MERCREDI 02 DECEMBRE 2009


Pause-Café
Ben Brik

Un ami tunisien installé en Algérie m’a parlé l’autre jour du cas Ben Brik. Il s’est dit consterné par l’absence de réaction du peuple tunisien : «Sa famille est sans nouvelles de lui et il risque gros. Mais le peuple tunisien s’en fout. En Algérie, il y aurait eu une grande mobilisation. Vous ne supportez pas l’injustice.» Suite...


ABOU EL GHEIT, MINISTRE ÉGYPTIEN DES AE, AU PARLEMENT EUROPÉEN
La diplomatie cairote face au syndrome Antar Yahia
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Le ministre égyptien des Affaires étrangères était, hier, au parlement européen. Cette virée du chef de la diplomatie de ce pays intervient dans un contexte très particulier. D’où la forte couverture médiatique et la minutieuse préparation. Le contexte est la détérioration rapide sans nulle autre pareille des relations entre Le Caire et Alger. Abou El Gheit sera interpellé à plusieurs reprises par les journalistes sur la question. Nous y reviendrons. Suite...


LA 13e TRIPARTITE SE TIENDRA AUJOURD’HUI À DJENAN EL-MITHAK
Le SNMG et les allocations familiales, c’est déjà réglé ?

La revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG) et la question des allocations familiales domineront les débats de la 13e rencontre entre le gouvernement, l’UGTA et le patronat. Une tripartite qui doit se tenir à la résidence Djenan El Mithak et qui devrait durer deux jours. Suite...


SALON INTERNATIONAL DU TOURISME
Le Grand Sud à l’honneur

La dixième édition du Salon international du tourisme et du voyage (SITEV) a ouvert ses portes hier au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger. Suite...


LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE RASSURE
Un plan de rattrapage des cours sera lancé

Les trois semaines de grève dans le secteur de l’éducation ont engendré un retard considérable des cours. Maintenant que la reprise du travail a eu lieu, sera-t-il possible de rattraper ce retard ? Oui, selon Benbouzid. Le ministre a annoncé qu’un plan de rattrapage sera lancé et que les sujets d’examen porteront uniquement sur les programmes dispensés. Suite...



Sports : FOOTBALL
RةUNION EXTRAORDINAIRE, AUJOURD’HUI ہ CAP TOWN, DU COMITة EXةCUTIF DE LA FIFA
Blatter et Hayatou face à l’arrogance des pharaons


L’Egypte du football retient son souffle. La Fédération internationale de football devrait rendre son verdict, ce matin, concernant les incidents qui ont émaillé l’arrivée de l’équipe algérienne de football, le 12 novembre dernier, au Caire.

Le bus des Verts a été caillaissé par des supporters égyptiens, provoquant des blessures à trois joueurs de la sélection de Rabah Saâdane, à savoir Lemouchia, Halliche et Saïfi. L’instance internationale de football a attendu jusqu’au 17 novembre pour publier une correspondance dans laquelle elle informait l’opinion mondiale que ses commissions sont en train de mener l’enquête à propos des incidents survenus sur le chemin menant de l’aéroport international du Caire à l’hôtel Eboretel, lieu d’hébergement de la délégation algérienne, situé à peine 500 mètres. «A l'heure actuelle, la Fifa étudie les différents rapports et documents relatifs aux incidents qui ont entouré le match Egypte-Algérie. En attendant que la procédure arrive à son terme, la Fifa ne fera aucun commentaire et ne livrera aucune information sur le sujet. Dans un premier temps, la Fifa doit établir les faits. La Fifa demande à l'ensemble de la famille du football et aux fans du monde entier, en particulier ceux concernés par ce match, de respecter l'esprit du fair-play et de faire preuve de la plus grande retenue afin que chaque rencontre se déroule dans les meilleures conditions », avait noté le communiqué de l’instance dirigée par le Suisse Blatter. Le lendemain du match d’appui, joué à Omdurman (Soudan), qui a vu la qualification des Algériens, soit le 19 novembre, la Fifa ordonnera l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre des Egyptiens. Ces derniers, qui sentaient le vent tourner en leur défaveur, et manquant de preuves pour plaider non coupables (eux qui avaient nié l’existence de tels incidents endossés aux joueurs algériens qui se seraient, à leurs yeux, automutilés), avaient engagé une bataille médiatique sans précédent envers les Algériens. Les médias égyptiens, les hommes de culture et des sportifs de même que des personnalités exerçant au niveau de la CAF et de la Fifa (Hany Abou Rida et Taha Smaïl notamment) volent au secours des Pyramides. L’Egypte, dans un élan de désespoir, décide par le truchement de son Comité national olympique, de boycotter les sportifs algériens là où ils sont. La CAN de handball confiée par la CAHB aux Egyptiens est l’exemple type de l’hostilité des pharaons envers tout ce qui est Vert. L’Egypte se désiste de l’organisation mais insiste à ce que sa représentation soit maintenue là où le 19e tournoi africain aura lieu, sauf, bien sûr, en Algérie dont la Fédération de handball a déposé la candidature.
Que risque l’Egypte ?
Que peut la Fifa ?
La réunion d’aujourd’hui, même si son ordre du jour est extraordinaire, ne semble point émouvoir grand monde au niveau de la fédération internationale. Le point relatif au dossier Egypte- Algérie, en particulier, souffrira de cette guerre d’intérêts et des lobbies qui font et défont les affaires de l’institution dirigée par le Suisse Sepp Blatter. La simple lecture des communiqués traitant de cette affaire qui a ébranlé la planète-foot nous renseigne sur la légèreté de la procédure engagée à l’encontre des Egyptiens, passés maîtres des courbettes et des prétextes farfelus. S’attendre à ce que l’instance de Blatter réserve un châtiment exemplaire à la fédération de Samir Zaher est un leurre. La Fifa profitera de cette réunion pour rappeler, comme à son habitude, les vertus du football et de sa pratique, à savoir la promotion du fair-play et de la paix entre les peuples. S’il s’agissait d’un simple écart de langage, comme celui dont a été coupable le sélectionneur argentin Diego Armando Maradona, la commission de discipline aurait été plus indiquée pour juger l’affaire et mettre en application les lois et règlements en vigueur. Le dossier Egypte-Algérie a la particularité d’opposer deux «régimes» qui se rejoignent en tous points de vue. L’Egypte abrite le siège de la Confédération africaine de football, ainsi que d’autres disciplines et représentations politiques, patronales et culturelles régionales et internationales, et a toujours servi de support à la campagne des différents candidats à la présidence de la Fifa (Havelange et Blatter notamment) par le truchement des 53 voix exprimées par les associations nationales du continent africain. L’organisation en octobre dernier du Mondial-2009 des U20 a été une bonne occasion pour la Fifa de Blatter de témoigner son «amour» aux Egyptiens qui avaient, à l’occasion, reçu les éloges de Blatter mais aussi un bon paquet d’argent sous forme d’un second projet Goal servi par l’Egyptien Taha Smaïl. La commission de discipline présidée par le Suisse (un autre !), Marcel Mathier, a tout un arsenal d’articles de loi à mettre en œuvre pour juger l’affaire. Pourtant, il serait, à la simple lecture de ces textes juridiques, hasardeux d’avancer un pronostic sur la sanction que prendra aujourd’hui le comité exécutif. La raison d’affaires prendra, certainement, le dessus sur la raison elle-même. Tout simplement.
M. B.

Ce que dit la réglementation Fifa

Article 51 : auteurs non identifiés
Lorsque, en cas d’agression, il n’est pas possible de trouver l’auteur (ou les auteurs) des infractions commises, l’autorité sanctionnera le club ou l’association dont dépendent les agresseurs.
Article 53 : incitation à la haine ou à la violence

1. Le joueur ou l’officiel qui incite publiquement à la haine ou à la violence est puni d’une suspension de match pour une année au moins et d’une amende de 5 000 francs suisses au moins.
2. Dans les cas graves, notamment lorsque l’infraction est commise à l’aide d’un média de masse (par exemple la presse écrite, la radio ou la télévision), ou si elle a lieu le jour du match à l’intérieur de l’enceinte du stade ou dans ses abords immédiats, l’amende est de 20 000 francs suisses au moins.
Article 57 :
atteinte à l’honneur et fair-play Celui qui, par quelque moyen que ce soit, notamment des gestes ou des propos injurieux, porte atteinte à l’honneur d’une personne, ou celui qui enfreint les principes du fair-play ou de la morale sportive, peut se voir infliger les sanctions établies à l’art. 10 ss.
Article 58 :
discrimination
1-a) Celui qui, en parole ou en action, rabaisse, discrimine ou dénigre une personne ou un groupe de personnes d’une façon qui porte atteinte à la dignité humaine en raison de sa race, couleur de peau, langue, religion ou origine sera suspendu pour au moins cinq matches. Une interdiction de stade sera prononcée à son encontre et une amende d’au moins 20 000 francs suisses lui sera infligée. Si l’auteur de tels actes est un officiel, l’amende sera au minimum de 30 000 francs suisses.
b) Si plusieurs personnes (officiels et/ou joueurs) d’un même club ou d’une même association enfreignent simultanément l’alinéa 1a du présent article ou s’il existe d’autres circonstances aggravantes, l’équipe concernée peut se voir retirer trois points lors d’une première infraction, puis six lors d’une deuxième infraction. Si l’infraction se répète de nouveau, une rétrogradation peut être prononcée. Lors d’une compétition sans rétribution de points, l’équipe peut se faire exclure de la compétition.
2. a) Si, à l’occasion d’un match, les supporters d’une équipe enfreignent l’alinéa 1a du présent article, l’association ou le club concerné se verra infliger une amende d’au moins 30 000 francs suisses, et ce, même en l’absence d’un comportement fautif ou manquement qui lui soit imputable.
b) Lors de graves infractions, des sanctions supplémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple disputer un match à huis clos, perdre la rencontre par forfait, se voir retirer des points ou se faire exclure de la compétition.
3. Les spectateurs qui enfreignent l’alinéa 1a du présent article seront interdits de stade pour au moins deux ans.
Section 9 : obligations des clubs et associations
Article 65 : organisation de matches
Les associations qui organisent des matches doivent :

a) évaluer le risque que présentent les rencontres et signaler aux organes de la FIFA celles qui sont particulièrement dangereuses ;
b) respecter et mettre en oeuvre les règles de sécurité existantes (réglementation de la Fifa, lois nationales, conventions internationales) et prendre toutes les autres mesures de sécurité exigées par les circonstances, que ce soit avant, pendant ou après le match, ainsi que lors de la survenance d’incidents ;
c) assurer la sécurité des officiels de match, des joueurs et des officiels de l’équipe visiteuse durant tout leur séjour ;
d) informer les autorités locales et collaborer activement et efficacement avec elles ;
e) assurer la discipline dans les stades et leurs abords immédiats et le bon déroulement des rencontres.
Article 66 : manquements
1. Une association qui ne remplit pas les obligations énumérées à l’art. 65 se verra imposer une amende.
2. En cas d’infraction grave à l’article 65, l’autorité pourra prendre d’autres sanctions, notamment prononcer une interdiction de stade (art. 26) ou obliger une équipe à jouer sur terrain neutre (art. 25).
3. La possibilité de prononcer certaines sanctions en l’absence de toute faute, à titre de mesures de sécurité, est réservée (art. 7, al. 2).





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/02/article.php?sid=92101&cid=5


Actualités : LE MINISTRE DE L’ةDUCATION NATIONALE RASSURE
Un plan de rattrapage des cours sera lancé


Les trois semaines de grève dans le secteur de l’éducation ont engendré un retard considérable des cours. Maintenant que la reprise du travail a eu lieu, sera-t-il possible de rattraper ce retard ? Oui, selon Benbouzid. Le ministre a annoncé qu’un plan de rattrapage sera lancé et que les sujets d’examen porteront uniquement sur les programmes dispensés.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Alors que l'heure de la reprise du travail a sonné dans les trois paliers de l’enseignement, les élèves doivent rattraper trois semaines de cours non dispensés. A ce sujet, et à en croire les assurances du ministère de l’Education nationale, les conséquences de cette perturbation ne seraient pas aussi dommageables qu’on le pensait. Ainsi, les élèves ne risqueraient pas de connaître une surcharge des programmes pour rattraper le retard accumulé. C’est ce qu’a soutenu le département de Benbouzid dans un communiqué rendu public. Beaucoup se sont inquiétés, notamment les parents d’élèves, de la manière dont les élèves allaient pouvoir rattraper les heures de cours perdues suite au mouvement de protestation des syndicats autonomes des enseignants. Déjà perturbés dès la rentrée par des programmes chamboulés, les élèves craignaient d’être contraints de travailler même pendant les vacances scolaires pour rattraper leurs cours. Autre appréhension qu’ont les élèves, celle de devoir recourir à des heures supplémentaires ou de suivre un travail «bâclé». Rien de tel, selon le communiqué du ministère de tutelle, qui assure qu’il n’y aura ni recours à des heures supplémentaires, ni précipitation, ni surcharge des emplois du temps ou des programmes. Et de souligner qu’une large concertation sera engagée avec la Fédération nationale des associations de parents d’élèves, les syndicats des enseignants et les directeurs de l’éducation, en vue d’établir un programme de rattrapage qui sera appliqué à l’échelle nationale, «dans des conditions pédagogiques des plus normales ». La tutelle assure que le retard pourra être comblé sans «bouleverser» les emplois du temps, et cela à travers différentes opportunités qu’il conviendra d’exploiter d’ici la fin de l’année scolaire. La première mesure retenue par la tutelle consistera en le report à une date ultérieure des compositions initialement programmées entre le 23 novembre et le 3 décembre. Ce qui permettra aux élèves de rattraper déjà une semaine de cours. Autre action envisagée, toujours selon le communiqué, celle d’un allongement de l’année scolaire d’une dizaine de jours. Par ailleurs, il est indiqué que les sujets d’examen, surtout pour les classes de terminale, ne porteront que sur les cours dispensés. Enfin, toujours selon le communiqué de la tutelle, une commission nationale sera mise en place pour suivre la progression pédagogique par matière au niveau des classes de chaque établissement scolaire, afin de déterminer les limites des programmes à partir desquels seront élaborés les sujets d’examen.
S. A.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/02/article.php?sid=92058&cid=2




02/12/2009
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