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La compagnie aĂ©rienne nationale pourrait fabriquer des piĂšces de rechange, dâautant que la maintenance et lâacquisition de celles-ci lui coĂ»tent annuellement entre 25 et 30 millions de dollars. ChĂ©rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - LâhĂŽtel Sheraton Club des Pins abrite, depuis hier et jusqu'Ă demain, les travaux de la 19e confĂ©rence annuelle des centres de maintenance aĂ©ronautique Miro Africa. Cette confĂ©rence qui se tient pour la premiĂšre fois Ă Alger, Ă la demande de la compagnie aĂ©rienne Air AlgĂ©rie, est organisĂ©e en partenariat avec African Aviation et lâAssociation des compagnies aĂ©riennes africaines (AFRAA). Lors de lâouverture des travaux, le ministre des Transports, Amar Tou, a appelĂ© Ă dĂ©velopper la maintenance, dâautant quâAir AlgĂ©rie a bĂ©nĂ©ficiĂ©, selon lui, dâaides gouvernementales. Voire la compagnie nationale pourrait fabriquer, Ă terme, des piĂšces de rechange aĂ©ronautiques. Dâautant plus que la maintenance et lâacquisition de celles-ci lui coĂ»tent entre 25 et 30 millions de dollars par an selon le directeur technique dâAir AlgĂ©rie, Noureddine Merrouche. En ce sens, Air AlgĂ©rie, qui dispose Ă Dar El-Beida (banlieue est dâAlger), dâune base de maintenance pense Ă mettre cette derniĂšre Ă la disposition des compagnies aĂ©riennes africaines. Et, Ă terme, consacrer 30 % des capacitĂ©s de cette base aux clients Ă©trangers. Des contacts sont dĂ©jĂ lancĂ©s avec les transporteurs de plusieurs pays africains dont les Seychelles, lâĂźle Maurice et la Mauritanie. Comme des nĂ©gociations sont lancĂ©es, selon le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral dâAir AlgĂ©rie, Wahid Bouabdallah, avec des pays de lâAfrique sub-saharienne. En effet, la base de Dar El-Beida assure dĂ©jĂ la maintenance de transporteurs libyens et soudanais et est considĂ©rĂ©e comme la plus moderne et la plus importante en Afrique et rĂ©pond aux normes internationales. Voire ses coĂ»ts sont de 35 Ă 50 % infĂ©rieurs Ă ceux pratiquĂ©s en Europe oĂč plusieurs compagnies africaines assurent leur maintenance. En effet, si le coĂ»t de la maintenance en Europe est de lâordre de 80 dollars par heure et par un seul technicien, pour Air AlgĂ©rie, il est jusquâĂ 50 % infĂ©rieur. En notant que le marchĂ© de la maintenance en Afrique reprĂ©sente 5 % du marchĂ© mondial et que le continent noir ne dispose que de 8 Ă 10 bases de maintenance. Des capacitĂ©s qui sont loin de rĂ©pondre aux besoins mĂȘme si lâAfrique ne compte que 500 avions, un nombre que le ministre des Transports algĂ©rien a qualifiĂ© de dĂ©risoire. C. B.
SaĂŻd Barkat vient de prendre des sanctions envers les praticiens de santĂ© publique. Il les menace de radiation sâils ne rejoignent pas leurs postes de travail. En attendant de rĂ©unir leurs conseils nationaux jeudi et vendredi prochains, les praticiens poursuivent leur grĂšve. Et ils assurent quâaucune dĂ©cision de justice ordonnant lâarrĂȘt de la grĂšve ne leur a Ă©tĂ© notifiĂ©e. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les deux syndicats des praticiens et praticiens spĂ©cialistes de santĂ© publique, qui affirment nâavoir jamais Ă©tĂ© destinataires dâune dĂ©cision de justice ordonnant lâarrĂȘt de la grĂšve, poursuivent leur mouvement de protestation. Le SNPSP et le SNPSSP rĂ©uniront leurs conseils nationaux respectifs jeudi et vendredi prochains pour dĂ©cider de la dĂ©marche Ă suivre quant Ă lâarrĂȘt ou la poursuite de leur mouvement de protestation, suite aux mesures prises par le dĂ©partement de Barkat. Ce dernier a mis en place une batterie de sanctions pour obliger les praticiens Ă arrĂȘter leur grĂšve, en cours depuis plus de trois mois. En plus de retenues sur salaire pour l'ensemble des journĂ©es de grĂšve et l'envoi de mises en demeure individuelles Ă l'ensemble des praticiens, grĂ©vistes qui risquent dâĂȘtre radiĂ©s pour abandon de poste. Le dĂ©partement de la SantĂ© a instruit les chefs des Ă©tablissements hospitaliers et les directeurs des DSP de procĂ©der, une fois la procĂ©dure de rĂ©vocation engagĂ©e, au recrutement de praticiens mĂ©dicaux, notamment ceux exerçant dans le cadre du prĂ©emploi. Barkat, qui affirme que la prise en charge des revendications des praticiens est en bonne voie, rappelle que son dĂ©partement a privilĂ©giĂ© la voie du dialogue et de la concertation malgrĂ© une dĂ©cision de justice ordonnant lâarrĂȘt de la grĂšve et la reprise du travail. «Les deux syndicats persistant dans leur attitude et allant jusqu'Ă refuser de participer Ă l'Ă©laboration du rĂ©gime indemnitaire au sein de la commission oĂč siĂšge l'ensemble des autres syndicats de la santĂ©, nous sommes dans lâobligation de mettre Ă exĂ©cution toutes les mesures prĂ©vues par la rĂ©glementation rĂ©gissant les relations de travail, et ce, pour que cesse la prise en otage des malades et de leurs parents», lit-on dans le communiquĂ© du ministĂšre. Ces dĂ©clarations ont suscitĂ© lâire des praticiens. Ces derniers ont dĂ©noncĂ©, hier, lors dâune confĂ©rence de presse, ces mesures «rĂ©pressives qui bafouent le droit de grĂšve et menacent les libertĂ©s syndicales ». Selon le docteur Youcefi, reprĂ©sentant des praticiens spĂ©cialistes, «à travers ces mesures, les pouvoirs publics viennent de rĂ©diger le constat
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