OTAGES ET AQMI

 

 

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Nigéria: libération de trois otages français enlevés en septembre


Une plateforme pétrolière du groupe Total photographiée à 35 kilomètres de Port Harcourt, dans le delta du Niger, le 14 avril 2009 (Photo Pius Utomi Ekpei/AFP/Archives)

Trois otages français travaillant pour la société Bourbon, qui avaient été enlevés le 22 septembre au large du Nigeria, ont été libérés, a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, alors que deux Français restent retenus dans ce pays.

"C'est avec une très grande joie et un profond soulagement que je peux annoncer, selon les indications fournies par les autorités nigérianes, la libération de trois otages français qui avaient été pris en otage au Nigeria le 22 septembre dernier sur un bateau appartenant à la société Bourbon", a déclaré Bernard Kouchner dans un communiqué.

Mercredi 10 novembre 2010, 21h23
Le ministre n'a donné aucune information sur les conditions de la libération des otages.

"Mes premières pensées vont à nos compatriotes qui viennent de traverser une dure épreuve. Je m'associe pleinement au bonheur et au soulagement de leurs familles et de leurs proches", a indiqué Bernard Kouchner.

"Malgré des conditions de détention difficiles, leur état de santé paraît satisfaisant", a précisé de son côté la société de services maritimes pour le secteur pétrolier Bourbon, dans un communiqué distinct.

Les trois employés, qui bénéficient actuellement d'un suivi médical et psychologique au Nigeria, doivent rentrer en France dans les prochains jours, mais Bourbon s'est refusé à donner une date précise "pour préserver les familles".

Les otages, membres d'équipage d'un bateau opérant sur un champ pétrolier au large du Nigeria, avaient été enlevés dans la nuit du 21 au 22 septembre, lors de l'assaut de leur navire par plusieurs canots rapides.

Carte du Nigeria où trois otages français, enlevés le 22 septembre, ont été libérés (Photo /Infographie)

Le groupe Bourbon a déjà été confronté à trois reprises depuis août 2008 à des enlèvements de collaborateurs au Nigeria, où le phénomène est courant. Les personnes avaient été à chaque fois relâchés peu après.

"Nous demeurons pleinement mobilisées pour obtenir la libération de nos compatriotes encore retenus en otages, objectif vers lequel nous travaillons sans relâche", a souligné Bernard Kouchner.

Deux autres Français, enlevés lundi, avec cinq autres étrangers lors d'une attaque contre une plateforme pétrolière, restent pris en otage au Nigeria.

Des centaines de personnes, la plupart liées au secteur pétrolier, ont été enlevées ces dernières années dans la région du Delta du Niger (sud du Nigeria) par des groupes armés, dont certains revendiquent une meilleure répartition des revenus pétroliers du pays, huitième exportateur mondial d'or noir.

La libération des otages a souvent lieu en échange du paiement d'une rançon.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait d'ailleurs qualifié "d'acte de piraterie classique", à motivation crapuleuse, l'enlèvement des trois marins français.

Une opération que les autorités françaises avaient soigneusement distinguée d'autres prises d'otages, notamment celles survenue une semaine auparavant au Niger.

Dans la nuit du 15 au 16 septembre, cinq Français, un Togolais et un Malgache, pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (groupe Vinci), avaient été enlevés à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger.

Leur rapt avait été revendiqué par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et la France estime que les otages se trouvent actuellement dans le nord du Mali.

Au total, dix Français sont actuellement retenus en otages à l'étranger: deux au Nigeria, cinq au Niger, deux journalistes en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009 et un agent des services de renseignements en Somalie enlevé le 14 juillet 2009.

 

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Mali: l'otage française d'Aqmi malade d'un cancer a reçu des médicaments


Capture d'écran, réalisée par Al-Andalus le 30 septembre 2010, représentant les sept otages enlevés au Niger en septembre 2010 (Photo Grab/AFP/Archives)

L'otage française malade d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui souffre d'un cancer et est détenue depuis mi-septembre avec quatre autres Français, un Malgache et un Togolais dans le nord-est du Mali, "a reçu des médicaments", a appris vendredi l'AFP de source malienne très bien informée.

"Je peux vous dire que l'otage française a reçu, grâce à une intervention du Mali, des médicaments. Les médicaments sont bien arrivés à destination", a affirmé cette surce malienne proche du dossier.

Vendredi 12 novembre 2010, 12h59
"Ces médicaments vont lui faire du bien. Les ravisseurs ont pris l'engaement de lui remettre le colis envoyé, et je sais que ça a été fait", a-t-elle ajouté.

Selon cette même source, "les négociations sont difficiles" en vue d'obtenir la libération des otages, mais "il faut rester optimiste".

La Française séquestrée, Françoise Larribe, est l'épouse d'un des cinq Français enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger), en même temps qu'un Malgache et un Togolais.

Peu de temps avant son enlèvement, elle avait subi une chimiothérapie, selon un de ses proches.

Selon des sources maliennes et françaises, les otages sont détenus dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de l'Algérie.

Les autorités françaises ont assuré qu'elles étaient prêtes à engager des pourparlers avec Aqmi pour obtenir la libération de ces otages.

Le 20 octobre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait affirmé: "tout notre dispositif est prêt, nous sommes à l'écoute, mais pour le moment on ne peut pas dire qu'il y ait de contacts".

Un soldat nigérien dans l'enceinte du site Areva d'Arlit, au Niger, le 26 septembre 2010 (Photo Issouf Sanogo/AFP/Archives)

Dans un message audio diffusé une semaine plus tard par la chaîne de télévision al-Jazira, Oussama Ben Laden, chef d'Al-Qaïda, avait affirmé que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des musulmans.

Il avait en outre justifié l'enlèvement de Français au Sahel et affirmé que les musulmans étaient "en droit" de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral en France.

Le président français Nicolas Sarkozy avait rétorqué que son pays ne se laisserait "dicter sa politique par personne et certainement pas par des terroristes".

Aqmi avait revendiqué le 21 septembre l'enlèvement des sept expatriés et le 30 septembre, l'organisation avait diffusé une photo des otages, accompagnée d'un enregistrement audio.

L'image les montrait assis sur le sable dans le désert, des hommes en armes debout derrière eux. Un seul des ravisseurs, assis à côté des otages, n'avait pas le visage masqué.

Pierre Camatte, ex-otage français qui avait été détenu près de trois mois dans le désert malien par Aqmi, avait affirmé avoir reconnu en lui l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, un des chefs les plus radicaux d'Aqmi.

Abou Zeid avait dirigé l'enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Aqmi a annoncé l'exécution le 25 juillet. C'est son groupe qui est également responsable de l'assassinat en 2009 d'un otage britannique, Edwin Dyer.

 

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Nigeria: 7 étrangers, dont deux Français, enlevés dans l'attaque de lundi, selon un nouveau bilan


Une plateforme pétrolière du groupe Total photographiée à 35 kilomètres de Port Harcourt, dans le delta du Niger, le 14 avril 2009 (Photo Pius Utomi Ekpei/AFP/Archives)

Sept étrangers, et non plus cinq comme annoncé la veille, ont été enlevés au cours de l'attaque lundi contre une plateforme pétrolière et un bateau logistique au large du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé mardi par la compagnie Afren.

Parmi eux se trouvent deux Indonésiens, selon la compagnie.

Mardi 09 novembre 2010, 11h27
"Nous pouvons confirmer ce matin qu'il y a sept otages", a déclaré un responsable de la compagnie Afren. "La nationalité des deux autres otages est indonésienne", a-t-il précisé.

"Selon les informations dont je dispose jusqu'à présent, il y a sept otages au total", a-t-il dit.

L'entreprise Afren, qui gère la plateforme, avait évoqué lundi l'enlèvement de cinq personnes -- deux Français, deux Américains et un Canadien.

Des hommes armés ont attaqué une plateforme pétrolière dans la nuit de dimanche à lundi dans le champ pétrolifère Okoro, à 12 kilomètres au sud des côtes de l'Etat méridional d'Akwa Ibom, sur le golfe de Guinée.

Cet Etat est situé dans la région instable du delta du Niger, coeur de la production pétrolière du pays, où les enlèvements sont fréquents.

Carte de localisation de la plate-forme Transocean attaquée en pleine nuit par des hommes armés faisant 2 blessés et 5 otages (Photo /AFP)

Afren se présente comme une société indépendante d'exploration et exploitation de pétrole et gaz naturel, cotée à la bourse de Londres. Elle opère au Nigeria avec son partenaire local AMNI International. La plateforme en question appartient à la société Transocean.

Le delta du Niger (sud) est le théâtre d'opérations de nombreux gangs criminels et groupes de militants armés affirmant lutter au nom d'une plus juste répartition de la manne pétrolière.

Sabotages d'oléoducs, attaques de navires et enlèvements d'employés du secteur pétrolier, expatriés ou locaux, y sont fréquents.

Les ravisseurs libèrent généralement les otages au bout de quelques jours ou semaines, souvent contre une rançon.



12/11/2010
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