Mardi 22 Février 2011--
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ÇáËáÇËÇÁ 22 ÝíÝÑí 2011
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Le dicton météorologique du jour: "Janvier sec et sage Est un bon présage" La citation du jour:
"L'eau chaude n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe nigritien)
"Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac)
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Hier matin, les étudiants ont été empêchés de tenir leur rassemblement devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Ben Aknoun (Alger). Ils ont été bousculés et battus à coups de matraque. On compte une dizaine de blessés, tous des étudiants.«Les terroristes ont été relâchés, ont bénéficié de la concorde civile, puis ont été réintégrés dans la société et touchent pour finir des indemnités. Aujourd'hui, même les flics ont peur de s'adresser à eux. Suite... Consulter toute l'édition d'aujourd'hui La grève des greffiers se poursuit pour la cinquième journée d'affilée, a-t-on constaté, hier, au niveau de plusieurs tribunaux correctionnels de la capitale. Ainsi, malgré l'intervention du parquet général qui a exigé des grévistes le retour au travail, ces derniers ont maintenu leur mouvement de protestation. Suite... Les travailleurs communaux ont entamé, hier, leur premier jour de grève. Le mouvement de protestation auquel a appelé le bureau du Conseil national du secteur des communes, affilié au Snapap a enregistré un taux de suivi allant de 70% à 100%, et ce, selon les wilayas, a assuré, hier M. Ali Yahia, président du Conseil national. Suite...
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Par Moumene Belghoul ********
La répression s'abat sur les étudiants
JUSTICE
Cinquième jour de grève des greffiers
PREMIER JOUR DE GRÈVE DES TRAVAILLEURS COMMUNAUX
Le mouvement de protestation largement suivi, selon le syndicat
Culture : rendre hommage à
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Les ONG parlent de centaines de morts depuis le début de la contestation
Libye : un génocide à huis clos
Coincée entre deux pays, l'Egypte et la Tunisie, venant de vivre des bouleversements historiques, la Libye semble avoir du mal à échapper à une possible «contagion». Le pays de Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, est confronté au vent de la révolte populaire. Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) au moins 104 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation, et les heurts entre forces de sécurité et manifestants ne semblent pas vouloir s'estomper. Difficile de confirmer ou d'infirmer la réalité des informations sur le terrain. Le gouvernement a coupé toutes les communications internet dans le pays et interfère dans les liaisons téléphoniques mobiles et fixes. Selon un décompte des agences de presse sur la base de différentes sources libyennes, le bilan de la contestation contre le régime du colonel Kadhafi s'élève à au moins 77 morts, la plupart dans la région de Benghazi, bastion de l'opposition. Benghazi, deuxième ville du pays, en Cyrénaïque, est un foyer traditionnel de contestation. Hier, de nouveaux affrontements ont eu lieu au moment des obsèques de manifestants tués vendredi. Les protestataires ont jeté des cocktails Molotov en direction d'une caserne et les militaires ont riposté à balles réelles. Dans un pays où il est extrêmement difficile de travailler pour les médias étrangers, les informations sur les événements restent très difficiles à vérifier. La BBC affirme que les militaires tirent à l'arme lourde, notamment des obus de mortier. La chaîne qatarie Al Jazeera annonce que les hôpitaux manquaient de sang ne pouvant faire face à l'afflux de blessés. Même Musratha, troisième ville du pays, aurait été touchée par la vague de contestation. La ville a connu des «heurts violents» entre manifestants et forces de l'ordre ayant fait «des morts et des blessés». Des témoignages parlent de «mercenaires africains» secondant les forces de l'ordre. Des témoignages recueillis par les chaînes de télévision en continu accusent ces derniers de «tirer sur la foule sans distinction». A Tripoli, la capitale, des coups de feu ont été entendus à Fachloum et Tajoura. Et pour ajouter à la confusion, un haut responsable libyen a déclaré qu'un «groupe d'extrémistes islamistes» retenait en otages des membres des forces de l'ordre et des citoyens à Al Baïdha, dans l'est du pays. De leur côté, les autorités, qui ont placé en première ligne les «comités révolutionnaires», piliers du système, ont annoncé avoir arrêté dans «certaines villes» des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un «réseau» voulant déstabiliser le pays. L'agence de presse officielle libyenne Jana dit que les personnes arrêtées sont de nationalité tunisienne, égyptienne, soudanaise, palestinienne, syrienne et turque. En raison de cette situation, l'Autriche annonce l'envoi d'un avion militaire à Malte pour une éventuelle évacuation de ses ressortissants de Libye. Pour l'heure, le colonel Kadhafi n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début de la contestation. La Libye dispose d'une cagnotte pétrolière considérable, de l'ordre de 40 à 50 milliards de dollars par an. Une richesse qui lui permet de désamorcer des troubles sociaux à coups de subventions.
Mais jusqu'à quand ?