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Une fraude de 45 millions de dollars Un audit de routine des comptes de l’exercice 2010, visant la vérification du respect des dispositions contractuelles de l’association...
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Les préparatifs battent leur plein Les chômeurs décrient haut et fort toutes les exclusions justifiées par leur manque de formation, mais aussi une sorte de...
Une aubaine pour creuser l'écart Avant de mettre le cap, demain, sur le Burkina Faso où il doit donner, samedi prochain, la réplique à l’ASFA Yennenga pour le...
une coopération public-privé en vue Des rencontres professionnelles entre les Sociétés de gestion des participations (SGP) de l’Etat et des représentants des...
Joseph Ged, DG de Nedjma, et Rachid Moussaoui, DG de l’ANDPME.
Une convention de partenariat, pour l’innovation et le soutien technologique des entreprises, a été signée hier entre l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) et l’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (Nedjma), sous les auspices du ministère de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion des investissements.
SON CENTRE DE MAINTENANCE ATTRIBUÉ DE GRÉ À GRÉ Tassili Airlines au centre d’un autre scandale ?
L’attribution du marché de la réalisation du centre de maintenance de la compagnie Tassili Airlines soulève encore des interrogations. La filiale du groupe Sonatrach avait attribué ce marché à un groupement d’entreprises canadiennes selon la formule du gré à gré. Après les irrégularités constatées dans les contrats de vente des avions de ligne Bombardier, la compagnie Tassili Airlines pourrait être au centre d’une nouvelle affaire. Celle-ci concerne l’attribution de ...Suite
L’attribution du marché de la réalisation du centre de maintenance de la compagnie Tassili Airlines soulève encore des interrogations. La filiale du groupe Sonatrach avait attribué ce marché à un groupement d’entreprises canadiennes selon la formule du gré à gré.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Après les irrégularités constatées dans les contrats de vente des avions de ligne Bombardier, la compagnie Tassili Airlines pourrait être au centre d’une nouvelle affaire. Celle-ci concerne l’attribution de la réalisation d’un centre de maintenance et d’exploitation. La construction de cette infrastructure a été confiée à un groupement canadien comprenant les entreprises Axor, Teknika- Hba et Scatt (ATS). Il semblerait que la procédure d’attribution soit loin d’être conforme aux mesures imposées par le Code des marchés publics. Ce projet a, en effet, été accordé à ATS dans le cadre d’un gré à gré alors qu’aucun impératif d’urgence ne s’imposait pour le choix de cette formule. D’un montant initial d’un milliard de dinars, dont 14 millions de dollars canadiens transférables, le centre a coûté beaucoup plus cher. Une surévaluation accordée au titre de trois avenants conclus entre Tassili Airlines et ATS en janvier, juillet et novembre 2009. Un surcoût «provoqué» par un rallongement des délais de réalisation. Le centre a été réalisé en 30 mois au lieu des 8 mois prévus lors de la signature du contrat. L’Inspection générale des finances a enquêté sur ce dossier en juin 2010, soit un mois seulement après le limogeage de Chakib Khelil du ministère de l’Energie et des Mines. En décembre 2010, Noureddine Cherouati, alors P-dg de la Sonatrach, saisit la direction générale de Tassili Airlines à travers une instruction pour exiger des éclaircissements sur les «irrégularités» constatées par l’IGF. La question du mode de passation de marché figure parmi les points relevés. «Recours injustifié à la procédure de gré à gré dans le cadre d’un marché de réalisation d’un centre de maintenance confié à un groupement canadien dénommé Axor, Teknika-Hba et Scatt», note l’ancien P-dg de la compagnie pétrolière. Dans sa correspondance, il fait également référence à la problématique du dépassement du délai contractuel et à la conclusion des trois avenants. «Compte tenu du caractère urgent que revêtent certaines opérations, je vous instruis d’ores et déjà de prendre toutes les mesures utiles et nécessaires pour apporter des correctifs dans les délais raisonnables et me tenir informé du déroulement de chacune des opérations, y compris les mesures et sanctions à l’encontre des personnes ayant été la cause de ces dépassements. Je ne saurais insister davantage sur l’urgence de cette instruction », écrivait alors Noureddine Cherouati dans cette instruction. Il semblerait qu’il n’ait obtenu aucune réponse. Des sources proches de la Sonatrach indiquent que la direction de Tassili Airlines a été une nouvelle fois saisie à propos de cette affaire vers la fin de l’année 2012. Reste le choix des entreprises canadiennes. Comment expliquer la sélection d’Axor, Teknika-Hba et Scatt et les facilités qui leur ont été accordées ? Pourquoi Tassili Airlines a-t-elle réalisé une infrastructure qui ne peut accueillir que des appareils du constructeur Bombardier alors que le plan de développement prévoyait l’acquisition d’avions de plus grande envergure ? Aujourd’hui, la compagnie aérienne de Sonatrach est obligée de confier la maintenance de ses Boeing 737 à Air Algérie. T. H.
Deux matches, ô combien décisifs, domineront incontestablement la 17e et avant-dernière journée du championnat de super-division de basket-ball programmée pour aujourd’hui à partir de 14h, qui opposeront directement des postulants à l’étape décisive, à savoir les play-off, alors que d’autres prétendants ayant une tâche plus ou moins aisée ne perdent pas espoir d’être en compagnie du quatuor de tête. C’est le match USM Blida (3e-25 points)-O. Batna (4e-24 points) qui domine le groupe A. La formation des Aurès, victorieuse à l’aller (84-76), joue à quitte ou double. Les Blidéens, qui bénéficient de l’avantage du terrain, assureraient leur qualification, alors qu’une défaite relancerait davantage la course entre ces deux formations auxquelles s’ajoutent l’IRBBA et surtout l’USM Alger, auteur d’un retour époustouflant. L’IRBBA (24 points)) et l’USMA (23 points)), qui ont l’avantage d’évoluer à domicile devant leurs adversaires respectifs, l’ASM Blida et le COBB Oran, suivront avec intérêt l’évolution de la situation à Blida et à El- Bordj. Au niveau du groupe B, seule une place est encore une disponible, où le trio NB Staouéli, ABS et CSMBBO tenteront d’accompagner le trio de tête (CSMC-USS-WAB). Le match NB Staouéli (3e-26 points)-AB Skikda (25 points)) livrera peutêtre son verdict avant la dernière journée prévue samedi 13 mars. Le NBS, vainqueur au match aller (80-72), devrait logiquement l’emporter avant d’en découdre samedi prochain avec le CSMBBO à Ouargla, dans un duel décisif à condition que la formation du Sud (25 points) ne perde pas aujourd’hui à Birkhadem face au CSMB.
Lutte contre le blanchiment d’argent. L’Algérie va surveiller de plus près les…
… Pressings !
Il faut saluer l’initiative. Donc, salut l’initiative ! Quelle initiative ? Celle de Cherif Rahmani, ministre de la PME et de la Promotion de l’investissement. Il vient d’installer un «comité national pour l’amélioration du climat des affaires». Tout en saluant cette initiative, je découvre dans la foulée que les affaires en Algérie souffriraient donc d’un problème de climat. Dans un premier réflexe totalement idiot, je dois bien l’avouer, j’ai pensé : si les affaires en Algérie souffrent autant d’un problème de climat, pourquoi s’embêter à créer un comité rien que pour ça, alors que les services de la météo et de la climatologie existent déjà ? Eh oui ! Nous avons besoin de rigueur dans la gestion des budgets du pays, de faire des économies, pas d’ajouter au chapitre des dépenses en additionnant les commissions. Mais heureusement que des gens avisés m’ont expliqué qu’il ne s’agissait pas du même climat. Météo Algérie s’occupe du ciel. Et cette commission elle devrait traiter de la météo souterraine, plus diffuse, moins apparente et pourtant plus dangereuse dans ses manifestations brutales. Je ne dis pas que le métier qu’exercent les gens de Météo Algérie est sans danger, donc sans intérêt. Non ! Je sais que ce personnel héroïque risque sa vie tout le temps, notamment les jours où il est obligé d’annoncer du mauvais temps et des précipitations sur la capitale, plus précisément sur le quartier d’El-Mouradia. Mais ce n’est pas non plus le Goulag ! Par contre, c’estune autre paire de manches avec cette commission d’amélioration du climat des affaires. Par exemple, là, tout de go me vient une question : à qui va-t-elle soumettre ses bulletins ? Doit-elle les rendre publics ou se contenter de les adresser à «qui-de-droit», cette expression délicieuse désignant chez nous une créature mythologique dont tout le monde a conscience du pouvoir exorbitant mais que personne n’arrive à localiser avec précision, localisation d’autant plus difficile que le lancement de la 3G longtemps annoncé pour imminent semble repoussé à une date ultérieure, le 5 juillet 1962, si tout va bien entre l’armée de l’intérieur, celle de l’extérieur et les civils qui s’amusent comme des fous à faire l’ascenseur entre les deux. Autre question qui me taraude. Améliorer le climat des affaires, cela impliquera-t-il de produire de faux bulletins ? Par exemple de dire que le climat des affaires est superbe, alors que dans les faits, il sera proprement pourri ? N’écartez pas d’un revers de la main cette éventualité ! D’abord, parce que c’est malpoli d’écarter quoi que ce soit d’un revers de la main. Ensuite parce que tout bon météorologue engagé pour améliorer le climat des affaires sera un jour ou l’autre tenté de traficoter ses bulletins, juste pour rendre un p’tit chouïa heureux celui qui l’a embauché pour ce boulot précisément, et pas pour un autre, améliorer le climat du business. Mais sinon, mis à part ces questions somme toute sans gravité aucune sur la météo de nos caves obscures, je le dis, redis et réécris : saluons cette initiative. Salut l’initiative ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
«L’instabilité dans la région ne profitera à personne»
11-03-2013
De notre envoyé spécial à Hassi Messaoud
Smaïl Boughazi
Elle est la ville la plus riche d’Algérie. De loin, on peut y voir un lieu paisible qui reflète la sagesse des gens du désert et leur hospitalité. Des dunes à perte de vue mêlées à des installations gazières et pétrolières, source de l’essentiel des exportations de l’Algérie. Hassi Messaoud, ou «puits de Messaoud» comme le traduisent certains, est un nom qui sera associé pour longtemps encore à l’énergie, le pétrole et le gaz. Cette ville est une véritable méga-zone industrielle avec ses sociétés pétrolières et parapétrolières. Elle renferme une activité dense et dégage des richesses inestimables. Elle est également une ville cosmopolite, vu le nombre des expatriés qui y vivent et travaillent. Mais cette région connaît depuis quelques mois de l’agitation. Le chômage qui frappe de plein fouet une partie des jeunes de la région pousse au désespoir.
Certains d’entre eux sont même allés jusqu’à organiser des actions radicales, des marches et des grèves de la faim pour se faire entendre. «Demander du travail, c’est légitime mais pas de cette manière», nous confie un cadre
Après le fonds spécial pour le développement des wilayas du Sud qui n’ont pas donné de résultats probants, le gouvernement passe à une autre étape. ...
L’importance de l’utilisation des réseaux sociaux pour le développement de l’entreprise algérienne a été au centre d’un débat important initié par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care)....
De notre envoyée spéciale à IlliziBahia Aliouche En visite de travail, hier, dans la wilaya d’Illizi à la tête d’une importante délégation, le ministre de la ...
Elle est la ville la plus riche d’Algérie. De loin, on peut y voir un lieu paisible qui reflète la sagesse des gens du désert et leur hospitalité. Des dunes à perte de vue mêlées à des installations gazières et pétrolières, source de l’essentiel des exportations de l’Algérie. Hassi Messaoud, ou «puits de Messaoud» comme le traduisent certains, est un nom qui sera associé pour longtemps encore à l’énergie, le pétrole et le gaz. Cette ville est une véritable méga-zone industrielle avec ses sociétés pétrolières et parapétrolières. ...
Par Rami Narimane Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Sid Ahmed Ferroukhi, a indiqué, lundi à Alger, qu’un protocole d’accord relatif à ...
Une «commission de suivi et de veille» a été mise en place par la Sûreté de wilaya de Constantine pour «accélérer les recherches et retrouver les deux enfants portés disparus depuis samedi à Ali Mendjeli»...
Par Karima MokraniParallèlement au renforcement des dispositions d’obtention du permis de conduire et l’alourdissement des peines à l’encontre des automobilistes réfractaires à la loi, plus ...
Le président de l’Assemblée française, Claude Bartolone, s’est promené hier, au troisième jour de sa visite de travail en Algérie, dans la mythique citadelle d’Alger, la Casbah. ...
Consommateurs et professionnels soutiennent, à Jijel, que la profusion d’intermédiaires dans le circuit de commercialisation du poisson est à l’origine de l’envolée des prix des produits de la mer....
Une caravane humanitaire algérienne de solidarité avec les sahraouis vivant dans les camps de réfugiés à Tindouf, sera organisée à partir d’aujourd’hui....
La dette publique extérieure de l’Algérie s’établit aujourd’hui à quatre cent deux (402) millions de dollars, un chiffre livré par Baba Ami, directeur général du Trésor, en marge d’une cérémonie de signature de convention entre l’Institut algérien des hautes études financières (Iahef) et l’Institut de financement du développement du Maghreb (Ifid). ...
L’ancien directeur du commerce extérieur, de 1996 à 2000, Mouloud Hedir, estime que l’opinion publique est en droit de se demander pourquoi les négociations pour l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont aussi longues....
PRATIQUES SCANDALEUSES DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE Comment le pétrole algérien est pompé illégalement
La sonnette d’alarme a été récemment tirée sur un cas de détournement par la compagnie italienne Eni et l’australienne BHP Billiton de grandes quantités de pétrole dans le bassin de Berkine, à partir d’un périmètre géré par Sonatrach en effort propre. Selon des experts, les volumes de pétrole détournés sont comptés par ...Suite
La sonnette d’alarme a été récemment tirée sur un cas de détournement par la compagnie italienne Eni et l’australienne BHP Billiton de grandes quantités de pétrole dans le bassin de Berkine, à partir d’un périmètre géré par Sonatrach en effort propre. Selon des experts, les volumes de pétrole détournés sont comptés par millions de barils dès lors que la compagnie algérienne a autorisé la réouverture, sur le bloc 401/402, d’un puits de pétrole (SFNE-13) qui a déjà été fermé par les autorités du temps de Chakib Khelil, en raison de sa communication avec un autre puits de la Sonatrach (SF-4). Le puits codifié SFNE-13, situé sur la limite de deux champs (Sif Fatma et Sif Fatma Nord-Est) appartenant respectivement à Sonatrach et l’association avec les compagnies italienne et australienne, est désormais inscrit dans un nouveau scandale, mettant en cause aussi bien Chakib Khelil que d’autres responsables actuels du secteur de l’énergie. La confusion sur les deux champs voisins Sif Fatima (SF, détenu à 100% par Sonatrach) et Sif Fatima Nord-Est (SFNE, association entre Sonatrach, Eni et l’australienne BHP Billiton) est sans doute le fruit de l’amalgame entretenu pendant des années par Chakib Khelil sur les blocs 401, 402 et 403 du bassin de Berkine, au sud-est de Hassi Messaoud. L’association entre Sonatrach et la partie italienne pour l’exploitation du bloc 403 de Zemoul El-Kbar remonte au 20 décembre 1988, lorsque le gouvernement de Kasdi Merbah avait approuvé le contrat conclu entre Sonatrach et l’italienne AGIP. Une association similaire sur les blocs 401/402 situés sur les périmètres de Rhourde Elouh et Sif Fatima Nord Est a été créée en juin 1989 à travers la signature d’un contrat de partage de production (PSC) avec la compagnie BHP Billiton. Par la suite, une cession de parts a permis l’introduction de la compagnie italienne AGIP sur ces trois champs. Et, en absorbant AGIP, Eni est devenue donc le vrai partenaire de Sonatrach et de BHP dans ces associations. Il faut dire que ce bassin suscitait de l’intérêt à plus d’un titre. Ses réserves prouvées se situaient dans un excellent niveau alors que le transport par canalisation était accessible avec le minimum d’investissements. Au début de ce millénaire, Chakib Khelil parvenait à obtenir l’approbation des autorités par rapport à toutes les décisions qu’il prenait par rapport aux associations de Sonatrach avec d’autres compagnies étrangères, car le pays enregistrait un énorme retard en matière d’investissement dans le secteur des hydrocarbures et la hausse des prix du baril favorisait encore plus sa démarche. Le cafouillage sur le bassin de Berkine a commencé avec la délivrance de nombreux permis, accordés il y a quelques années, dans le cadre de nouvelles associations entre Sonatrach et des partenaires étrangers, tels que Cepsa qui exploite actuellement Rhourd Errouni II sur les blocs 401a et 403 f et First Calgary Petrolium (FCP) qui a été mise sur pied avant d’être revendue aux italiens de l’Eni en 2009. Et jusqu’à aujourd’hui, on n’arrive pas expliquer la densité des permis accordés dans cette zone précisément et encore moins les imbrications entre les blocs et les exploitations. Cette situation, qui dure jusqu’à ce jour, favorise encore la confusion sciemment provoquée depuis plusieurs années. Ainsi, les périmètres Rhourde Elouh et Sif Fatima (Blocs 401a/402a) se retrouvent dans un magma dans lequel figurent quatre gisements non encore unitisés. Il s’agit de Rhourde El Debdaba (RDB), Bir Sif Fatma (BSF), Rhourde Er Rouni Nord (RERN). En revanche, deux gisements seulement sont unitisés. Le premier gisement, Sif Fatima Nord Est (SFNE, blocs 403d - 401a/402a) comprend une association Sonatrach/Eni avec 8,9% et une association parallèle Sonatrach/ENI/BHPBilliton avec 91,1%. En revanche, au niveau du second gisement de Rhourde Ouled Djemaâ (ROD, situé sur les blocs 403a - 401a/402a), les proportions diffèrent. L’association Sonatrach/ENI détient 24,72% des parts alors que le groupe Sonatrach/ENI/BHP Billiton gère 75,28% de participations. Les cadres de Sonatrach devront gérer cette situation ambiguë jusqu’au 21 juillet 2027. Sur le périmètre voisin, Zemoul El Kbar (bloc 403a), l’association entre la Sonatrach et Eni est bien plus compliquée. Cette association gère quatre gisements non encore unitisés : Rhourde Messaoud (ROM), Zemoul El Kbar (ZEK), Zemlet El Adreg (ZEA), Bir Rebaâ Ouest et Extension Sud-Ouest (BRW-EXT SW). A ce jour, l’association exploite deux gisements unitisés : le premier, Hassi Berkine (HBN, 403a-404a) où l’association Sonatrach/ENI compte une proportion de 39% et l’association Sonatrach/AAC se situe à hauteur de 61% de parts. Le second gisement est celui de Rhourde Ouled Djemaâ (ROD, 403a-401a/402a) dans lequel l’association Sonatrach/Eni dispose de 24,72% des parts alors que l’association Sonatrach/Eni/BHP en compte 75,28%.Pour le commun des lecteurs, ce jeu de chiffres et de lettres n’a pas une grande signification, mais les érudits de la gestion des parts pétrolières comprennent que la situation a été sciemment provoquée pour pouvoir compliquer les calculs et rendre très difficile le contrôle des chiffres avancés par chaque entité. La mauvaise foi se traduit alors par l’implication de Sonatrach, en effort propre, dans des opérations de recherche afin qu’elle supporte seule tous les frais de l’exploration. Le génie réside dans le fait de lui trouver ultérieurement un partenaire étranger qui aura tout le privilège de signer un contrat de partage de production (PSC) et bénéficier, sans grands investissements, d’avantages au détriment de la partie algérienne. Dans ce cas précis, figure un permis géré à 100% par Sonatrach sur le champ Sif Fatima, considéré comme l’orphelin de la zone en question, car presque totalement abandonné depuis des années. La révolte des cadres de Sonatrach Cette histoire de détournement de quantités de pétrole a été mise en évidence en 2007 par des cadres compétents de Sonatrach qui ont constaté une communication entre les puits SFNE-13 exploité par l’association avec Eni et BHP et SF-4 relevant de la seule compétence de Sonatrach, mais non encore exploité. Motivés par la fibre patriotique, ces cadres de Sonatrach ont exigé de l’opérateur italien la fermeture du puits SFNE-13, car il communiquait avec le gisement mitoyen et aspirait d’énormes quantités de pétrole appartenant exclusivement à Sonatrach. Mais avant d’arracher cette décision, il fallait vraiment bousculer les partenaires Eni et BHP. Après une première alerte lancée en février 2007, plusieurs réunions ont lieu à Alger et Hassi Messaoud mais en vain. Il aura fallu se déplacer à Milan pour prouver, avec l’appui des experts des Bureaux Beicip Franlab et LandMark, la communication entre les puits des deux concessions. Devant les preuves irréfutables présentées par les experts de Sonatrach et appuyés par les arbitres internationaux, Eni a tenté de marchander. La compagnie Italienne, avec la complicité de son associée australienne, étaient disposées à admettre l’unitisation (l’exploitation conséquente) du puits SFNE-13 à la seule condition que la Sonatrach accepte le principe d’abandonner l’effet rétroactif de l’accord. Autrement dit, Sonatrach et l’Etat algérien étaient contraints de renoncer à la demande de dédommagement par rapport à l’exploitation illégale des quantités de pétrole puisées pendant des années du gisement Sif Fatima. A leur retour à Alger, les experts de Sonatrach suggèrent à leur tutelle plusieurs mesures, dont la fermeture des puits incriminés et la réduction de la production de l’association de SFNE de 20 mille à 10 mille barils/jour. Devant cette situation, les responsables de la compagnie italienne se mettent à se plaindre auprès de Chakib Khelil qui finira par convoquer certains membres de l’équipe de Sonatrach ayant malmené les partenaires étrangers. Mais le jour de la réunion, l’ancien ministre de l’Energie était préoccupé par les enquêtes menées par les officiers du DRS sur les connexions entre l’ancien P-dg de Sonatrach Mohamed Meziane et l’autre société italienne, Saipem. Les experts de Sonatrach se sont acharnés, ce jour-là, à prouver – tests de Workover à l’appui – que les Italiens pompaient du pétrole appartenant à Sonatrach et ont exigé que le puits SFNE-13 soit immédiatement fermé. Chakib Khelil, qui ne pouvait plus se permettre un autre scandale avec les opérateurs italiens, abdique et autorise la fermeture du puits incriminé. La théorie du chaos
La question du mode d’adoption du futur amendement de la Constitution n’a toujours pas été tranchée, a expliqué, hier, le Premier ministre en marge de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de printemps. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Nul ne semble savoir comment se déroulera la prochaine révision de la Constitution. Pas même Abdelmalek Sellal. Interrogé à ce propos, hier, à la sortie des hémicycles de l’Assemblée et du Conseil de la nation, le Premier ministre s’est montré évasif. Contradictoire même. «La révision est à l’ordre du jour, ça va se faire dans les tout prochains mois», a-t-il expliqué à la presse. Interrogé sur le mode d’adoption, il s’est contenté d’indiquer que rien n’a encore été décidé, «rien ne transparaît». «La Constitution est claire : le projet d’amendement passe devant le Parlement en ses deux Chambres réunies et si les changements touchent aux équilibres du pouvoir, il sera nécessaire d’aller vers un référendum. Le président a dit clairement et précisément que la procédure sera respectée. Pour l’instant rien ne transparaît», a-t-il dit à un groupe de journalistes. Dans une autre déclaration à la presse, Sellal affirme que la nouvelle loi fondamentale sera soumise à référendum. «Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle», a notamment rapporté l’agence Algérie Presse Service. Pour ce qui est de la nature des amendements, le Premier ministre a indiqué que les avis et recommandations des partis politiques ont été pris en considération. «J’ai eu des discussions avec tous les partis politiques représentés au sein du Parlement, 27 formations précisément. J’ai demandé leur avis sur cette question que j’ai ensuite transmis à la Commission chargée de l’étude du projet. L’avant-projet sera ensuite présenté devant le Parlement.» Mais là encore, Abdelmalek Sellal n’a donné aucun détail sur le rôle précis de cette commission ni même de sa composante. «Cette commission se situe au niveau du gouvernement. Ce sont des travaux préliminaires.» Rappelons que le président de la République s’était engagé, dans son discours à la nation du 15 avril 2011, à procéder à la révision de la Constitution. Mais à l’approche des élections présidentielles de 2014, l’amendement est au cœur d’enjeux politiques importants. A commencer par l’épineuse question de la limitation et de la durée du mandat présidentiel. La révision étant décidée à l’initiative du président de la République, comme le stipule clairement l’article 174 de la Constitution, il faudra donc attendre le signal de Abdelaziz Bouteflika. T. H.
Au moins deux milliards de litres de lait cru de la production nationale au titre de l’année 2012 sont écoulés dans les circuits informels, réduisant ainsi les chances de sortir de la dépendance de l’importation de poudre de lait subventionnée par l’Etat. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Les chiffres communiqués hier, par le directeur général de l’Office national interprofessionnel de lait, Fethi Messar, appellent à la réflexion. Ce dernier qui intervenait sur les ondes de la radio Chaine III, a fait savoir que la campagne agricole 2012 a enregistré une production nationale avoisinant les 3 milliards de litres de lait cru, alors que seulement 750 millions de litres ont transité par le dispositif formel Onil-unités de production. Plus de 2 milliards de litres ont été écoulés dans le circuit informel, réduisant ainsi les chances de se passer, à court et moyen terme, de l’importation de poudre de lait subventionnée par l’Etat. Contacté pour davantage d’informations, Fethi Messar, expliquera que le maillon faible de la filière lait reste l’organisation de la collecte de lait cru, en plus de l’alimentation des vaches. «Si demain nous arriverons à faire rentrer l’ensemble de la production nationale de lait cru dans le circuit formel, nous pourrons réduire considérablement l’importation de poudre de lait subventionnée par l’Etat», a-t il souligné. Le DG de l’Onil, explique cette faiblesse de la filière par le fait du manque de centres de collectes de lait cru. «Malheureusement dans la majorité des régions du pays, surtout à l’Est, les éleveurs continuent de vendre leur lait cru au voisinage et à leurs connaissances personnelles, alors que le marché formel, c'est-à-dire les unités de production de lait en sachet et les produits dérivés, en est demandeur… Actuellement Danone dispose d’un centre de collecte et contribue à réduire la facture d’importation. Si les Giplait, en l’occurrence les laiteries publiques, développent leurs propres centres de collecte, le résultat sera meilleur en matière d’autosuffisance en lait», a-t-il précisé. Une façon de faire qui permettra aussi, selon Fethi Messar, de contrôler la qualité du produit (lait cru), et faire éviter des intoxications et autres maladies aux consommateurs. M. M.
Les huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie de football (seniors) prendront fin aujourd’hui avec le déroulement d'une affiche indécise entre le surprenant leader de la Ligue 2, le CRB Aïn Fekroune, et le CR Belouizdad, et un derby algérois alléchant USM Alger-USM El-Harrach. La première partie des huitièmes de finale s'est déroulée vendredi et samedi et a vu la qualification sans peine des grosses cylindrées du championnat d'Algérie de Ligue 1. Aujourd’hui, ce sera au tour du CRBAF de défier le CRB à partir de 14h au stade Démène Debbih d'Aïn M'lila où les locaux restent invincibles cette saison, ne se faisant accrocher que par l'ES Mostaganem (0-0) lors de la 13e journée du championnat de L2. Les hommes de Foued Bouali, distancés en championnat et éliminés de la Coupe des clubs de l'Union arabe de football (UAFA), sont donc avertis. Ils n'ont plus que la Coupe d'Algérie pour sauver leur saison mais doivent se méfier de cette équipe d'Aïn Fekroune, coriace à domicile et en passe de réaliser une accession historique en L1. L'affiche du jour aura pour théâtre le temple olympique du 5-Juillet qui abritera le derby de la capitale entre Usmistes et Harrachis à partir de 16h. La dernière confrontation entre les deux équipes en Coupe d'Algérie remonte à la saison dernière, lorsque les Sem Sem avaient éliminé l'USMA aux tirs au but en quart de finale de l'épreuve. Cette année, le sort a voulu que les deux équipes s'affrontent en huitième de finale et bien malin sera celui qui pourra avancer le résultat de cette empoignade indécise. Les Rouge et Noir de Rolland Courbis, 4es en championnat, restent sur une facile qualification au dernier carré de la Coupe de l'UAFA et veulent bien prendre leur revanche face aux poulains de Boualem Charef, dauphins de l'ES Sétif et qui commencent à prendre goût à «Dame Coupe» après avoir atteint la finale en 2011 et la demi-finale en 2012.
Le WA Tlemcen, avec un petit point d'avance sur le premier relégable, le MC Oran, sera mis à rude épreuve cet après-midi (18h) au stade Messaoud-Zougar d'El- Eulma, face au Mouloudia local pour le compte de la mise à jour de la 20e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 de football. Les Zianides effectueront cependant le long déplacement dans l'est du pays avec un moral gonflé à bloc puisqu'ils restent sur une retentissante victoire sur le terrain de l'USM El-Harrach (2-1), dauphin du championnat. Le MCEE n'est pas à l'abri, lui non plus, d'une mauvaise surprise à huit journées de la fin du championnat avec sa 11e place au classement, devançant de quatre unités seulement le MCO. Des données qui démontrent l'importance des trois points de cette confrontation pour le MCEE et le WAT qui luttent pour leur maintien parmi l'élite, alors qu'un nul ne ferait l'affaire d'aucune des deux équipes. Pour rappel, cette rencontre avait été reportée en raison des mauvaises conditions météorologiques.
Avec tout le respect et l'estime que mérite l'équipe du quotidien le Soir d'Algérie, que je considère comme la voix des sans voix que sont les pauvres retraités. Avec une lueur d'espoir car quand nos messages restent sans écho on s'accroche toujours à cet espoir et on dit : «On reconnaît l'arbre à ses fruits», cela se traduit par : «On reconnaît un responsable à son travail.» Pour cette bonne raison je m'adresse aux décideurs de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) et ces médecins spécialistes qui boudent cette CNAS. En effet, le dispositif relatif au conventionnement du médecin traitant et la CNAS ne fait pas l'unanimité. Très peu de médecins spécialistes ont adhéré à la démarche du ministère du Travail visant à généraliser l'utilisation de la fameuse carte Chifa en dépit de la révision à la hausse des tarifs par la CNAS, le système du tiers payant est largement contesté par les médecins spécialistes en raison des tarifs de consultation jugés très bas, par rapport aux tarifs fixés par les médecins eux- mêmes, et qui dépasse quelquefois les 1 000 et 1 500 DA. Cette situation pénalise les assurés sociaux en particulier les retraités et les malades chroniques. Devant cette situation péjorative en matière de prestations de la Sécurité sociale. Nous prions, par ce SOS messieurs les décideurs de la Sécurité sociale d'user de leur pouvoir dans ce cas d'ordre socio-médical. Il est aussi décevant de voir les médecins qui boudent les lois de la Sécurité sociale et à sa tête un ministre de la République. B. S.
Conditions pour la prime de responsabilité Par lettre à travers le quotidien le Soir d'Algérie de mardi 15 janvier 2013 concernant la question relative à l'attribution de la prime de responsabilité, à savoir les conditions pour pouvoir prétendre à cette indemnité ? Cette question demeure sans réponse à ce jour. Pour cette bonne raison je veux dire aux responsables de la CNAS et la CNR à travers ce quotidien qui est «la voix des sans voix» Que le silence est un mépris et une blessure morale. Belhout Saïd
Par Kader Bakou A la rigueur, on peut s’attendre à voir quelqu’un jouer de la contrebasse comme d’une guitare basse. Lors de son «solo» algérois, il y a quelques jours, Renaud Garcia- Fons a montré et démontré que cet instrument a plusieurs cordes à son arc. Le premier morceau est puisé du patrimoine catalan. Mais on a l’impression, surtout au début, d’entendre du chaâbi. Renaud Garcia-Fons donne une brève présentation de chaque morceau, incluant son origine. «Les mille et une voix de la contrebasse» (titre du concert) nous invitent, ensuite, en Andalousie, puis en Corse, avec, toujours, cet air de famille méditerranéen. Un saut jusqu’en Iran, puis c’est le chemin du retour, à travers une belle musique kurde. «Vous allez certainement reconnaître », lance le contrebassiste en direction du très nombreux public. En effet, la contrebasse émet cette fois une «voix» de guembri. Le voyage continue jusqu’en Amérique. Retour ensuite en Europe avec un morceau celtique. Au fil de ce merveilleux voyage, la contrebasse devient le porte-voix de plusieurs autres instruments comme le violon, la guitare, la basse, la flûte et même de percussions. L’utilisation de loops permet, en outre, une démultiplication de cet instrument à cordes, avec des boucles constituées d’une variété de sons (tous issus de la contrebasse) et produisant percussions, harmoniques, voicings, pizzicati, etc. Après deux rappels et trois standing ovation, c’est la fin de cette belle soirée à l’Institut français d’Alger, dont la grande salle, malgré les quatre rangées de sièges supplémentaires, s’est révélée trop exiguë pour contenir le nombreux public. Tous les chemins mènent au jazz ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
Aqmi dément formellement ! Belmokhtar n’a pas été abattu au Nord-Mali. Il a juste perdu un bras dans un accrochage. Zut ! Ça m’embête un peu cette histoire. Comment je vais l’appeler désormais ?
Le borgne ou le manchot ?
Ah ! Mais là, maintenant, je suis enfin rassuré. Aujourd’hui que l’Office Central de Répression de la Corruption a été officiellement inauguré, je sais que les choses ne seront plus pareilles. Eh oui ! Forcément. A présent, c’est du palpable. Y a un bâtiment. Une adresse. Un ministre, celui des Finances a même coupé un ruban, juste à l’entrée pour signifier que c’était là, que l’office était bien domicilié en ces lieux. Un immeuble, c’est toujours mieux qu’un concept, qu’une maquette. D’ailleurs, nos anciens, nos parents et grands-parents, et avant eux leurs parents à eux aussi l’ont toujours dit : «Y a rien de mieux que la pierre ! Tout peut s’en aller, mais la pierre, elle, reste !» D’ailleurs, il faut se rendre sur place, au siège de cet Office. Ce genre de pèlerinages, c’est toujours bon pour le moral. Autant les autorités peuvent te bassiner quotidiennement avec la «volonté ferme et farouche de mener une lutte implacable contre la corruption», autant c’est tout de même mieux de savoir qu’une maison a été trouvée et affectée à cette lutte, une bâtisse fermée et pouvant garder au chaud les déclarations d’intention des responsables. Jusque-là, les promesses de mettre à bas la corruption étaient faites généralement lors de meetings en plein air, prononcées lors de discours lus au peuple rassemblé en esplanades ouvertes, ou carrément rassemblé dans un désert jonché de cadavres de pick-up éventrés et calcinés. Ce n’est jamais le cadre idéal pour de telles déclarations. Le vent du sud, c’est connu des Touaregs, a cette capacité de disperser les bonnes paroles au gré des vents, c'est-à-dire au gré de lui-même ! Là, par contre, il y a un siège pour ça, un immeuble, avec des portes, de lourdes portes, des fenêtres, des fenêtres avec des barreaudages et des étages hermétiquement hiérarchisés. Et puis, au-delà de l’aspect strictement architectural, il y a la symbolique très forte de l’édifice. Jusque-là, les critiques, les aigris et par-dessus tout les chroniqueurs revêches et ulcéreux n’en rataient pas une pour qualifier la lutte contre la corruption de vaste opération de blabla. Eh ben là, ils peuvent aller se brosser ces éternels insatisfaits. Et ce bâtiment, ce beau bâtiment rutilant, c’est du blabla ? J’ai même ouïe-dire qu’il répondait aux normes antisismiques. Si c’est pas révolutionnaire tout ça ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.