Les trois semaines de grève dans le secteur de
l’éducation ont engendré un retard considérable des cours. Maintenant que la
reprise du travail a eu lieu, sera-t-il possible de rattraper ce retard ? Oui,
selon Benbouzid. Le ministre a annoncé qu’un plan de rattrapage sera lancé et
que les sujets d’examen porteront uniquement sur les programmes dispensés.
Suite...
Sports : FOOTBALL RةUNION EXTRAORDINAIRE,
AUJOURD’HUI ہ CAP TOWN, DU COMITة EXةCUTIF DE LA FIFA Blatter et Hayatou
face à l’arrogance des pharaons
L’Egypte du football retient son souffle.
La Fédération internationale de football devrait rendre son verdict, ce matin,
concernant les incidents qui ont émaillé l’arrivée de l’équipe algérienne de
football, le 12 novembre dernier, au Caire.
Le bus des Verts a été caillaissé par des supporters égyptiens,
provoquant des blessures à trois joueurs de la sélection de Rabah Saâdane, Ã
savoir Lemouchia, Halliche et Saïfi. L’instance internationale de football a
attendu jusqu’au 17 novembre pour publier une correspondance dans laquelle elle
informait l’opinion mondiale que ses commissions sont en train de mener
l’enquête à propos des incidents survenus sur le chemin menant de l’aéroport
international du Caire à l’hôtel Eboretel, lieu d’hébergement de la délégation
algérienne, situé à peine 500 mètres. «A l'heure actuelle, la Fifa étudie les
différents rapports et documents relatifs aux incidents qui ont entouré le match
Egypte-Algérie. En attendant que la procédure arrive à son terme, la Fifa ne
fera aucun commentaire et ne livrera aucune information sur le sujet. Dans un
premier temps, la Fifa doit établir les faits. La Fifa demande à l'ensemble de
la famille du football et aux fans du monde entier, en particulier ceux
concernés par ce match, de respecter l'esprit du fair-play et de faire preuve de
la plus grande retenue afin que chaque rencontre se déroule dans les meilleures
conditions », avait noté le communiqué de l’instance dirigée par le Suisse
Blatter. Le lendemain du match d’appui, joué à Omdurman (Soudan), qui a vu la
qualification des Algériens, soit le 19 novembre, la Fifa ordonnera l’ouverture
d’une procédure disciplinaire à l’encontre des Egyptiens. Ces derniers, qui
sentaient le vent tourner en leur défaveur, et manquant de preuves pour plaider
non coupables (eux qui avaient nié l’existence de tels incidents endossés aux
joueurs algériens qui se seraient, à leurs yeux, automutilés), avaient engagé
une bataille médiatique sans précédent envers les Algériens. Les médias
égyptiens, les hommes de culture et des sportifs de même que des personnalités
exerçant au niveau de la CAF et de la Fifa (Hany Abou Rida et Taha Smaïl
notamment) volent au secours des Pyramides. L’Egypte, dans un élan de désespoir,
décide par le truchement de son Comité national olympique, de boycotter les
sportifs algériens là où ils sont. La CAN de handball confiée par la CAHB aux
Egyptiens est l’exemple type de l’hostilité des pharaons envers tout ce qui est
Vert. L’Egypte se désiste de l’organisation mais insiste à ce que sa
représentation soit maintenue là où le 19e tournoi africain aura lieu, sauf,
bien sûr, en Algérie dont la Fédération de handball a déposé la candidature.
Que risque l’Egypte ? Que peut la Fifa ? La réunion
d’aujourd’hui, même si son ordre du jour est extraordinaire, ne semble point
émouvoir grand monde au niveau de la fédération internationale. Le point relatif
au dossier Egypte- Algérie, en particulier, souffrira de cette guerre d’intérêts
et des lobbies qui font et défont les affaires de l’institution dirigée par le
Suisse Sepp Blatter. La simple lecture des communiqués traitant de cette affaire
qui a ébranlé la planète-foot nous renseigne sur la légèreté de la procédure
engagée à l’encontre des Egyptiens, passés maîtres des courbettes et des
prétextes farfelus. S’attendre à ce que l’instance de Blatter réserve un
châtiment exemplaire à la fédération de Samir Zaher est un leurre. La Fifa
profitera de cette réunion pour rappeler, comme à son habitude, les vertus du
football et de sa pratique, Ã savoir la promotion du fair-play et de la paix
entre les peuples. S’il s’agissait d’un simple écart de langage, comme celui
dont a été coupable le sélectionneur argentin Diego Armando Maradona, la
commission de discipline aurait été plus indiquée pour juger l’affaire et mettre
en application les lois et règlements en vigueur. Le dossier Egypte-Algérie a la
particularité d’opposer deux «régimes» qui se rejoignent en tous points de vue.
L’Egypte abrite le siège de la Confédération africaine de football, ainsi que
d’autres disciplines et représentations politiques, patronales et culturelles
régionales et internationales, et a toujours servi de support à la campagne des
différents candidats à la présidence de la Fifa (Havelange et Blatter notamment)
par le truchement des 53 voix exprimées par les associations nationales du
continent africain. L’organisation en octobre dernier du Mondial-2009 des U20 a
été une bonne occasion pour la Fifa de Blatter de témoigner son «amour» aux
Egyptiens qui avaient, à l’occasion, reçu les éloges de Blatter mais aussi un
bon paquet d’argent sous forme d’un second projet Goal servi par l’Egyptien Taha
Smaïl. La commission de discipline présidée par le Suisse (un autre !), Marcel
Mathier, a tout un arsenal d’articles de loi à mettre en œuvre pour juger
l’affaire. Pourtant, il serait, à la simple lecture de ces textes juridiques,
hasardeux d’avancer un pronostic sur la sanction que prendra aujourd’hui le
comité exécutif. La raison d’affaires prendra, certainement, le dessus sur la
raison elle-même. Tout simplement. M. B.
Ce que dit la réglementation Fifa
Article 51 : auteurs non identifiés Lorsque, en cas
d’agression, il n’est pas possible de trouver l’auteur (ou les auteurs) des
infractions commises, l’autorité sanctionnera le club ou l’association dont
dépendent les agresseurs. Article 53 : incitation à la haine ou à la
violence 1. Le joueur ou l’officiel qui incite publiquement à la haine
ou à la violence est puni d’une suspension de match pour une année au moins et
d’une amende de 5 000 francs suisses au moins. 2. Dans les cas graves,
notamment lorsque l’infraction est commise à l’aide d’un média de masse (par
exemple la presse écrite, la radio ou la télévision), ou si elle a lieu le jour
du match à l’intérieur de l’enceinte du stade ou dans ses abords immédiats,
l’amende est de 20 000 francs suisses au moins. Article 57 : atteinte
à l’honneur et fair-play Celui qui, par quelque moyen que ce soit, notamment des
gestes ou des propos injurieux, porte atteinte à l’honneur d’une personne, ou
celui qui enfreint les principes du fair-play ou de la morale sportive, peut se
voir infliger les sanctions établies à l’art. 10 ss. Article 58 :
discrimination 1-a) Celui qui, en parole ou en action, rabaisse,
discrimine ou dénigre une personne ou un groupe de personnes d’une façon qui
porte atteinte à la dignité humaine en raison de sa race, couleur de peau,
langue, religion ou origine sera suspendu pour au moins cinq matches. Une
interdiction de stade sera prononcée à son encontre et une amende d’au moins 20
000 francs suisses lui sera infligée. Si l’auteur de tels actes est un officiel,
l’amende sera au minimum de 30 000 francs suisses. b) Si plusieurs personnes
(officiels et/ou joueurs) d’un même club ou d’une même association enfreignent
simultanément l’alinéa 1a du présent article ou s’il existe d’autres
circonstances aggravantes, l’équipe concernée peut se voir retirer trois points
lors d’une première infraction, puis six lors d’une deuxième infraction. Si
l’infraction se répète de nouveau, une rétrogradation peut être prononcée. Lors
d’une compétition sans rétribution de points, l’équipe peut se faire exclure de
la compétition. 2. a) Si, à l’occasion d’un match, les supporters d’une
équipe enfreignent l’alinéa 1a du présent article, l’association ou le club
concerné se verra infliger une amende d’au moins 30 000 francs suisses, et ce,
même en l’absence d’un comportement fautif ou manquement qui lui soit imputable.
b) Lors de graves infractions, des sanctions supplémentaires peuvent être
prononcées, comme par exemple disputer un match à huis clos, perdre la rencontre
par forfait, se voir retirer des points ou se faire exclure de la compétition.
3. Les spectateurs qui enfreignent l’alinéa 1a du présent article seront
interdits de stade pour au moins deux ans. Section 9 : obligations des
clubs et associations Article 65 : organisation de matches Les
associations qui organisent des matches doivent : a) évaluer le risque
que présentent les rencontres et signaler aux organes de la FIFA celles qui sont
particulièrement dangereuses ; b) respecter et mettre en oeuvre les règles de
sécurité existantes (réglementation de la Fifa, lois nationales, conventions
internationales) et prendre toutes les autres mesures de sécurité exigées par
les circonstances, que ce soit avant, pendant ou après le match, ainsi que lors
de la survenance d’incidents ; c) assurer la sécurité des officiels de
match, des joueurs et des officiels de l’équipe visiteuse durant tout leur
séjour ; d) informer les autorités locales et collaborer activement et
efficacement avec elles ; e) assurer la discipline dans les stades et leurs
abords immédiats et le bon déroulement des rencontres. Article 66 :
manquements 1. Une association qui ne remplit pas les obligations
énumérées à l’art. 65 se verra imposer une amende. 2. En cas d’infraction
grave à l’article 65, l’autorité pourra prendre d’autres sanctions, notamment
prononcer une interdiction de stade (art. 26) ou obliger une équipe à jouer sur
terrain neutre (art. 25). 3. La possibilité de prononcer certaines sanctions
en l’absence de toute faute, à titre de mesures de sécurité, est réservée (art.
7, al.
2).
| |
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/02/article.php?sid=92101&cid=5
Actualités : LE MINISTRE DE L’ةDUCATION NATIONALE
RASSURE Un plan de rattrapage des cours sera
lancé
Les trois semaines de grève dans le secteur
de l’éducation ont engendré un retard considérable des cours. Maintenant que la
reprise du travail a eu lieu, sera-t-il possible de rattraper ce retard ? Oui,
selon Benbouzid. Le ministre a annoncé qu’un plan de rattrapage sera lancé et
que les sujets d’examen porteront uniquement sur les programmes
dispensés. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Alors que l'heure de la
reprise du travail a sonné dans les trois paliers de l’enseignement, les élèves
doivent rattraper trois semaines de cours non dispensés. A ce sujet, et à en
croire les assurances du ministère de l’Education nationale, les conséquences de
cette perturbation ne seraient pas aussi dommageables qu’on le pensait. Ainsi,
les élèves ne risqueraient pas de connaître une surcharge des programmes pour
rattraper le retard accumulé. C’est ce qu’a soutenu le département de Benbouzid
dans un communiqué rendu public. Beaucoup se sont inquiétés, notamment les
parents d’élèves, de la manière dont les élèves allaient pouvoir rattraper les
heures de cours perdues suite au mouvement de protestation des syndicats
autonomes des enseignants. Déjà perturbés dès la rentrée par des programmes
chamboulés, les élèves craignaient d’être contraints de travailler même pendant
les vacances scolaires pour rattraper leurs cours. Autre appréhension qu’ont les
élèves, celle de devoir recourir à des heures supplémentaires ou de suivre un
travail «bâclé». Rien de tel, selon le communiqué du ministère de tutelle, qui
assure qu’il n’y aura ni recours à des heures supplémentaires, ni précipitation,
ni surcharge des emplois du temps ou des programmes. Et de souligner qu’une
large concertation sera engagée avec la Fédération nationale des associations de
parents d’élèves, les syndicats des enseignants et les directeurs de
l’éducation, en vue d’établir un programme de rattrapage qui sera appliqué Ã
l’échelle nationale, «dans des conditions pédagogiques des plus normales ». La
tutelle assure que le retard pourra être comblé sans «bouleverser» les emplois
du temps, et cela à travers différentes opportunités qu’il conviendra
d’exploiter d’ici la fin de l’année scolaire. La première mesure retenue par la
tutelle consistera en le report à une date ultérieure des compositions
initialement programmées entre le 23 novembre et le 3 décembre. Ce qui permettra
aux élèves de rattraper déjà une semaine de cours. Autre action envisagée,
toujours selon le communiqué, celle d’un allongement de l’année scolaire d’une
dizaine de jours. Par ailleurs, il est indiqué que les sujets d’examen, surtout
pour les classes de terminale, ne porteront que sur les cours dispensés. Enfin,
toujours selon le communiqué de la tutelle, une commission nationale sera mise
en place pour suivre la progression pédagogique par matière au niveau des
classes de chaque établissement scolaire, afin de déterminer les limites des
programmes à partir desquels seront élaborés les sujets d’examen. S.
A.
| |
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/02/article.php?sid=92058&cid=2
| | |