Les raisons de la crise politique en Belgique Actu : Yves Leterme jette l'Ă©ponge faute de solution Ă la crise
Dominique Faget AFP Š Manifestation pour l'unitĂ© de la Belgique, Ă Bruxelles le 18 novembre 2007 Alors que le Premier ministre, Yves Leterme, a prĂ©sentĂ© sa dĂ©mission, dimanche soir, la Belgique pourrait de nouveau sombrer dans la crise qu'elle avait traversĂ© en 2007. Les tensions de lâan passĂ© sont toujours vivaces. Coup dâĆil sur les raisons du conflit. Un pays fragmentĂ© La Belgique est un pays scindĂ© en trois communautĂ©s (flamande, francophone et germanophone) et en trois rĂ©gions: la Wallonie (sud), la Flandre (nord) et la capitale Bruxelles. L'Etat fĂ©dĂ©ral conserve la gestion de la justice, des affaires Ă©trangĂšres, de la dĂ©fense ou encore de la sĂ©curitĂ© sociale. Les «familles politiques» (chrĂ©tienne-dĂ©mocrate, socialiste, libĂ©rale et Ă©cologiste) dĂ©fendent des deux cĂŽtĂ©s de la frontiĂšre linguistique des prioritĂ©s diffĂ©rentes, et chaque communautĂ© dispose de ses propres mĂ©dias. |
|
GDF Suez: naissance prévue ce mercredi d'un géant mondial de l'énergie
Pierre Verdy AFP/Archives Š Le PDG de Suez, Gérard Mestrallet (G), et celui de Gaz de France, Jean-François Cirelli (D), à Paris le 3 septembre 2007 Un nouveau géant français de l'énergie, de l'eau et des déchets, GDF Suez, doit naßtre ce mercredi, d'une fusion entre les groupes Gaz de France et Suez, aprÚs deux ans et demi de rebondissements.
Les actionnaires de chaque groupe, réunis en assemblées générales extraordinaires, devraient approuver sans surprise cette union et mettre un terme au feuilleton d'un mariage annoncé en février 2006, entre le groupe public gazier GDF et le groupe privé d'énergie, d'eau et de déchets Suez.
Les administrateurs de GDF et de Suez avaient déjà approuvé début juin le projet de fusion, validé ensuite à la mi-juin par l'Autorité des marchés financiers.
Une valeur de 93 milliards d'euros |
Fadela Amara: le voile et la burqa, «c'est la mĂȘme chose»
REUTERS/Toussaint Kluiters Š Une femme en burqa lors d'une manifestation Ă La Haye (Pays-Bas), le 30 novembre 2006 Fadela Amera, ex-prĂ©sidente de «Ni Putes Ni Soumises» a toujours Ă©tĂ© contre le port du voile. InterrogĂ©e dans «Le Parisien» sur la dĂ©cision du Conseil d'Etat sur la burqa, la secrĂ©taire d'Etat Ă la Ville estime que le voile et la burqa, «c'est la mĂȘme chose».
Le Conseil d'Etat avait confirmé fin juin la validité d'un décret refusant à une Marocaine musulmane l'acquisition de la nationalité française à cause de «sa pratique radicale de la religion». Fadela Amara juge cette décision «excellente, légitime, particuliÚrement crédible parce qu'elle se fonde sur les valeurs de notre République». |
|
|