement », a-t-il affirmé. Cependant, l'échec de cette énième rencontre de réconciliation n'est pas sans remettre en cause la volonté réelle de la tutelle à négocier avec le Syndicat algérien des paramédicaux et par ricochet mettre fin à ce bras de fer. D'autant que cette structure syndicale, forte de ses 9 000 adhérents, exige une réponse de fait ainsi qu'un engagement écrit par le premier responsable du secteur portant prise en charge de sa plateforme de revendications. Le dossier relatif au système LMD (Licence- Master- Doctorat), dira Ghachi Lounès, « restera à jamais sans valeur du fait qu'il est dépourvu d'encrage juridique ». Pour lui, la signature d'un protocole d'accord entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé est nécessaire à même de rendre plus effective la prise en charge de ce dossier. Ce qui n'est pas le cas pour aujourd'hui où, constatera le SAP, une telle procédure n'est toujours pas de mise. Notons enfin, qu'au cours de la Conférence nationale de la santé, il a été remarqué l'exclusion des paramédicaux, notamment ceux affiliés au SAP. Cette exclusion démontre, aux dires de son secrétaire général, du mépris que manifeste le département de Djamel Ould Abbès à l'encontre de ce corps médical. D'ailleurs, les praticiens de la santé publique à travers le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpesp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), ont qualifié cette décision d'exclusion « de ridicule et d'incompréhensible ». Pour eux, la participation de ces derniers est inéluctable. Rappelons enfin, que lors de la précédente grève observée la semaine dernière, le taux de suivi a été de l'ordre de 90%. Le mouvement a été, selon les syndicalistes, largement suivi à travers les établissements de santé publique à l'échelle nationale. Le ministère de la Santé, quant à lui, a indiqué dans un communiqué rendu public, que le taux d'adhésion ne dépassait pas les 15%. «Illégale» selon le ministère de la Santé Par Youcef Salami Y. S. Le Conseil national de la fiscalité bientôt opérationnel le 08.02.11 | 03h00 Bab El Oued par une journée printanière. La vie grouille autour de l'obélisque des Trois-Horloges et son marché aux puces. A quatre jours de la marche cruciale du 12, la température est plutôt tiède, celle d'une «trêve» avec la police après les émeutes de début janvier qui ont violemment secoué Bab El Oued, comme en témoignent encore les édifices badigeonnés au feu et au fiel par la furie des jeunes.
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MARCHE DU 12 FÉVRIER
La wilaya d'Alger dit non
Plafonnement des prix des produits de large consommation
La régulation du marché intérieur fait polémique
Issad Rebrab, président-directeur général du groupe Cevital, se montre critique sur les récentes mesures prises par le gouvernement en conseil interministériel pour apaiser le front social. Adoptées en réaction aux émeutes qui avaient émaillé plusieurs régions du pays, début janvier dernier, les décisions ont porté sur les prix des huiles végétales et du sucre ainsi que l'élimination d'un ensemble de taxes. Une approche à polémique ? En supprimant trente pour cent de taxes douanières à l'importation, l'Etat mettrait à mal et la production et les entreprises nationales, relève Issad Rebrab qui fait allusion à l'importation de sucre. Il s'exprimait lors d'une réunion organisée hier au siège du ministère des Finances, consacrée aux différentes dispositions contenues dans la loi de finances 2011, et qui a regroupé des opérateurs économiques et des représentants de l'administration financière et fiscale. Aussi, le patron de Cevital avertit que si les pouvoirs publics ne prennent pas les mesures qui s'imposent, un millier de salariés seront mis au chômage dans les deux mois à venir. Issad Rebrab remonte le temps et rappelle que l'envolée des prix des produits de large consommation, les huiles et le sucre en tête, début janvier, n'a rien à voir avec l'offre, puisqu'il n'y avait pas de pénurie, et que Cevital exporte certains produits,
faisant gagner de la devise au pays. Mouloud Hadir, expert au Forum des chefs d'entreprise (FCE), partage ou presque le point de vue de Rebrab, soulignant qu'en supprimant les taxes à l'importation, l'Etat est en train de subventionner les exportations d'autres pays. «Ce n'est pas normal», a-t-il dit. Mouloud Hadir ajoutera, par ailleurs, que le crédit documentaire, une disposition à controverse énoncée dans la loi de finances complémentaire 2009, n'a pas permis de faire baisser la facture des importations, estimée à 40,2 milliards de dollars en 2010. Il a évoqué également des questions liées à l'investissement, à l'exemple du foncier. Cependant, une question : les décisions tranchées en conseil interministériel seront-elles prorogées ? A priori, non. La question est toutefois posée au directeur général des impôts, Mohamed Raouia. Celui-ci déclare qu'il n'est pas plus éclairé sur ce dossier, ajoutant : «On fera des évaluation et on verra.» Le paiement par chèque est un autre élément du débat lors de la réunion d'hier. La procédure de paiement par chèque remise au lendemain et son rapport avec l'article 32 de la loi de finances ont été soulevés par Slim Othmani, qui estime que la problématique de l'approvisionnement des grossistes va se reposer dans quelques mois. Il a souligné, dans ce chapitre, qu'il ne faut pas diaboliser l'économie informelle mais la gérer de manière à ce qu'elle n'affecte pas l'économie structurée. En réponse à cette interrogation, Mustapha Zekara, directeur de la législation et de la règlementation fiscale à la Direction des impôts, explique que l'article 32 n'est pas lié au report de l'application de la disposition du paiement par chèque programmée pour mars prochain. Cet article a été introduit pour déterminer la traçabilité d'une transaction commerciale et lutter contre la fraude. D'autres questions se rapportant au budget de l'Etat, au Fonds de régulation des recettes, à l'impôt sur les bénéfices, au rôle de l'entreprise dans la croissance économique, aux secteurs hors hydrocarbures et à la politique de change… ont été discutées aussi à l'occasion de cette réunion jugée intéressante par les participants.
Le Conseil national de la fiscalité, inactif depuis sa création il y a dix ans, sera opérationnel dans les prochains mois, a annoncé hier le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, en marge de la rencontre avec les opérateurs économiques : «Ce conseil n'a malheureusement pas vu le jour en raison de problèmes d'ordre technique. Nous ferons le nécessaire pour le relancer et le mettre en œuvre dans les prochains mois.»
La structure sera «un espace d'échanges entre l'administration et les partenaires économiques et sociaux qui viendront débattre de leurs difficultés et problèmes en relation avec le système fiscal», a-t-il précisé, ajoutant que la DGI ne comptait pas assurer sa présidence «parce qu'elle préfère laisser les professionnels s'exprimer pour pouvoir les éclairer et leur donner les explications nécessaires». M. Raouia a, par ailleurs, indiqué que les recouvrements de la fiscalité ordinaire en 2010 ont dépassé 1 500 milliards de dinars, en hausse de 20% par rapport à 2009. Cette fiscalité, qui représente la fiscalité ordinaire de l'Etat ainsi que les ressources fiscales recouvrées au profit des collectivités locales et des Fonds spéciaux, avait dépassé 1 200 milliards de dinars en 2009. Marche du 12 février
Le pouvoir se prépare à réprimer