Le groupe pétrolier italien Eni a annoncé, ce mercredi, avoir obtenu trois permis de prospection des hydrocarbures en Algérie. Ces autorisations, délivrées par l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), permettent à Eni de mener en partenariat avec Sonatrach, des activités d'exploration dans les bassins de Timimoun et Oued Mya, dans le sud algérien

D’une durée de deux ans, les trois permis de prospection dans les sites d’ El Guefoul, Tinerkouk et Terfas, couvrent une superficie totale de 46,837 kms², a précisé ENI.

Malgré l’implication de sa filiale Saipem dans le scandale de corruption à Sonatrach, ENI reste l’un des plus importants groupes pétroliers opérant en Algérie. Sa production actuelle est estimée à environ 125 000 barils d'équivalent pétrole par jour.
 

La compagnie nationale Tassili Airlines assurera à  partir du 3 juillet prochain deux vols charters vers les villes françaises de  Grenoble et de Saint Etienne, a appris l'APS auprès de la compagnie.  Ces vols permettront de relier les villes algériennes d'Alger, de Sétif  et de Bejaia à Saint-Etienne (sud-est de la France) et les villes d'Oran, Annaba,  Constantine et Chlef à Grenoble (sud-est).         

Ces vols seront opérés, jusqu'au 13 septembre, tous les jeudis, vendredis  et samedis selon la destination, soit un total de 84 vols pour ce "programme  touristique" avec une capacité globale de 26.000 sièges contre 6.820 sièges  offerts sur 22 vols durant l'été 2013.         

Tassili Airlines a lancé l'année dernière des vols charters vers ces  deux villes françaises à partir de Jijel et de Bejaia. Selon la compagnie, la grille tarifaire applicable du 3 au 26 juillet  se situe entre 99 euros pour un aller et un retour simple et 200 euros pour  un aller-retour. Les mêmes tarifs seront reconduits durant la période allant  du 21 août au 13 septembre dans les deux sens.          "Une attention particulière sera accordée pour l’accueil des familles,  la qualité de services à bord, la ponctualité ainsi qu’à la sécurité", souligne  la même source.         

Répondant aux orientations des pouvoirs publics, le programme charter  touristique permettra à Tassili Airlines d'"acquérir une expérience comme étape  préalable à son introduction sur le marché régulier international, prévue au  deuxième semestre 2014", avait expliqué récemment Adil Cherouati, directeur  commercial de cette compagnie publique.         

TAL devrait faire son entrée sur le réseau du transport régulier international  en assurant des dessertes vers la France, l'Italie et la Turquie après avoir  obtenu cette année, un accord de la direction de l'Aviation civile et de la  météorologie (DACM), relevant du ministère des Transports.         

Cette compagnie est, ainsi, autorisée à opérer de manière graduelle  des vols internationaux grand public avec 11 lignes réparties comme suit: Alger-Marseille,  Alger Montpelier, Alger-Lyon, Alger-Nantes, Alger-Strasbourg, Bejaia-Metz (France),  Alger-Istanbul, Oran-Istanbul, Constantine-Istanbul, Alger-Rome, Alger-Milan.         

En 2013, TAL a transporté près de 600.000 voyageurs, un chiffre en "nette  évolution" par rapport à 2012.
 

Le nouveau président égyptien, Abdelfattah Al Sissi effectue aujourd’hui une brève mais très symbolique visite de travail, a annoncé hier un communiqué de la présidence de la République. Signe de l’importance de cette escale algéroise du nouvel homme fort d’Egypte, c’est son tout premier déplacement à l’étranger dans son costume de chef d’Etat.
Qu’est-ce qui vaut donc cet «honneur» à l’Algérie d’être la première destination de son raïs fraîchement élu ? Le communiqué de la Présidence souligne que cette visite de travail fait suite à «l’invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika».

Autrement dit, Al Sissi, qui se rendra demain à Malabo, en Guinée équatoriale, pour participer à un sommet de l’Union africaine pour sa première messe diplomatique, n’avait pas prévu de faire un crochet par Alger. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que même l’ambassade d’Egypte à Alger a été prise au dépourvu. Une source interne a confirmé à El Watan que le président Al Sissi allait venir «sûrement» en Algérie, mais que cette visite n’était pas à l’ordre du jour.

Mais hier matin, l’ambassadeur a été appelé au ministère des Affaires étrangères pour, sans doute, préparer à la hâte cette visite soudaine.
La Présidence s’est contentée de noter que M. Al Sissi s’entretiendra avec le chef de l’Etat sur «la promotion des relations de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays» et sur «les questions liées à la situation dans le Monde arabe et en Afrique notamment».

Al Sissi «détourné» vers Alger

Cela dit, au-delà de la soudaineté du «détournement» d’Al Sissi vers Alger, les deux chefs d’Etat ont certainement beaucoup de choses à se dire et plein de défis communs à relever. Plus que jamais, l’axe Alger-Le Caire va se fluidifier compte tenu des enjeux internes aux deux pays et aux menaces qui pèsent sur leurs voisins au Maghreb, au Sahel et plus généralement en Afrique.
Pour Alger, l’accueil du président Al Sissi équivaut à une reconnaissance nette et sans bavure et à un désaveu cinglant des Frères musulmans et de l’ex-président Morsi.

L’Algérie a clairement dépassé le débat sur le coup d’Etat. En témoigne le message «très chaleureux» envoyé par Bouteflika au maréchal Al Sissi avant même la proclamation de sa victoire. Et, avant cela, l’Algérie avait accueilli, en janvier dernier, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Azzedine Fahmy, en sa qualité de membre du gouvernement provisoire piloté par le président intérimaire Adly Mansour, lui-même désigné par Al Sissi. C’était déjà une caution algérienne au nouveau pouvoir de fait en Egypte. Bien que le Premier ministre de Morsi ait effectué lui aussi une visite chez nous, Alger n’avait pas pour autant sorti son chéquier comme l’aurait souhaité le mouvement des Frères musulmans. Compte tenu de la ressemblance des expériences politiques avortées avec les islamistes, les régimes algérien et égyptien sont devenus des compagnons d’infortune.

Unis pour le meilleur…

En l’occurrence, notre pa

Le premier résultat qui a caractérisé la 2e journée consiste dans la qualification de l’équipe nationale belge pour les 8es de finale après sa petite victoire sur la Russie (1-0). Néanmoins, cette défaite n’élimine systématiquement pas les Russes. Ces derniers seront obligés de gagner face à l’Algérie pour passer au prochain tour. L’équipe nationale, qui avait battu la Corée du Sud au stade Beira Rio de Porto Alegre (4-2), n’aura besoin que d’un seul point pour passer le cap du premier tour. A la faveur des résultats des deux matchs de la 2e journée, la Belgique occupe la tête du classement avec 6 points devant l’Algérie qui en possède trois points.

La Russie et la Corée du Sud ferment la marche mais ce sont les Russes qui possèdent un goal-average favorable. La 3e et dernière journée du groupe H se jouera jeudi prochain (21h, heure algérienne). Si la Belgique s’est déjà assurée une place en 8es de finale, la Corée du Sud, son prochain adversaire, jouera ses chances à fond. Mais on voit mal comment elle pourrait battre la Belgique. L’attraction aura lieu au stade de Curitiba. Algérie-Russie, qui aura lieu au stade de Curitiba, sera une sorte de finale pour le deuxième ticket qualificatif au prochain tour.Anis B.

- C’est une belle victoire, n’est-ce pas ?

C’est sûr que nous avons réussi une belle victoire. Actuellement, tous les joueurs ressentent la même chose : un sentiment de fierté. C’est quelque chose d’extraordinaire, de fou même. Nous avions la rage, nous voulions absolument gagner ce match, nous l’avons fait. Le plus important, c’est de se projeter sur le match face à la Russie. Si nous gagnons, nous pourrons dire que nous avons réussi notre Mondial.

- Savez-vous que vous êtes devenus le premier pays africain à inscrire quatre buts dans un seul match en Coupe du monde ?

Oui, cette victoire est encore plus belle lorsqu’on sait qu’elle nous permet d’entrer dans l’histoire. Mais nous voulons marquer davantage notre passage en équipe nationale en nous qualifiant au deuxième tour du Mondial.

- On sentait que vous étiez sous pression avant cette rencontre…

Ce sont les journalistes qui mettent la pression sur l’équipe. Nous, on était sereins. On a bien analysé le jeu de la Corée du Sud, on a bien travaillé avant ce match. On les a pris à la gorge et ça nous a réussi.

- N’avez-vous pas douté au début de la seconde période, lorsque les Sud-Coréens ont commencé à inquiéter votre défense ?

On a entamé ce match de la meilleure des manières et cela nous a permis de le gérer à notre guise, même s’il y a eu, comme vous dites, un peu de flottement au début de la seconde période. Mais cela était un peu prévisible puisque notre adversaire devait réagir.

- Certains affirment que la Corée du Sud est un adversaire moyen. Qu’avez-vous à leur dire ?

Ce n’est pas de notre faute si la Corée du Sud n’a pas montré son vrai visage. Nous avons été critiqués face à la Belgique, alors que tout le monde s’attendait à ce que cette équipe nous écrase. Cela dit, il faut reconnaître que les Diables rouges sont un adversaire d’un autre calibre par rapport à la Corée. Mais ce qui nous intéresse, ce sont les victoires, qui sont bonnes à prendre.

- Un point suffit pour une qualification au second tour. Allez-vous vous contenter de défendre face aux Russes ?

Je n’ai rien à dire sur ce sujet. C’est plutôt tactique, donc il faudra poser la question à l’entraîneur. Personnellement, je ne vais rien dire.
Les Russes guettent la moindre information sur nous et veulent connaître nos intentions. On garde ça pour nous.