Mardi 6 Janvier 2015
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الثلاثاء 6 جانفي 2015 م
الثلاثاء 15 ربيع الأول 1436 ه
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L'info en continu
Une pétition pour la liberté d'expression L’ouverture d’une information judiciaire contre l’ancien président du RCD, Saïd Sadi, par le parquet d’Alger continue... |
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Economie
Pétrole : Sous la barre des 56 dollars L’offre mondiale de pétrole devrait rester pléthorique en 2015, ce qui continuera à tirer les cours vers le bas.
Un baril à 73 dollars en 2019, selon le FMI Les cours du brut poursuivaient, hier à l’ouverture des échanges européens, leur chute que rien ne semble arrêter.
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International
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Culture
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Pour ses propos sur Ben Bella, Ali Kafi et Messali Hadj
Information judiciaire contre Saïd Sadi
le 05.01.15 | 10h00
La controverse Sadi et ses détracteurs a commencé après la conférence-débat animée à Sidi Aïch par l’ancien patron du RCD.
Les interventions de Saïd Sadi sur l’histoire et ses dernières déclarations, rapportées par des médias, sur les parcours historiques d’Ahmed Ben Bella, Ali Kafi et Messali Hadj, prennent une nouvelle tournure. Le débat qu’il souhaite ouvrir sur l’histoire de l’Algérie risque de le conduire devant les tribunaux.
En effet, le parquet d’Alger vient de s’autosaisir et d’ouvrir une information judiciaire contre lui. «Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis, conformément à la loi, l’ouverture d’une information judiciaire contre Saïd Sadi, du chef de diffamation», a annoncé le parquet dans un communiqué rendu public hier.
Pour le procureur, les déclarations de Saïd Sadi «portent atteinte à l’honneur de ces trois personnalités». L’ouverture de l’information judiciaire intervient «suite aux informations rapportées par certains médias, relatives aux déclarations faites par Saïd Sadi lors d’une conférence-débat qu’il a animée à Sidi Aïch (Béjaïa), au cours de laquelle il a imputé à l’ex-chef d’Etat, feu Ahmed Ben Bella, et à l’ex-chef d’Etat, feu Ali Kafi, ainsi qu’à la personnalité nationale et historique, Messali Hadj, des faits portant atteinte à leur honneur et à leur considération», lit-on dans le même communiqué.
Cette décision, explique également le procureur de la République, a été prise «compte tenu du fait que ces propos rendent leur auteur passible de poursuites pénales pour diffamation». «Le délit de diffamation est consommé dès lors que les propos diffamatoires ont été rendus publics et que cette publicité donne compétence à tout tribunal dans le ressort duquel l’accès aux faits incriminés est rendu possible», ajoute le parquet.
L’histoire : Une question sensible
L’histoire : Une question sensible
Invité, vendredi dernier, pour animer une conférence-débat à Sidi Aïch, dans la wilaya de Béjaïa, Saïd Sadi a évoqué le parcours des trois hommes en question durant la guerre de Libération nationale. En réponse à des questions du public, selon les comptes rendus des titres de la presse nationale, l’ancien leader du RCD aurait affirmé que «Ben Bella était un agent de Fehi Dib, patron des services secrets égyptiens à l’époque».
Sidi Saïd rassure sur l’abrogation de l’article 87 bis
Augmentation des salaires à partir de ce mois
le 06.01.15 | 10h00
Au deuxième jour des travaux du 12e congrès de l’UGTA, Sidi Saïd, réélu à la tête de cette organisation syndicale pour un mandat de 5 ans, est revenu longuement sur l’article 87 bis du code du travail.
Il a ainsi défendu le travail et les efforts consentis par le gouvernement, le patronat et l’UGTA pour corriger cette injustice commise à l’encontre des travailleurs. Pour Sidi Saïd, l’abrogation de l’article 87 bis est un «acquis irrévocable» et estime que ceux qui remettent en cause ce principe font preuve d’une malhonnêteté intellectuelle.
«Nous avons pris cette décision lors de la tripartie et cet engagement sera respecté», rassure-t-il et promet que l’augmentation des salaires induite par cette abrogation sera appliquée comme décidé par le président de la République à partir de ce mois de janvier 2015. «Pour l’heure, il n’y a aucun problème de remise en cause, seulement c’est la technicité de son application qui demande du temps.» Sidi Saïd notera que 1,2 million d’employés de la Fonction publique, sans compter ceux des secteurs économiques public et privé, sont concernés par l’augmentation des salaires. «La grille des salaires doit démarrer à partir de 18 000 DA.
Les travailleurs concernés sont ceux qui sont classés dans les catégories 1 à 8. S’agissant des secteurs économiques privé et public, des négociations auront lieu avec les patrons et les gestionnaires, et ce, dans le cadre des conventions des grilles des salaires.» Concernant le projet du nouveau code du travail, Sidi Saïd explique qu’une commission a été installée pour la finalisation de ce texte juridique. Interrogé sur le retour du crédit à la consommation des produits nationaux, Sidi Saïd a indiqué qu’un décret sur les mesures d’application de ce crédit sera promulgué «au début de l’année en cours».
Les responsables de fédérations de l’UGTA ont insisté, dans ce sillage, sur la nécessité d’encourager la consommation du produit national. «La conjoncture que traverse l’économie mondiale du fait de la chute des cours du pétrole exige l’encouragement de la consommation du produit national de manière à soutenir les entreprises nationales et créer des emplois et réduire la facture des importations», estiment-ils. Les unions de wilayas et les fédérations des différents secteurs relevant de l’UGTA ont en outre plaidé pour le maintien de la règle des 51/49% dans les investissements étrangers en vue de préserver les ressources du pays.
Les congressistes ont adopté les rapports des unions de wilaya et les fédérations de l’UGTA. Par ailleurs, invité à donner son avis sur le mouvement de protestation des habitants d’In Salah, Sidi Saïd a qualifié de légitime la préoccupation des citoyens de cette ville quant au projet d’extraction du gaz de schiste dans la région et son impact sur l’économie nationale. Mais il a toutefois refusé de se positionner par rapport au débat sur l’exploitation du gaz de schiste, arguant qu’il n’est pas expert en la matière.
Nabila Amir*
Pétrole : Sous la barre des 56 dollars
le 06.01.15 | 10h00
L’offre mondiale de pétrole devrait rester pléthorique en 2015, ce qui continuera à tirer les cours vers le bas.
Les cours du brent continuent à poursuivre imperturbablement leur décote, plongeant à nouveau les pays à forte dépendance au pétrole, à l’image de l’Algérie, dans de nouvelles angoisses. Hier, vers 10h30 GMT, rapporte l’AFP, le baril de brent de la mer du Nord, qui tient lieu de référence aux cours du brut algérien, dégringolait à nouveau à 55,16 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, touchant ainsi un nouveau plus bas depuis plus de cinq ans et demi.
A New York, indique la même source, le baril de light sweet crude (WTI) dévissait, lui aussi, à 51,82 dollars, plombé surtout par une offre surabondante, selon les analystes. L’offre mondiale de pétrole, prévoient les spécialistes du marché pétrolier, devrait rester pléthorique au premier semestre 2015, ce qui continuera à tirer les cours vers le bas, malgré un fort ralentissement de la production libyenne.
De fait, indiquent-ils, une offre supplémentaire émanant principalement d’Irak et de Russie a désormais atterri sur le marché, compensant ainsi largement la baisse de production de la Libye. En décembre dernier, les exportations irakiennes de pétrole avaient atteint leur plus haut niveau depuis des décennies, selon le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad. De son côté, la production russe a également atteint un record à la fin de l’année écoulée.
En définitive, s’accordent à dire les analystes, la production et l’offre mondiales de pétrole vont continuer à être abondantes sur le marché et à plomber, durant plusieurs mois encore, les cours du brut. Outre celles de la Russie et de l’Irak, précise Adam Longson, analyste chez Morgan Stanley, «la production va aussi continuer à augmenter dans de nombreux champs pétroliers en Afrique de l’Ouest, en Amérique latine, au Canada et aux Etats-Unis, y compris le gaz de schiste, car beaucoup de projets, avance-t-il, étaient déjà bien avancés avant la dégringolade des prix».
A l’image de nombreux autres pays exportateurs de pétrole, l’Algérie, dont près de 98% des recettes en devises sont tributaires de la conjoncture pétrolière, risque fort d’avoir à endurcir davantage les quelques mesures de rigueur budgétaire, décidées récemment par les pouvoirs publics, suite au recul des cours du pétrole. Au vu des immenses programmes publics dédiés ces dernières années à l’infrastructure, l’Etat sera sans doute enclin à rogner notamment sur ses importations de biens d’équipement, ce qui ne manquera pas de plomber le peu de croissance économique qu’affiche actuellement le pays.
Benbitour : «C’est une des conséquences de la stratégie de glocalisation»