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DRAME Ă OUED-KORICHE (ALGER) :
Une explosion de gaz fait 4 morts et 14 blessés
Un agent de la Protection civile court, en se frayant un chemin au milieu de la foule, serrant une petite fille dans ses bras. «Elle est vivante, elle est vivante, on lâa sauvĂ©e !» sâĂ©crie-t-il. La foule lâacclame et il glisse prestement lâenfant miraculĂ©e dans une ambulance. Elle venait dâĂȘtre extraite des dĂ©combres, suite Ă deux explosions successives, qui se sont produites hier, Ă 8h45, Ă la citĂ© Chevalley dâOued-Koriche. Suite... |
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HASSAN YEBDA, MILIEU DE TERRAIN DE LâEN : «Nous avons les ressources pour aller plus loin» |
De match en match, le milieu de terrain Hassan Yebda ne cesse de sâimposer au sein de lâentrejeu du onze national. AccostĂ© dans la zone mixte, le milieu dĂ©fensif du club anglais, Portsmouth, Ă©tait trĂšs content de la qualification des Verts au second tour. Lâex-joueur de Benfica, en constante progression, promet aux supporters des Verts un parcours plus intĂ©ressant durant la suite de ce tournoi continental. Suite...
Actualités : DRAME à OUED-KORICHE (ALGER) Une explosion de gaz fait 4 morts et 14 blessés
Un agent de la Protection civile court, en se frayant un chemin au milieu de la foule, serrant une petite fille dans ses bras. «Elle est vivante, elle est vivante, on lâa sauvĂ©e !» sâĂ©crie-t-il. La foule lâacclame et il glisse prestement lâenfant miraculĂ©e dans une ambulance. Elle venait dâĂȘtre extraite des dĂ©combres, suite Ă deux explosions successives, qui se sont produites hier, Ă 8h45, Ă la citĂ© Chevalley dâOued-Koriche.
F.-Zohra B. Alger (Le Soir) : Quatre autres habitants de la citĂ© sont, malheureusement, dĂ©cĂ©dĂ©s et 14 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Il est 8h45, quand les habitants dâOued-Koriche de Bab-el-Oued, et mĂȘme de BouzarĂ©ah, sur les hauteurs dâAlger, sont surpris par deux violentes explosions successives. Sortis prĂ©cipitamment de chez eux, des habitants de Beaufraisier, quartier qui surplombe celui dâOued- Koriche, assistent Ă un spectacle apocalyptique : tout un pan du grand immeuble de la citĂ© Chevalley sâest effondrĂ©, entraĂźnant dans sa chute plusieurs appartements. Un vent de panique gagne le quartier populaire. Les habitants se prĂ©cipitent pour aller aux nouvelles et tenter de comprendre ce qui venait de se passer. Les ambulances de la Protection civile arrivent dans le quart dâheure qui a suivi lâexplosion. Lâon se prĂ©cipite de partout. Les rumeurs les plus folles circulent. Sur les lieux, les secours sâorganisent. A 9h, soit un quart dâheure aprĂšs lâexplosion, lâopĂ©ration de dĂ©blaiement et de sauvetage est lancĂ©e par les agents de la Protection civile, arrivĂ©s nombreux sur les lieux. Les services de sĂ©curitĂ© arrivent aussi en grand nombre, rejoints par les reprĂ©sentants des autoritĂ©s locales. Le wali dĂ©lĂ©guĂ© de Bab-el-oued, le prĂ©sident de lâAPC dâOued-Koriche, ainsi que le directeur de wilaya de la Protection civile suivent de prĂšs les opĂ©rations de secours qui, dâemblĂ©e, sâannoncent difficiles. Et pour cause, les appartements se sont effondrĂ©s les uns sur les autres, emportant, aussi, avec eux les constructions illicites Ă©rigĂ©es sur le toit de lâimmeuble. Sous le choc, les habitants de la citĂ© sâagglutinent autour de lâimmeuble sinistrĂ©. Des cris fusent de partout et les voisins sâinterpellent pour avoir des nouvelles des uns et des autres. Des femmes sâeffondrent, perdent connaissance, de jeunes hommes Ă©clatent en sanglots⊠LâĂ©motion est insoutenable. Ceci dâautant plus quâune partie du corps dâune femme coincĂ©e sous les dĂ©combres est visible dans les dĂ©combres. A cĂŽtĂ©, un agent de la Protection civile sâactive et tente de dĂ©bloquer la victime. Le corps sans vie de la vielle dame, est dĂ©gagĂ© une demi-heure plus tard sous le regard consternĂ© des voisins. 12 personnes blessĂ©es ont, par ailleurs, Ă©tĂ© extraites des dĂ©combres et sont Ă©vacuĂ©es vers lâhĂŽpital Debaghine de Bab-el-Oued. Les ambulances de la Protection civile et du Samu ne cessent dâaffluer sur les lieux, pour prendre en charge les victimes. Les agents chargĂ©s du dĂ©blaiement sâattendaient Ă tout moment Ă trouver dâautres victimes sous les dĂ©combres. Les agents de la police scientifique sont aussi sur place, pour relever tous les indices Ă mĂȘme de dĂ©terminer lâorigine des deux explosions. Une femme surgit au milieu de la foule et appelle son fils Ă tue-tĂȘte, croyant quâil Ă©tait portĂ© disparu. Des voisins accourent et lâentourent en lui montrant son fils, juchĂ© sur le toit de lâimmeuble, Ă moitiĂ© effondrĂ©. Il est sain et sauf et lui fait signe pour la rassurer. Au milieu des dĂ©combres, des cris fusent, un mouvement de foule est observĂ© et un agent de la Protection civile court, une petite fille dans ses bras. «Elle est sauvĂ©e, elle est vivante !», sâĂ©crie-t-il. La foule le suit et lâacclame, une intense Ă©motion envahit la foule, des voisins Ă©clatent en sanglots. La petite, une frange sur le front, les cheveux longs, dâapparence calme, ne semble pas prĂ©senter de blessures. Elle est installĂ©e dans une ambulance qui dĂ©marre en trombe. Des tĂ©moins affirment que la petite dormait profondĂ©ment sous une couverture quand elle a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e. La police a, depuis un bon moment, Ă©tabli un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter que la foule ne pĂ©nĂštre sur les lieux du drame. En vain. Les badauds sâagglutinent devant la façade effondrĂ©e. Le premier bilan est enfin donnĂ© Ă 9h30 par le colonel TighertissĂšne, directeur de la Protection civile de la wilaya dâAlger : 1 mort et 11 blessĂ©s. Toutefois, 3 autres corps seront extraits, par la suite, des dĂ©combres. La section cynophile de la Protection civile a Ă©tĂ© mise Ă contribution, dĂšs le dĂ©but des recherches. Les Ă©lĂ©ments dâune brigade antiĂ©meute sont Ă©galement mis a contribution, en vue de contenir la foule, qui voulait, coĂ»te que coĂ»te, sâapprocher des lieux de lâaccident. Des lieux qui devenaient dangereux, les sauveteurs balançant des blocs de pierre et des gravats du haut de lâimmeuble, pour tenter de dĂ©gager dâĂ©ventuelles victimes. Le bilan donnĂ© hier risque toutefois de sâalourdir, vu la gravitĂ© de lâĂ©tat des blessĂ©s extraits des dĂ©combres. F.-Z. B.
LA CAUSE DE LâEXPLOSION, IDENTIFIĂE SELON LA SONELGAZ Lâaccident a Ă©tĂ© causĂ© par lâexplosion dâune bombonne de gaz
La foule ne dĂ©colĂ©rait pas, hier, suite Ă lâexplosion qui a soufflĂ© la moitiĂ© dâun immeuble Ă la citĂ© Chevalley dâOued-Koriche. En effet, les habitants affirmaient avoir appelĂ© Ă plusieurs reprises la Sonelgaz pour signaler une fuite de gaz, en vain. Pour sa part, Sonelgaz, par le biais du chargĂ© de la communication auprĂšs de la cellule de distribution, M. Khalil Mezine, explique que lâincident a Ă©tĂ© causĂ© par lâexplosion dâune bonbonne de gaz. M. Meziane a, Ă cet effet, prĂ©cisĂ© que les appels ont Ă©tĂ© filtrĂ©s et quâil nây en avait aucun qui provenait des lieux du drame. Les habitants, pour leur part, nâen sont pas convaincus et maintiennent que beaucoup dâentre eux ont contactĂ© les services de la Sonelgaz, sans recevoir de rĂ©ponse, dans les jours ayant prĂ©cĂ©dĂ© le drame. F.-Z. B.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/20/article.php?sid=94493&cid=2 | |
ActualitĂ©s : SON MANAGEMENT DĂSTABILISĂ PAR UN SCANDALE Lâimage de Sonatrach affectĂ©e
Lâimage de Sonatrach est affectĂ©e, indubitablement ternie, aprĂšs le scandale qui vient de dĂ©stabiliser son management. ChĂ©rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Des cadres dirigeants de Sonatrach font lâobjet de poursuites judiciaires dans le cadre dâune affaire de passation de marchĂ©s au sein du groupe. Le management de la premiĂšre sociĂ©tĂ© nationale, la premiĂšre entreprise industrielle en Afrique et la 12e plus grande compagnie pĂ©troliĂšre au monde, est dĂ©stabilisĂ© par un grave scandale, le principe de la prĂ©somption dâin
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